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      OLSC France fête ses 21 ans !!!   14/04/2024

      OLSC France dit Liverpool France... SAVE THE DATE !!! Bonjour Kopites, Nous vivons une fin de saison absolument exceptionnelle avec nos Reds. OLSC France compte actuellement 1153 membres 2023-24 qui ne cessent de vibrer à chaque match. Aussi, pour immortaliser ce moment, le bureau a décidé qu'un évènement important devait marquer cette année.  C'est pour cela OLSC France organise la fête de ses 21 ans, le samedi 16 novembre 2024 en région parisienne. Note bien cette date sur ton agenda pour faire partie de la fête. Tous les détails seront communiqués très bientôt par ici sur le forum : Cette soirée permettra de nous retrouver en grand nombre autour de notre passion. Des cadeaux, des invités surprises, de la musique, à boire et à manger feront de cette fête un moment inoubliable de la vie de notre  belle association. A très bientôt, YNWA Le bureau OLSC France

Red Machine - Les joueurs de Liverpool dans les 80's


rafalabamba

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Red Machine Liverpool FC in the 1980’s The Players’ stories

 

Plutôt que des auto-biographies « marketées » et souvent aseptisées, le journaliste Simon Hughes a préféré consacrer une dizaine d’entretiens avec des joueurs de l’époque pour retracer de l’intérieur cette décennie de succès (six titres de champion, 2 C1, 2 Cups et 4 coupes de la ligue) que fut les 80’s pour le Liverpool Football Club…

 

Dans son introduction, Stevie G, se souvenant avec émotion de son premier kit à 5 ans, rappelle également l’ère de succès sportif pour la ville de Liverpool, puisqu’Everton était alors le concurrent le plus sérieux de LFC tant en championnat qu’en Europe.

 

Captain Fantastic se remémore qu’à cette époque un joueur typique de Liverpool était un joueur qui n’acceptait pas la défaite aisément, constat également partagé par Ronnie Moran, dernier survivant du mythique Boot Room, pour qui le problème principal des équipes de Liverpool serait actuellement la résignation…

 

Le comédien Arthur Askey insiste, pour sa part, sur l’importance de la représentation, de la comédie pour la ville. « Vous devez être un comédien pour vivre ici » résume-t-il. 

 

Les difficultés économiques (les chants adverses reprenant « Vous n’aurez jamais un job »), le hooliganisme ou le racisme (dont Nigel Spackman décrit la montée lors de son passage à Chelsea) ne doivent évidemment pas être niés et forment le sombre arrière-plan de cette décennie.

 

Dans ce cadre, Simon Hugues dresse un portrait vivifiant de « caractères », qui ont progressivement disparu dans le football moderne et présente tant l’avant (avec des parcours parfois exotiques au Canada ou en Australie) que l’après (avec cependant peu de réussites dans le domaine managérial) de leur carrière de footballeur professionnel :

 

Bruce Groobelar se rappelle ainsi les menaces de mort reçues suite à ses débuts désastreux  (« Si Tommy Smith était encore capitaine, il vous aurait brisé trois fois les jambes pour les erreurs commises » lui précise un « courrier de bienvenue ») qu’il arrivera toutefois à surmonter avec 310 apparitions successives et ses fameuses « spaghetti legs » (bien que ses débuts professionnels en tant que militaire zimbabwéen lui avaient inculqué un certain sens de la discipline…)

 

Howard Gayle, le premier footballeur noir à Anfield, fut également la terreur originale de Toxteth avec des débuts dans sa jeunesse comme hooligan et un passage par la case prison…Il témoigne également d’avoir souffert de racisme à Melwood  (il menacera Tommy Smith avec une batte de base-ball suite à des propos déplacés) ou à Munich par les supporters bavarois lors de la fameuse demi-finale de C1 en 1981.

 

Michael Robinson, désormais consultant-star sur la TV espagnole, fut un des jeunes espoirs les plus chers de l’époque (démarrant néanmoins modestement à 6£ par semaine..). Il rappelle aussi qu’Everton, dans les années 60, était surnommé « the bank of England » club à l’instar des Chelski ou City d’aujourd’hui. Avis donc aux fans du « people’s club »…

 

David Hogdson souligne, quant à lui, l’humilité de Dalglish, le mutisme de Hansen, et surtout les qualités de leadersphip de Souness, avec qui, John Wark, autre interviewé, fut souvent confondu à cause de ses moustaches. Il a également débuté avec le club amateur de Drumchapel qui a vu évoluer dans ses rangs Dalglish, Alex Ferguson ou Walter Smith. Son 1er coach fut David Moyes senior.

 

Comme Groobelar, Craig  Johnston  a connu un parcours haut en couleur pour devenir footballeur professionnel mais surtout après sa retraite à 27 ans puisqu’il fut créateur de la chaussure Prédator, inventeur de différents systèmes d’apprentissage du foot, photographe mais également ruiné et sans domicile fixe…Son retour d’Australie suite à la tragédie d’Hillsborough fut très apprécié sur les rives de la Mersey.

 

Nigel Spackman  tient à mettre en exergue pour la réussite de cette décennie le rôle du secrétaire Peter Robinson, qui permettait au manager de se consacrer uniquement aux problématiques sportives. La modestie du président John Smith est aussi soulignée.

 

Plusieurs autres intervenants comme John Barnes ou Steve Staunton  font remarquer l’importance de la convivialité dans l’équipe avec une « culture de la boisson » que le succès continu permettait de tolérer.

 

LFC privilégiait le recrutement de joueurs du nord de l’Angleterre, hormis quelques exceptions sudistes. Un important travail de scouting précédait également tout recrutement (Groobelar fut ainsi suivi au Canada pendant 6 semaines avant sa signature).

 

Ils portent également une analyse assez fine sur les raisons de la déchéance qu’a connue le club à partir des 90’s : Pour Barnes, le club fut victime du changement de culture footballistique avec l’arrivée des médias et de l’argent et quand  les dirigeants l’ont réalisé, il était trop tard…

 

Pour Steve Staunton, Liverpool était, avant tout, un club familial, ce qui explique son fabuleux succès dans les années 80’s mais également les raisons pour lesquelles il ne gagne plus autant maintenant…

 

Le mot de la fin revient à Ronnie Moran, longtemps décrit par les joueurs de l’époque comme un « rotweiller » et qui confesse une certaine admiration dans sa façon d’appréhender le football pour Alex Ferguson : Finalement, n’est-il pas celui qui a le mieux su adapter une sorte de Liverpool Way au fonctionnement du football moderne mais malheureusement à Manchester ?

 

 

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