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Paris 1981

Paris 1981 (5/20)

  1. Dans le numéro 300 du fanzine Red All Over The Land (RAOTL), Graham Agg, qui organise chaque année un déplacement dans le cadre de l’amitié entre LFC et Gladbach, revient sur l’intense rivalité entre Liverpool et Nottingham Forest à la fin des années 70 / début des années 80. Ces deux équipes, managées respectivement par Bob Paisley et Brian Clough, réussirent l’exploit de gagner toutes les coupes d’europe des clubs champions (C1 à l’époque) de la saison 77-78 à la saison 80-81 !!! Lors de la saison 77-78, Nottingham Forest, nouveau promu, devint champion avec 7 points d’avance sur Liverpool (deux nuls lors des confrontations directes). Une nouvelle confrontation eut lieu lors de la finale de la coupe de ligue, remportée par Forest lors d’un match d’appui 1 à 0 à Old Trafford. Les Reds purent toutefois se consoler avec une deuxième victoire en C1 sur Bruges. La saison 78-79 voit une confrontation dès le 1er tour de la C1 entre le double champion d’Europe et le nouveau champion d’angleterre, qui se solde par une qualification de Forest (2-0 à l’aller / 0-0 à Anfield), qui remportera d’ailleurs la C1 contre Malmoe. Liverpool sera, en revanche, champion d’angleterre avec 68 points devant son dauphin Forest avec 60 points. Les Reds stoppèrent d’ailleurs la série d’invincibilité de Forest de 42 matchs avec une victoire 2-0 à Anfield. Liverpool sera, à nouveau, champion lors de la saison 79-80 devant Manchester United tandis que Nottingham finira 5ème. Liverpool perdra à Forest 1-0 mais remportera la confrontation à Anfield 2-0. Il ne s’agira pas des seules rencontres de la saison entre les deux équipes. Les Reds élimineront Forest au 2ème tour de la Cup 2-0 en remportant une rare victoire sur le terrain adverse(2-0). En revanche, Forest sortira vainqueur de la demi-finale de la coupe de la ligue (1-0 à Forest / 1-1 à Anfield). Forest remportera d’ailleurs la coupe de la ligue cette saison et conservera sa C1 après une victoire comme le Hambourg de Keegan à Madrid. La saison 80-81 marquera la fin de cette grande rivalité : le parcours des deux équipes en championnat n’est pas fameux (Liverpool 5ème et Nottingham 7ème avec deux nuls lors des confrontations directes) mais Liverpool se consolera avec une victoire en C1 contre le Real à Paris et aussi avec une coupe de la ligue. En conclusion, Graham Agg rend hommage à Brian Clough, personnage parfois décrié notamment sur sa fin de carrière, mais qui remporta quand même 2 titres de champion et 2 C1 à la tête d’équipes « provinciales » et moyennes (Derby County et Forest) à son arrivée dans le club.
  2. rafalabamba

    Documentaires

    Premier league stories Dans un cadre très « marketé », typique des produits « Premier League », quelques portraits méritent une attention surtout quand ils ont trait à des joueurs ou anciens joueurs/entraîneurs de Liverpool.... Le reportage consacré à José Enrique est un des plus intéressants en raison du parcours mouvementé du joueur espagnol. Suite à une déchirure du ménisque, il ne retrouvera jamais son niveau. D’ailleurs, au premier entraînement dirigé par J. Klopp, il comprend rapidement qu’il doit quitter le club…La découverte d’une tumeur au cerveau bouleversera évidemment sa vie post-football, épisode malheureux qu’il arrivera à surmonter. Dans les épisodes plus « cocasses » de sa carrière, le reportage revient sur son retour à St James Park, où il finira goal tout en étant chambré par ses anciens fans par un « We’re top six » (il avait motivé son départ pour Liverpool par la volonté de jouer pour un club du top 6, ce qu’était Newcastle le jour du match…). Par ailleurs, il reconnaît avoir volé les chaussures de Luis Suarez pour garder un souvenir de sa fantastique saison 2013/14…. L’épisode sur Djibril Cissé n’apporte pas d’éléments nouveaux par rapport à son passage à En aparté : ses blessures, son pénalty à Istanbul ou son but sous le maillot de QPR pour le match du titre de Manchester City…On apprend toutefois que Benitez le suivait dès Valence (on peut avoir quelques doutes…). De même, souhaitant marquer son 100ème but en Ligue 1, il est prêt à jouer gratuitement en plus de son activité de DJ… Le portrait d’Alexis Mc Allister (dont le nom est d’origine irlandaise) rappelle le prisme familial avec trois frères footeux (dont deux s’affronteront en Europa League…), dont le club des débuts se dénomme d’ailleurs le Depertivo Mc Allister. Le reportage signale enfin son court passage de 6 mois à Boca Juniors. Le reportage sur Dirk Kuyt permet de découvrir la tribune du stade à son nom de son club formateur. Sa baisse de forme lors de son passage à Liverpool aura été liée au décès de son père pêcheur. Enfin, le portrait rappelle qu’il finit sa carrière par deux titres de champion en Turquie et en Hollande (avec un but pour son club de cœur de Feyenoord lors de son dernier match…). Le portrait sur Szoboszlai reste très classique : un père entraîneur, le spleen lors du passage au centre de formation de salzbourg puis l’inscription dans la filière red bull et l’ambition de devenir joueur pour un grand club et la Hongrie… Enfin, last but not the least, le reportage sur Benitez n’apporte pas de scoops mais a le mérite de rappeler son passage dans de nombreux clubs anglais hors Liverpool : à Chelsea (mais pris en grippe par un certain nombre de « supporters ») ou à Newcastle (du temps d’Ashley) et Everton mais sans réels moyens financiers…Très classiquement, l’épisode revient sur le miracle d’Istanbul et la guerre « psychologique » avec Sir Alex…
  3. Le programme du match contre Nottingham Forest a eu la bonne idée de faire un focus sur les joueurs français (ou nés en France mais jouant pour d’autres sélections) ayant évolué ou évoluant à Liverpool. Hors joueurs britanniques, le contingent français est, de manière surprenante, le 2ème après les espagnols (d’où l’influence des premiers managers étrangers des Reds…). En effet, Liverpool, contrairement à Arsenal, n’est pas forcément associé à une présence française forte depuis l’ouverture des frontières, liée à l’arrêt Bosman… Le mouvement a été initié, sans grande surprise, par Gérard Houllier, qui put s’appuyer, sur le plan managérial, sur différents compatriotes comme Patrice Bergues, Jacques Crevoisier ou Christian Damiano (non-cité dans l’article). Tous les profils sont repris du jeune espoir à l’international en passant par les doublures ou les joueurs de complément. Pourtant, aucun n’a été un réel succès ; Djimi Traoré, étant avec 141 matchs sur sept saisons, le joueur né en France ayant disputé le plus de matchs pour Liverpool. Il est intéressant de procéder à une brève revue chronologique de ces 21 joueurs, afin, pour une majorité d’entre eux, pouvoir déjà se rappeler de leur passage sur les rives de la Mersey : Jean-Michel Ferri, un ancien du grand Nantes des années 90, fut le premier joueur français en rouge faisant deux apparitions comme remplaçant avant de partir à sochaux. Il laissera essentiellement le souvenir d’un « espion » de GH dans le vestiaire… Djimi Traoré, international malien, fut donc le joueur le plus consistant sur la durée alternant les hauts (finale d’Istanbul) et les bas (but-gag contre Burnley en FA Cup) ; Bernard Diomède, pourtant champion du monde 98, ne fit pas grande impression… Peggy Arphexad initia la série des gardiens français remplaçants (avec Patrice Luzi ou Charles Itandje, international camerounais, surtout connu pour son comportement irrespectueux lors d’une cérémonie en hommage aux victimes d’Hillsborough) : Il gagna autant de trophées (5) qu’il fit d’apparitions en équipe première (6)… En septembre 2000, arriva un jeune latéral de Montpellier Grégory Vignal, qui fit 20 apparitions avant d’être prêté Au mercato d’hiver, vint sûrement le joueur techniquement le plus doué Nicolas Anelka, en prêt du PSG, qui fit une bonne demi-saison avec 5 buts et 3 passes décisives en 22 apparitions mais ne fut pas conservé en raison de l’influence néfaste de ses agents de frères. Gégé préféra recruter le parangon de moralité qu’était Diouf… Autre déception fut le « nouveau Zidane » Bruno Cheyrou, venant de Lille : Avec 48 matchs au compteur, il fut essentiellement remarqué pour son but de la victoire à l’extérieur contre Chelsea ainsi que son doublé contre Newcastle en Cup… Alou Diarra, jeune espoir du Bayern, présente la particularité de ne pas avoir joué un seul match en équipe première. Il fit pourtant ensuite une belle carrière, remportant le championnat de France avec Lyon et Bordeaux et fut finaliste de la coupe du monde 2006 ; Il y eut quelques jeunes espoirs qui ne confirmeront jamais véritablement leur talent supposé : Carl Medjani, défenseur central, ne joua pas en équipe première mais fit la coupe du monde avec l’Algérie. Les « deux joyaux » Le Tallec / Sinama-Pongolle ne furent jamais à la hauteur des attentes même s’ils resteront dans le folklore d’anfield pour leur contribution à l’épopée de 2005 (passe décisive de Le Tallec à Garcia contre la Juve, but de Sinama contre Olympiakos) ; Djibril Cissé fut le plus gros transfert mais le changement d’entraîneur et les blessures ne lui permirent pas de confirmer son statut. Il laissera quand même le souvenir de son penalty à Istanbul, et, une année après, de son but puis de son péno en finale de FA Cup contre West Ham ; Momo Sissoko, international malien avec 87 matchs, fit partie du « meilleur milieu de terrain du monde » mais fut progressivement supplanté par Javier Mascherano et subit également une blessure à l’œil qui le pénalisera pour la suite de sa carrière. Il gagna quand même la FA Cup ; Rafa Benitez fit, lui aussi, venir différents espoirs peu convaincants : Damien Plessis, Nabil El Zhar ou David N’gog, qui marqua quand même 19 buts en trois saisons avant d’être transféré à Bolton ; Brendan Rodgers fit venir en prèt Aly Cissokho, qui joua 19 matchs durant la fameuse saison de la lutte pour le titre (avant la glissade de Stevie G...) et maintenant joue encore dans un club thaïlandais… Mamadou Sahko joua 80 matchs en trois saisons, devient un joueur-culte notamment lors de la confrontation contre Dortmund puis connut la disgrâce auprès de Klopp en raison de son comportement ; Ibou Konaté peut prétendre, si les blessures ne le rattrapent pas, à devenir le meilleur joueur français ayant évolué à Liverpool. C’est tout le bien que l’on souhaite également à un autre défenseur, lui encore espoir, Billy Koumetio. Les joueurs français à Liverpool apparaissent très majoritairement comme un « rendez-vous manqué » ; les joueurs vedettes ou bons joueurs comme Anelka, Cissé ou Sahko ne répondant pas pleinement aux attentes tandis que les espoirs n’ont jamais véritablement confirmé leurs potentiels supposés. Heureusement, pour la France, que les supporters locaux suppléent la défaillance des joueurs…
  4. rafalabamba

    Fiches de lecture

    Rafa Benitez Champions league dreams Le « Champion league dreams » de Rafa Benitez permet de se replonger dans les riches soirées européennes du manager espagnol de 2004 à 2010. Dès le prologue, Rafa rappelle que Liverpool, « sa maison », est une passion qui dure. Même si la narration chronologique, à part la finale d’Istanbul évoquée dès le 1er chapitre et en conclusion, reste assez classique, elle permet au manager espagnol de rétablir certaines vérités ou de régler ses comptes notamment avec le fameux tandem d’incapables H&G. Il relate ainsi les rumeurs régulières sur son licenciement ou explique sa politique de recrutement au regard de l’obligation d’avoir des joueurs anglais ou formés au Royaume-Uni (Robbie Keane, tentative de recrutement de Barry déstabilisant Alonso, recrutement de jeunes joueurs étrangers). Il revient également sur certains de ses « coups tactiques » comme le positionnement d’Arbeloa, arrière droit naturel, à gauche pour contrer Messi. Il considère le 4-0 contre le Real en 1/8ème de finale retour de ligue des champions comme le meilleur match européen de son équipe dans une semaine de rêve avec les victoires, dans le championnat anglais, à Old Trafford et contre Aston Villa. Sa dernière saison en 2009-2010 fut l’époque où il devint directeur de banque, devant faire des économies plutôt que rebâtir une équipe compétitive. Il n’obtint ainsi pas le recrutement de Jovetic, suite au départ de Keane, et ne disposa que d’un obscur mais valeureux défenseur grec…Il explique l’échec du recrutement d’Alberto Aquilani par les erreurs des spécialistes qui avaient évalué son absence à deux mois suite à sa blessure à la cheville alors qu’elle dura un semestre… Il rappelle le voyage homérique en train pour aller jouer la demi-aller de l’Europa League contre l’Atletico, suite à la limitation du trafic aérien en raison des fumées émises par un volcan islandais…Il fut licencié à l’issue de cette saison alors qu’il avait resigné un an auparavant et disposait de quatre années de contrat… L’ouvrage permet également de bénéficier de quelques anecdotes de la part du manager espagnol : L’ambiance européenne est en partie due à un public plus local pour ces matchs se jouant en semaine ; Rick Parry avait donné trois ans à Rafa pour reconstruire l’équipe ; Lors du déplacement à Leverkusen, il regarda le Barca-Chelsea dans un bar avec les supporters ; Sa femme lui ordonna de participer aux festivités suite à la demi-finale victorieuse contre Chelsea de 2005. Il rencontra, à cette occasion, Robbie Fowler qui lui proposa ses services ; Il a recours à un stylo et un sous-vêtement « porte-bonheurs » ; Il incite ses joueurs à remettre en cause ses consignes pour tester l’esprit critique de ces derniers (peut-être pas trop…). L’ouvrage se conclut sur la mi-temps à Istanbul. Les mots-clés auraient été « Lucharlo » (bats toi pour ça en espagnol) et « donnez-vous la chance d’être des héros » en plus de ses consignes tactiques visant à neutraliser Kaka avec l’entrée d’Hamman. Enfin, il n’est pas sûr que ses joueurs aient entendu le YNWA au retour de la mi-temps. Un mythe qui s’effondre…
  5. Un arrière gauche écossais dans une équipe dominante de Liverpool ? Il n’y a pas qu’Andy Robertson mais aussi Steve Nicol, dont l’autobiographie « 5 league titles and a packet of crisps » nous permet de profiter d’un temps où les footballeurs étaient encore des personnes normales… La préface de l’ouvrage n’est pas assurée par le king kenny mais par un autre écossais de légende Alan Hansen, qui rappelle la versatilité de Nicol, qui joua pour les Reds arrière droit, arrière gauche, milieu droit et milieu gauche (et même gardien pour un autre club…) tout en étant buteur (46 buts en 468 matchs). Il inscrivit même un hat-trick à Newcastle mais oubliera de demander le ballon du match… Footballeur de l’année en 1989, vainqueur de la C1 à 22 ans tout en ratant son pénalty en finale, Steve Nicol fut le témoin et l’acteur d’une des dernières grandes équipes de Liverpool. Il entrera progressivement dans l’équipe en remplaçant Phil Neal, qui avait débuté tous les matchs de décembre 1974 à septembre 83. Il rend également hommage à Joe Fagan, homme discret qu’il faudra « pousser » pour qu’il participe à la parade après la victoire en C1… Steve fut un « ambianceur » dans le vestiaire, faisant des blagues mais en subissant également de la part de ses coéquipiers. Dans la voiture l’emmenant à Glasgow pour un match de la sélection écossaise, ses acolytes (une sacrée triplette composée de Dalglish, Souness et Hansen) l’abandonnèrent dans la neige…Pareillement, à la suite de la démission de Dalglish, Hansen fit croire qu’il avait été nommé manager et qu’il désignait Nicol comme capitaine mais ce dernier ne se laissa pas prendre…Enfin, lors d’une party de Noël, un joueur arrive déguisé en membre du Ku Klux Klan. Il lui est retoqué que ce n’est pas possible à cause de John Barnes, à quoi le joueur masqué répond « C’est moi John Barnes !!! ». Les surnoms donnés aux joueurs témoignent également du climat festif qui régnait alors. Nicol était ainsi surnommé Bumper, Chico ou Chops (en raison de sa propension à dévorer des paquets de chips). Ian Rush, en référence à un but marqué de la tête à Bilbao, eut pour surnom Tosh en hommage à Toshack. Le regretté David Johnson fut surnommé « doc » en raison du stock de médocs dont il disposait… L’autobiographie de Nicol permet également de bénéficier d’un aperçu du fonctionnement de la sélection écossaise. Alex Ferguson, adjoint du sélectionneur Jock Stein, demanda ainsi aux joueurs écossais de Liverpool les moyens de neutraliser Ian Rush lors d’une confrontation avec le Pays de Galles. Dans un registre plus dramatique, Jock Stein mourra pendant un match avant la coupe du monde 86… Hillsborough fut une autre épreuve marquante, qu’il évoque tant en introduction qu’en conclusion de son ouvrage. Il ne fut plus le même joueur après la tragédie, accentuant son inclinaison pour la boisson. Il tenta d’évoquer le traumatisme avec son manager mais Dalglish, durement affecté lui aussi, ne fut pas en mesure de lui apporter les réponses espérées… Nicol fut alors, dans sa deuxième partie de carrière, le témoin du déclin de Liverpool, qui avait peut-être commencé dès l’ère Dalglish. Celui-ci comme entraîneur avait opté pour l’achat de joueurs directement aptes à évoluer en équipe première, alors que ses prédécesseurs préféraient généralement assurer la maturation de jeunes recrues, venant des divisions inférieures…Concernant Dalglish, il rappelle que ce dernier serait revenu à la tête de l’équipe si Liverpool avait attendu l’été, le temps de recharger les batteries. Il est pourtant assez indulgent avec Souness qui n’a pas réussi parce que les joueurs sous ses ordres n’étaient pas assez bons…Il eut également plus de mal avec la nouvelle génération et réagit à l’autobiographie de Fowler, qui regrettait que Nicol ne lui ait jamais parlé… Il reconduit son contrat fin 91 à 3.500 livres par semaine (on est encore loin du foot-business…) chez les Reds puis reçut un appel de l’ancien glorieux manager d’Everton Howard Kendall, qui lui proposa de rejoindre Notts County pour lui apprendre les ficelles du métier en tant qu’assistant. Malheureusement, Kendall fut viré après son arrivée, Nicol assumant temporairement une fonction d’intérimaire. Il eut recours à un préparateur physique pour retrouver une forme lui permettant de jouer en 1ère division, ce qu’il réalisa avec Sheffield Wednesday. Il avoue, à cette occasion, ne pas se souvenir avoir bu de l’eau lors de son passage à Liverpool… Il fut ensuite prêté à WBA suite à l’arrivée de Big Ron Atkinson et finit sa carrière anglaise à Doncaster Rovers avant de partir aux Etats-Unis pour devenir coach : Il fut nommé manager de l’année de la MLS sa première année et atteint quatre finales avec les New England Revolution mais qu’il perdit toutes…Il obtint la nationalité américaine en 2009 et devint commentateur sur ESPN. Sans aucun doute une légende du club, à laquelle Andy Robertson pourra prétendre prendre la suite.
  6. rafalabamba

    Documentaires

    Remontadas Le documentaire, que consacre Canal + aux « remontadas », même s’il reste assez classique dans sa présentation, détaillant une petite dizaine de ces renversements de situation, permet de donner quelques clés pour la réussite de cette manœuvre improbable. Il fait notamment la part belle au Liverpool Football Club, cité par deux fois pour le miracle d’Istanbul puis celui d’Anfield contre le Barca 14 ans plus tard…. Vladimir Smicer fait office de grand témoin pour le match contre Milan (ainsi, côté milanais, le malheureux Chevtchenko). Le joueur tchèque, en fin de contrat, ne pensait pas jouer cette finale si bien qu’il n’a pas demandé de places pour ses proches…Sans grand scoop, toutes les décisions de Rafa à la mi-temps (passage en 3/5/2 avec l’entrée de Didi Hamman) ainsi que le discours de Stevie G ont pu servir de catalyseur pour la remontée. Il porte l’accent sur le « YNWA » chanté, de manière différente, comme dans une église (la parade de Dudek, dans les prolongations, peut être aussi considérée comme quasi-miraculeuse…). Le milieu de terrain tchèque insiste sur l’énergie qui se dégage si prenante, qu’il ne célèbre quasiment pas son deuxième but… Pour le match contre Barcelone, le précédent de la remontada de la Roma l’année précédente ne doit pas être négligé, puisqu’après une première mi-temps relativement tranquille, toute l’équipe barcelonaise se disloque après le doublé de Gigi Wijnaldum. Comme le met en exergue Denis Troch, devenu « coach mental », « la peur se propage comme la gangrène »…Les supporters barcelonais regretteront d’ailleurs le manque d’attention et de caractère de leurs joueurs sur le 4ème but, qui n’ont manifestement pas retenu la leçon romaine… D’autres exemples sont relatés avec évidemment le parcours du Real en ligue des champions 2022 et l’importance historique de l’attaquant Juanito, à l’initiative de nombreux renversements de situation dans les années 80 pour la maison blanche… L’OM-Montpellier de 1998 vaut quelques expressions « fleuries » de la part des protagonistes : Courbis parlant à la mi-temps d’un match de pétanque tandis que Loulou Nicollin reconnaîtra, à la fin du match, « ça c’est des c*** »). La ligue des champions de Chelsea en 2012, le France-Ukraine de 2013 ou le Monaco-Real ont également les honneurs ainsi que le Bordeaux-Milan AC (qui a commencé à faire aimer le football à Alain Juppé…), le Barcelone-Metz de 1984 (Bernd Schuster a finalement offert des jambons à tous les joueurs, suite à ses déclarations « moqueuses » de l’aller) ou évidemment le traumatique Barca-PSG. Alors, au final, quelle est la recette pour une bonne remontada ? L’importance du stade, du public : Certaine pour Anfield ou Geoffroy-Guichard (de l’époque), moins évidente pour les stades espagnols. Pour Jacques Vendroux, l’avant-match a une importance primordiale. Le public doit y croire comme les joueurs, qui doivent sentir qu’il va se passer quelque chose ; Un état d’esprit conquérant : Il faut faire la première faute, remporter le premier contact et marquer rapidement, selon Luc Sonor ; La nécessité d’avoir un leader type Benzema ou Drogba mais également disposer d’un héros improbable à la Origi ou Sakho (pour l’équipe de France ou Liverpool contre Dortmund) ; La chance, comme la « passe décisive » de l’arbitre pour le 2ème but des girondins contre le Milan AC. Néanmoins, pour D. Troch, on ne peut travailler ou se focaliser uniquement sur la chance. En conclusion, la gestion des émotions semble primordiale puisque le cerveau vit une situation traumatique (une « coquille vide » pour Christophe Jallet). Comme le distingue bien Habib Beye, on peut être mentalement fort mais ne pas savoir gérer ses émotions. Le meilleur remède pour Drogba, pour qui le foot est l’école de la vie, est de battre les équipes qui vous ont traumatisé…Espérons que nos Reds appliquent ce judicieux conseil lors de la prochaine confrontation avec les Merengue…
  7. rafalabamba

    Documentaires

    Haaland, le choix de la PL Même si le sujet (choix du futur club d’Haaland) peut paraître assez convenu et « marketé », le documentaire, diffusé sur Canal +, permet de découvrir une partie de l’arrière du décor du monde merveilleux du foot-business moderne… Le document présente la « Team Haaland », composée par, outre le vigoureux avant-centre norvégien, son père (ancien footballeur pro passé par Manchester City…), son agent, le « sulfureux » Mino Raiola (qui décèdera avant la réalisation du transfert) et 2-3 personnes en charge de la logistique du joueur (notamment la préparation de ses repas pour un amateur de cœur et de foie…). Les critères du classement entre les clubs sont rapidement identifiés : la façon de jouer de l’équipe, l’histoire du club, l’ambiance du stade et le besoin d’un n°9. Curieusement, le critère de l’argent n’est pas présenté comme prépondérant (même si le joueur témoigne de sa volonté de vivre du foot…). De même, et surement de manière plus sincère, le critère de l’entraîneur n’apparaît pas primordial pour la bonne raison qu’un entraîneur peut changer rapidement (les supporters des Spurs ou des Blues ne contrediront pas ce point…). Suivant cette grille d’analyse, Manchester City, sans grande surprise, constitue assez rapidement la cible privilégiée, suivie du Bayern (avec l’ambiguïté persistante sur l’avenir de Lewandowski), du Réal et du PSG. Le poids de l’histoire et l’exemple du paternel emporteront assez rapidement la décision. Un parallèle étant établi avec le précédent transfert de Salzbourg à Dortmund, aucune mention de la possibilité de rejoindre Manchester United, fortement évoquée à l’époque, n’est faite. Il est vrai que les forts liens d’amitié du paternel avec Roy Keane ont vraisemblablement fait pencher la balance mancunienne en faveur du bleu plutôt que du rouge… Enfin, à l’instar des clubs latins, le documentaire fait part de la présentation aux supporters d’Haaland et Alvarez, une pratique à laquelle on échappe encore sur les rives de la Mersey…
  8. rafalabamba

    Fiches de lecture

    Un article dans le numéro de Marianne du 19 octobre 2022 « A Liverpool, winter is coming » relate une autre réalité de la ville avec l’initiative, lancée par les fans de foot, en liaison avec les paroisses « Fans supporting foodbanks ». Le contexte de la crise économique au Royaume-Uni avec une inflation supérieure à 10% et des prix de l’énergie en augmentation de 80% a motivé l’urgence d’une aide alimentaire puisque même des infirmières, par exemple, sont contraintes de venir dans les « foodbanks ». Autre illustration, les produits les plus recherchés pour les dons sont ceux qui ne nécessitent pas d’être chauffés afin d’économiser du gaz… Robbie Daniel, fan d’Everton (nul n’est parfait…), Dave Kelly ainsi que le Député Labour John Byrne, leader du « Enough is enough », mouvement en opposition aux Tories (dont le gouvernement, comme le démontre une enquête du Guardian, sous-dote financièrement les villes tenues par le Labour) sont à l’origine de cette brillante initiative, lancée en 2015, dont le réseau de collecte représente environ un quart de l’aide alimentaire du nord de la ville désormais. Cette initiative s’est diffusée en angleterre avec un réseau s’étendant à plus de 50 villes maintenant. De quoi redonner de la fierté aux supporters de foot !!!
  9. rafalabamba

    Fiches de lecture

    L'article de T. Andrei « Walls of fame », dans le So Foot de mai, consacré aux « murals » permet de mieux comprendre l'émergence de ce phénomène, qui offre désormais des parcours de balade intéressants dans les environs d'Anfield ou sur l'ensemble de la ville de Liverpool. L'origine date de la 2ème moitié des années 2010 avec la représentation de footballeurs pour décorer des chambres d’enfants, qui deviendra un réel business suite à une prise de contact avec un employé de West Ham, qui amènera le club à commander l'un des premiers projets de « murals » consacrés au football. MurWalls Ltd fut crée en novembre 2019, proposant des décorations pour les fans (enfants voire parents...) des Spurs, de West Ham et de Liverpool. Vint rapidement la crise sanitaire liée au Covid, limitant le développement de ce marché. C'est pourtant à cette époque qu'une discussion intervint avec les animateurs de The Redmen TV, qui commandèrent, par anticipation, une « fresque » d'Henderson soulevant le titre. Une fois réalisée, le capitaine des Reds vint la signer le lendemain et l'information fut reprise dans « Match of the day », ce qui assura la publicité nécessaire pour lancer la dynamique... Ce phénomène des murals à Liverpool est pourtant très récent, le seul mural existant au début des années 2000 étant consacré au Beatles. L'association « Fans supporting foodbanks » fut la première à commander un mural pour Trent Alexander Arnold réalisé en août 2019. C'est désormais à Liverpool que les « murals » sont les plus visibles avec des représentations de Dalglish, Carra, Stevie G, Van Dijk, Fowler, Clemence, Klopp, Salah, et bientôt Rush... D'autres murals existent en Angleterre comme celle de Rooney dans les couloirs de Wembley, Bellingham à Birmingham (à 17 ans en février 2021) et même de Sean Dyche à Burnley... Quels sont les ressorts de cette multiplication des murals ? Pour certains, cet outil rapide et pas cher (entre 5.000 et 25.000 livres) en comparaison des statues permet de récompenser le chemin parcouru par le « gars du coin » qui a réussi (vision « started from the bottom »). Pour d'autres, la motivation est quasiment-religieuse. « Les stades que l’on qualifie bien souvent de cathédrales prennent la place des lieux de culte. La prolifération des murals en est la suite logique. Les joueurs s’apparentent à des icônes religieuses. » analyse, par exemple, l'universitaire J. Cable. Plus prosaïquement, ces murals sont souvent financés par les clubs (commande de West Ham pour accompagner l'annonce du numéro de leur avant-centre) ou des sponsors (celle de Dyer par Nike ou de Maguire par Puma). L'influence sur le tourisme ne doit pas être déniée. Pour reprendre un des propos recueillis, « Un beau mur ne suffit pas. Il doit être instagrammable ». En conclusion, le journaliste revient sur le risque d'un courant artistique devenu mainstream et rappelle la durée de vie limitée des œuvres ; des graffiti ayant, par exemple, détérioré les murals consacrés à Kanté ou Ranieri à Leicester...
  10. rafalabamba

    Documentaires

    Liverpool Narcos Un autre aspect de la ville de Liverpool, moins connue que les Beatles ou le football : le trafic de stupéfiants... Le documentaire Liverpool Narcos consacre, en effet, trois volets respectivement au trafic d'héroïne, d'ectasy et de la cocaïne, qui se sont développés dans les années 80 au moment où Liverpool connaît une crise économique majeure sous le gouvernement Thatcher avec un taux de chômage de plus de 40%.... Liverpool, et surtout son port, constitue, en effet, un point d'entrée idéal pour le trafic des stupéfiants au Royaume-Uni. Si les épisodes sur l'héroïne et la cocaïne restent assez « classiques » avec l'émergence d'un grand ponte qui contrôle le trafic, l'épisode sur l'ectasy revient sur la « guerre des portiers de boîtes de nuit », acteurs principaux de ce trafic. Dans les années 90, il y eut plus de 80 fusillades et 5 morts en 18 mois pour prendre le contrôle ou garder sa part dans ce trafic ciblé sur l'accès aux boîtes de nuit. Comme le conclut le documentaire, le problème reste persistant en 2020, le Merseyside détenant le plus haut taux d'affaires de trafic de drogue du Royaume-Uni...
  11. rafalabamba

    David Moores

    Après Peter Robinson en début d’année, un autre dirigeant emblématique de Liverpool, David Moores, président du club de 1991 à 2007, vient de nous quitter à l’âge de 76 ans. Si Peter Robinson représentait l’âge d’or de LFC, notamment dans les périodes les plus glorieuses des années 70 et 80, force est de constater que David Moores incarnera plutôt une phase de déclin, malgré un palmarès non-négligeable composé de 3 FA Cup, 3 coupes de la ligue, d’une coupe de l’UEFA et évidemment d’une ligue des champions conquise de manière quasi-miraculeuse en 2005 à Istanbul… En effet, David Moores n’a pas réussi, contrairement à son rival mancunien, à faire prendre au club le tournant du foot-business des années 90, avec l’avènement de la Premier league, des droits télé et du merchandising. Outre l'immobilisme pour la construction d'un nouveau stade, l'illustration la plus symbolique de ce « surplace » sous sa présidence fut la fermeture des magasins du club le lendemain de la victoire en C1... Conscient néanmoins de ce retard, qui s’aggravait avec Manchester United, qui accumulait les titres sous l'égide de Ferguson, et avec l’avènement de Chelsea, David Moores commit sa seconde grande erreur en vendant le club aux deux escrocs américains, dont le nom ne mérite même pas d’être cité…Ce choix plus que malencontreux lui valut un certain ostracisme de la part des fans si bien que ce supporter des Reds se tint éloigné d'Anfield pendant 10 ans avant d’assister à un derby remporté 5 à 2 en décembre 2019… David Moores, neveu de John Moores, fondateur de Littlewoods, qui en fit une des familles les plus riches d’Angleterre, reprit le flambeau familial de la passion pour le foot sur les rives de la Mersey puisque la famille Moores posséda des parts dans LFC mais également Everton pendant plus de cinquante ans. John Moores fut ainsi deux fois président d’Everton dans les années 60 et 70. David Moores, plus rouge que bleu, prit, quant à lui, la présidence de son club de coeur en septembre 91, à l’âge de 45 ans, avec l’acquisition de 17.850 parts du club lui garantissant une majorité de 51%. David Moores s'y révéla un «traditionnaliste », proche des valeurs, inspirées de la « working class », du club malgré sa richesse personnelle, et particulièrement loyal (voire trop) avec ses managers. Il mit sûrement trop longtemps à se séparer de Souness. De même avec Roy Evans, son respect pour ce grand serviteur du club le conduit à ce modèle dysfonctionnel de « double manager » avec Houllier qui ne dura que quelques mois. Il proposa alors à Roy Evans un poste de directeur à club à vie, que ce dernier eut l'élégance de refuser... Pendant sa présidence, il resta volontairement dans l'ombre, donnant très peu d'interviews (une après le treble de 2001 mais pas après la victoire en C1 en 2005). Malheureusement, ces valeurs du « boot room », si opérantes dans les années 70's et 80's, ne fonctionnaient plus à partir des années 90's avec la montée en puissance de l'argent dans le monde du football. Liverpool n'avait plus les moyens financiers de ses concurrents. Le transfert de Dirk Kuyt pour 9 millions de livres en 2006 ne put ainsi se réaliser que grâce à un prêt de la famille Moores... Son échec à trouver un repreneur fiable (partagé certes avec Rick Parry mais également avec les 1.700 actionnaires qui ont accepté unanimement l'offre de rachat de G et H voire, pour les plus importants, comme Granada ou Steve Morgan, vivement encouragé pour retrouver leur mise) restera évidemment le principal point noir de sa présidence. Après Thaksin Shinawatra en 2004 ou la famille Kraft, l'offre de Dubai International Corporation fut rejetée ; David Moores craignant un investissement de court terme dans le club. Pressé par les travaux de construction du stade, il vendit le club en 2007 à G et H pour £174.1 millions ; les deux clowns américains étant alors identifiés comme des investisseurs de long terme, permettant de garantir que le club était dans de « bonnes mains »... Il émit ses profonds regrets sur ce choix dans une lettre au Times en 2010, dénonçant une époque où « les clubs de football sont en train de devenir une source de profit plutôt que de fierté ». Face aux accusations de ses détracteurs, lui reprochant de ne pas avoir regardé sur Google le « pedigree » des deux acheteurs, il rétorqua également que la solidité financière de ces derniers lui avait été garantie par la banque Rotschild. La présentation effectuée par son prédécesseur, John Smith, lors de son introduction à la présidence en 1991, résonne d'autant plus durement : « La famille Moores est un grand mécène du football sur la Merseyside. L'arrivée de David va laisser les prédateurs sur la rive »... David Moores laissera donc l'image d'un dirigeant un peu naïf, mal équipé pour le football moderne, mais qui ne doit pas faire oublier son profond amour pour le Liverpool Football Club...
  12. rafalabamba

    Fiches de lecture

    Interview Salah FF L’interview de Mohamed Salah, dans le France-Football de juin, n’est pas intéressante car elle dévoile les exigences liées au sportif de haut niveau. L’attaquant égyptien possède, par exemple, dans sa maison deux pièces consacrées aux appareils de musculation (qui lui garantissent de superbes « tablettes de chocolat ») et à la cryothérapie. On y apprend également qu’il est toujours à la recherche de la perfection, arrivant le premier à l’entraînement et partant en dernier. Il scrute sur Youtube les techniques pour s’améliorer afin de garantir le maintien de son niveau de performance au moins jusqu’à 35 ans (cela tombe bien vu le montant de la prolongation de contrat…). Son alimentation est très stricte avec une surveillance constante de son IMG et un régime alimentaire (brocoli, poisson, poulet, salade / 1 pizza 1 fois par mois) que ne partage pas forcément tous les supporters de Liverpool… Il pratique aussi la méditation 10/20 mn par jour et mentionne les bienfaits de la visualisation, qui lui aurait permis d’imaginer ses feintes et frappes pour son superbe but contre Manchester City à Anfield. S’inspirant constamment du conseil de Wenger « L’esprit d’un grand joueur est toujours au jeu, peu importe ce qui se passe », son hygiène de vie lui a permis de traverser une saison 22, où il a joué en moyenne un match tous les 4,4 jours avec une CAN en milieu de saison. Le reste de l’interview est plus classique avec un regret sur son classement au ballon d’or (7ème) et la mention d’une « belle relation avec Sadio », qui ne pourra se poursuivre que si Liverpool rencontre le Bayern en ligue des champions cette année… Article Libé 27 mai Entre Liverpool et l’Europe, une vieille histoire de coupe Dans la multitude d’articles qui ont précédé ou suivi la finale de la ligue des champions au Stade de France, l’article de Rico Rizzitelli dans le Libération du 27 mai « Entre Liverpool et l’Europe, une vieille histoire de coupe » sort du lot. Le journaliste y décrit les raisons de l’attachement du club de la Mersey aux coupes d’Europe et, d’une manière générale, de la ville au « grand large ». Comme le résume Bruce Groobelar, « Liverpool est, par essence, européenne dans le football comme dans la vie de tous les jours ». Peter Hooton, le chanteur des Farms, parle, quant à lui, d’une « mystique de l’ailleurs » tandis que Carra soulinge la présence de la mer. Côté football, pour Phil Neal, c’est Shankly qui donne le goût pour l’Europe au Liverpool Football Club. Il s’agit de jouer à l’anglaise dans les compétitions européennes et de développer un jeu continental dans la ligue domestique. Cet article permet surtout de retracer l’histoire d’une ville tournée vers l’international pour de bonnes raisons (carrefour commercial, spécialisé dans le négoce fluvial) ou de moins bonnes (port « négrier »), qui a fait sa fortune puis son déclin. Liverpool perdra ainsi plus de 100.000 habitants dans les années 70. S’en suivent des émeutes raciales en 1981 et la volonté assumée du gouverment Thatcher de paupériser une ville, jugée trop à gauche pour le pouvoir conservateur de l’époque. Le salut viendra de l’Europe avec des aides communautaires permettant de financer le renouveau de la ville, à l’image de la rénovation des docks. Puis vint le Brexit…
  13. rafalabamba

    Documentaires

    Blue Manchester Canal + poursuit sa tournée des documentaires sur les clubs majeurs de la Premier League avec « Blue Manchester » un documentaire « fait maison », avec la participation d’ex-joueurs francophones comme Kompany, Nasri ou Gaël Clichy, sur la saison 2011-12, où les « voisins brillants » de Manchester ont remporté leur 1er titre de champion depuis 1968. Le narratif reste très classique et retrace les principaux épisodes de la saison des Citizens avec un démarrage en trombe, symbolisé par le fameux 6 à 1 à Old Trafford et le fameux « Pourquoi toujours moi ? » de « Super/Crazy Mario », suivi d’une période plus difficile, à partir d’une défaite à Chelsea lors de la 15ème journée, qui voit les « Reds Devils » de Ferguson prendre huit points d’avance sur les « Blues » de Mancini. Il est vrai que la saison des Citizens est émaillée d’incidents ou de scandales à répétition : embrouilles, dès le début de la saison, entre Mancini et Tevez, qui conduira à son exclusion du groupe avant sa réintégration, frictions entre les anciens et les « nouveaux riches » recrutés avec les salaires proposés par les émiratis, clash entre Kolarov et Balotelli, dispute entre Mancini et Nasri juste avant le match retour décisif contre MU (le joueur sera cependant réintégré à la demande du président). Comme le résument les intervenants, Manchester City est, cette saison, une équipe de caractère, qui s’exprime mieux dans la conflictualité avec à sa tête un entraîneur connu pour son caractère cyclique… L’histoire se finit pourtant bien avec le but de Kompany contre MU à domicile (dans le même format que celui inscrit contre Leicester en 2019 qui priva Liverpool de la possibilité de remporter le titre) et surtout la remontée, lors de la dernière journée contre QPR (avec un but de Djibril Cissé) avec des réalisations à la 92ème et 94ème minutes (qui ont pu inspirer la remontée contre Villa cette année). Bref, un documentaire plaisant (MU privé du titre à la dernière minute, James Milner avec un maillot bleu) mais loin d’être inoubliable…Un vrai sujet aurait pu être d’appréhender la réaction des supporters historiques du club face à ce rachat par un Etat, qui veut en faire une partie de sa vitrine diplomatique….
  14. Etant en congés à l'étranger durant le WE de la KC et de l'AG, est-il possible de participer financièrement, avant ou après, à cette action de solidarité en faveur de l'Ukraine ? YNWA
  15. Un de ses fans en Islande va être content....
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