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rafalabamba

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Tout ce qui a été posté par rafalabamba

  1. rafalabamba

    Fiches de lecture

    Make us dream de John Gibbons et Neil Atkinson Voilà un livre qu’il m’a fallu pratiquement cinq ans pour lire ou plutôt entamer…En effet, John Gibbons et Neil Atkinson, soutenus par une série de contributeurs du podcast Anfield Wrap, reviennent, dans cet ouvrage, sur la saison 2013/14 à travers une série de chroniques rédigées à l’issue de chaque match… Bien évidemment, la saison 2013/14 fut l’année où Liverpool s’est rapproché le plus près du titre tant convoité de champion d’angleterre jusqu’à deux journées de la fin avec le dénouement connu de tous, qui fut d’ailleurs plus épique que celui de 2019 où les deux formidables machines coachées par Guardiola et Klopp, déjà lancées durant toute la première partie de saison, n’ont quasiment rien lâché pendant trois mois… Dès l’introduction, les auteurs citent Brendan Rodgers, qui, suivant ses dires, savait que le titre échapperait à Liverpool dès l’expulsion de Jordan Henderson à la fin de la superbe victoire contre le City de Pellegrini « Je ne pouvais le remplacer. Ce qui compte c’est d’avoir fait rêver…». La saison avait débuté dans l’autre hémisphère par un match amical en Australie devant plus de 95.000 fans des Reds, entonnant notamment un inoubliable YNWA. Il faut également se souvenir que l’avant-saison avait été essentiellement animé par les envies de départ (à Arsenal) du « cannibale » Luis Suarez, suspendu pour les six premiers matchs de la saison… Il revint ainsi à Daniel Sturridge d’embrasser le costume du sauveur et également de buteur permettant à Liverpool de lancer positivement sa saison par une victoire lors du match d’ouverture, marqué également par l’arrêt d’un pénalty en fin de match par le nouveau gardien Simon Mignolet. Cette victoire pouvait être interprétée comme un bon présage, puisque Liverpool n’avait remporté qu’une seule victoire dans les matchs d’ouverture des dix précédentes saisons…. Même après le retour d’un Luis Suarez flamboyant à l’automne (cf ses prestations contre Norwich, West Ham ou les Spurs avec la démolition 5-0 à White Hart Lane), Daniel Sturridge connaîtra sa meilleure saison de footballeur, miraculeusement épargné par les blessures, qui jalonneront la suite de sa carrière, puisqu’il réussit notamment à marquer pendant 7 matchs consécutivement en janvier et février 2014…. Dans le contraste avec la carrière actuelle de certains joueurs, il est intéressant de noter la crainte qu’inspire Benteke aux chroniqueurs d’Anfield Wrap, comparé à de la kriptonite pour la défense des reds…La suite de sa carrière, et notamment sa saison sous un maillot rouge, relèvera plutôt du « pétard mouillé »… De même, Dejan Lovren, sous les couleurs de Southampton, inscrira le but victorieux, infligeant à Liverpool sa première défaite à domicile en septembre (après pourtant une victoire probante contre le MU de Moyes). Pareillement, un certain James Milner entrera pour Manchester City lors de la « finale » gagnée à Anfield. Enfin, les contributeurs d’Anfield Wrap soulignent l’importance de Raheem Sterling et prédisent qu’il sera l’homme fort de Liverpool dans les prochaines années… La première partie de saison, malgré quelques défaites en plus à Hull ou à Arsenal, permit à Liverpool, qui ne disputait pas de compétitions européennes, d’atteindre la tête de ligue à Noël avant de chuter deux fois à l’extérieur contre City et Chelsea à la fin de l’année. La présence de Brad Smith comme remplaçant pour le match contre Chelsea illustre d’ailleurs le manque de profondeur du banc, qui coûta si cher en fin de saison… La période du mercato d’hiver permit d’ailleurs d’entendre, pour la première fois sur les rives de la Mersey, le nom d’un certain Mohamed Salah, qui ira finalement à Chelsea en raison d’une indemnité de transfert jugée trop chère par les dirigeants…Les auteurs s’étonneront d’ailleurs que Liverpool accepte, en fin de mercato, de verser un prix similaire pour un ailier ukrainien, dont le transfert ne put se réaliser dans les délais…Le banc de Liverpool fut donc composé jusqu’à la fin de saison par Aly Cissokho ou Iago Aspas (avant son émergence en Espagne)… La victoire à Stoke 5 buts à 3 servit de détonateur pour relancer la saison des Reds, qui se poursuivit par des démonstrations de force contre Everton, Arsenal et ses inoubliables vingt premières minutes, Manchester United (victoire 3 à 0 à Old Trafford) ou, à nouveau, les Spurs à domicile avant de culminer par une victoire apparemment décisive contre les Citizens… Il y eut quelques ratés (dont l’erreur de Kolo Touré, dont le rôle de motivateur dans le groupe est toutefois souligné, dans la surface coûtant le nul sur la pelouse de West Bromwich Albion) mais Liverpool s’inscrivait clairement dans la marche pour le titre, à l’instar de la joie exprimée par les supporters lors de la victoire à Fulham dans les dernières minutes grâce à un pénalty de Stevie G… Puis vint le « match du titre » contre Chelsea et la fin définitive des espoirs avec la remontée de trois buts de Crystal Palace sur son terrain… Pourtant, cette saison fut, pour John Gibbons, qui avait assisté à la finale à Istanbul et aux trois finales de 2001, sa meilleure saison en tant que supporter avec le doux sentiment que tout devenait possible dans le rêve d’un titre de champion d’angleterre, rendant ainsi agréable un lever à quatre heures du matin pour se rendre à Norwich… On ne peut que se retrouver cette année dans le comportement des auteurs, qui étaient devenus des spécialistes des équipes luttant pour le titre, chaque supporter des Reds ayant analysé, durant cette saison 2018/19, le calendrier de City, en espérant un faux-pas qui ne viendra pas… Au final, cette saison 2013/14 fut plus « romantique » avec des rebondissements et une véritable « balle de match » pour Liverpool à quelques journées de la fin du championnat, ce qui n’arriva pas finalement en 2018/19 avec le sans-faute de l’équipe de Guardiola. Paradoxalement, cette saison, que j’ai vécue en tant que supporter « angoissé » uniquement pour le championnat (en espérant, par exemple, lors de mon déplacement à Munich, que les Reds se fassent sortir pour bénéficier d’un avantage de fraîcheur sur les Citizens…) sera vraisemblablement remémorée pour le parcours en ligue des champions et notamment ses deux derniers matchs, cumulant histoire et victoire… En attendant un nouvel (trentième) essai pour ramener le n°19….
  2. rafalabamba

    Tommy Smith

    Pour nuancer un peu cet hommage, les biographies de certains anciens joueurs soulignaient son fort caractère voire une personnalité conflictuelle (cf relations avec E Hugues) et sa "faible appétence pour la diversité" (formulation "diplomatique") (cf ses relations "compliquée" avec howard Gayle).
  3. Concernant un joueur-culte que j'ai un peu négligé en raison de sa fin de carrière, bel article de Rico Rizzitelli dans le So foot de mars à l’occasion de la sortie de sa biographie Life in a jungle de Bruce Grobelaar, dont l’histoire dépasse ses différentes bouffonneries et la fameuse séance de spaghettis legs de la finale de C1 de 1984 gagnée à Rome contre la Roma : Il se révèle, en effet, le portier le plus titré de l’histoire du LFC (13 trophées dont 6 titres de champion), même s’il fait preuve d’une certaine arrogance en réclamant la place du grand Ray Clemence dès son arrivée ; Il a débuté comme gardien en Rhodésie où il fut surnommé « Jungleman » puis a exercé en Afrique du Sud et au Canada avant de tenter sa chance en angleterre ; Ses débuts avec Liverpool furent difficiles. Bob Paisley mit rapidement les choses au clair. « En amérique, ils sont là pour distraire. Nous ici on est là pour gagner. Si tu ne joues pas mieux, tu vas repartir pour Crewe (son précédent club en D4 anglaise)…» Le légendaire Ronnie Moran savait remettre également les joueurs à leur place en déposant les médailles de champion au milieu de la salle de massage et en déclarant « Si vous pensez la mériter, venez la prendre » (sic) Il se confronte à un vestiaire compliqué entre les écossais, les anglais et les étrangers mais « avoir fait la guerre (dans sa jeunesse au Zimbabwe) m’a permis de m’adapter… » Il connut les catastrophes du Heysel « C’était pire que la guerre. On avait un goût de cendres dans la bouche» et d’Hillsborough « Un bruit que je n’oublierai jamais »… Sa fin de carrière fut ternie par des allégations de matchs arrangés avec les triades de Hong-kong. Il bénéficia néanmoins d’un non-lieu à la suite de deux procès mais finit ruiné suite à un procès contre un tabloïd. Un personnage donc « larger than life » mais également sous le masque du clown « un gars compliqué à lire » pour son ancien coéquipier David Fairclough…
  4. rafalabamba

    Fiches de lecture

    Belle initiative qu’a eue le site internet de la BBC de recueillir les témoignages de différentes figures emblématiques du « peuple rouge » dans l’attente d’un hypothétique 19ème titre de champion d’angleterre, à la veille du match contre Southampton : George Sephton, la voix d’Anfield, confirme que le mot obsession n’est pas galvaudé et souligne le contraste avec l’époque où gagner le titre était devenu une routine pour les supporters des Reds… Il serait d’ailleurs content de remporter un nouveau titre avant de mourir (sic). Si cela arrivait, il prévoit d’ailleurs d’installer un lit de camp à Anfield car il ne rentrera pas chez lui le dimanche 12 mai... Paul Tremarco, le gérant du pub The Arkles et qui possède un abonnement au club depuis 45 ans, regrette de ne pas avoir assez profité des périodes fastes. Maintenant, tout est différent et tourné vers l’agent. Gagner le titre en 2019 serait néanmoins meilleur que le 1er titre de Shankly ou la 1ère victoire en C1. Il prévoit que son pub affichera complet à partir de 9 heures du matin avec plus de 200.000 personnes à Liverpool en plus des 53.000 heureux spectateurs si le dernier match du championnat est décisif… Tage Herstad, norvégien expatrié et co-propriétaire de l’hôtel TIA trouve les gens en ville heureux mais tendus. Cette angoisse est quasiment perceptible dans le stade. Un nul ou une défaite et tout sera perdu… Son stress s’accrut paradoxalement avec la défaite de City contre les magpies, qui l’aidait à matérialiser son rêve…Même s’il admet que City est vraisemblablement la meilleure équipe du championnat, il conserve l'espoir et continue d’y croire. Les Lawson, président de la Merseyside branche et qui assiste à tous les matchs à domicile depuis la saison 1976-77, lui aussi déplore que gagner le titre à la grande époque n’était pas aussi apprécié qu’il aurait dû l’être. Pour savourer la victoire, il faut expérimenter la défaite. Andy Heaton, un des auteurs du podcast Anfield Wrap, ressent une pression différente de celle 2014 car Liverpool est dans la course depuis le début du championnat mais avec une équipe différente, non construite sur du sable comme sous Brendan Rodgers et disposant de réelles fondations. La course au titre est la seule chose à laquelle il pense au point d’en devenir nerveux. Des sentiments que ne peuvent que partager tous supporters des Mighty Reds depuis plusieurs mois et qui vont encore s’accroître dans le « money time » de ces prochaines semaines…
  5. rafalabamba

    Fiches de lecture

    Dans la dernière newsletter du CIES, un classement des équipes dont les effectifs sont les plus valorisés, qu'on n'espère ne pas retrouver puisque Liverpool est 2ème (1387 M€) derrière Man City (1458 M€).... Barcelone, les spurs et MU complètent le panel. Approche un peu biaisée puisque la comparaison s'effectue par rapport aux dépenses (964 M€ pour City / 659 M€ pour Liverpool) sans prendre en compte les ventes : Dans ce cadre, l'OL, la Real Sociedad, Naples ou Leipzig sortent leurs épingles du jeu...
  6. rafalabamba

    Fiches de lecture

    Article intéressant dans l'Equipe de G. Fleurot dimanche dernier prenant l'angle d'un MU, symbole du foot-business avec des joueurs flamboyants type Ronaldo ou Zlatan, vs Liverpool un club authentique, s'appuyant sur des supporteurs loyaux, issus des classes populaires, et des joueurs discrets comme J. Milner ou J. Henderson : - MU est devenu le 1er superclub avec son trio magique composé de Law/Best/Charlton et sa victoire en C1 en 1968. La haine pour MU des autres supporters s'est immédiatement installée, étant reproché au club mancunien l'exploitation de la tragédie de Munich pour se créer une identité artificielle; - Les succès de Liverpool dans les 70-80's ne suscitent pas autant de haines, Liverpool étant perçu comme un club anti-glamour, se focalisant uniquement sur le terrain... - MU s'est lancé sans hésitation dans le capitalisme décomplexé avec une entrée en bourse en 1991 et l'ouverture d'un mégastore en 1994 et une politique agressive de sponsoring (pendant ce temps, Liverpool ouvrira un Mac do à Anfield en 1995, qui sera fermé quelques années plus tard...) - Dans les dix dernières années, Liverpool copie, comme les autres clubs anglais, les recettes commerciales de MU avec notamment une augmentation du prix des billets... - Le paradoxe est que Liverpool ait réussi à conserver une image de club authentique, alors qu'il y a autant de touristes à OT qu'à Anfield; - Liverpool est le club qui atteint le plus d'opinions positives (33%) tandis que MU a un fort taux d'opinions négatives (dû également à sa position dominante dans les vingt dernières années sous Ferguson). - Quelques chiffres pour finir : Chiffre d'affaires 666 M€ MU / Liverpool 542 M€ - Nombre de fans-clubs officiels 220 MU / 288 Liverpool - Nombre de suiveurs sur les réseaux sociaux 121 M MU / 56 M Liverpool
  7. rafalabamba

    Fiches de lecture

    Lecture un peu tardive du So Foot de décembre 2018 (Diego entraîneur au mexique en couverture), avec un certain nombre de connexions avec Liverpool : - Dans son interview, Sakho ne revient pas sur son passage à LFC; - Dans l'article assez émouvant sur Sala, Liverpool, comme l'équipe de France de football, est cité comme un exemple du retour à un football plus direct. Je ne suis pourtant pas convaincu que le regretté avant-centre argentin aurait trouvé sa place dans le système de Klopp... - SG Eriksson révèle sa passion pour Liverpool, qui, il me semble, n'avait pas été "médiatisée" durant son passage à la tête des 3 Lions. On apprend également, durant l'interview, que Rafa Benitez a séduit son épouse en lui expliquant le fonctionnement du 442 avec une salière et une poivrière - L'article sur la reprise des girondins de bordeaux par un propriétaire américain présente certaines analogies avec la situation connue sur les bords de la Mersey depuis une dizaine d'années. A titre de comparaison, la vente de l'Inter s'est effectuée à hauteur de 270 M€, celle du Milan AC supérieure à 500 M€ alors que les propriétaires américains de LFC auraient refusé une offre de rachat de 700 M€. MU serait, quant à lui, valorisé à 2Mds - Enfin, dans son interview, le rappeur Youssoupha rappelle sa passion pour Liverpool, qui lui "a causé des soucis" ces dernières années...
  8. La venue de David Fairclough, lors de la dernière assemblée générale de la “French Branch”, a rappelé l’existence dans le folklore du monde du football et plus particulièrement de celui d’Anfield d’une catégorie particulière de joueurs, le joueur-culte ou « cult player » pour nos amis anglophones… C’est une catégorie, en effet, étrange et particulièrement difficile à définir puisqu’elle rassemble des profils aussi différents que Jerzy Dudek, Alan Kennedy, Joey Jones, Titi Camara ou Eeeeegor Biscan… Qu’est-ce qui fait qu’un joueur devient culte pour le public d’anfield et bénéficie d’un attachement un peu irrationnel de la part du public, qui n’est pas directement lié à ses qualités footballistiques ? On serait tenté, dans un premier temps, de définir le joueur-culte par opposition, par ce qu’il n’est pas pour ensuite chercher à le caractériser par différents paramètres susceptibles de le faire entrer dans cette catégorie mystérieuse et enviée… Tout d’abord, il paraît plus aisé, dans un premier temps, de définir le joueur-culte par ce qu’il n’est pas : Un joueur-culte n’est évidemment pas une légende, un top player, sublimant les foules par ses qualités footballistiques. En ce sens, des figures historiques particulièrement populaires et adulées du côté d’Anfield comme la muraille écossaise Alex Raisbeck, le légendaire gardien Elisha Scott, l’attaquant Albert Stubbins ou l’énergique Emlyn « Crazyhorse » Hugues ne paraissent pas devoir être rangées dans la catégorie des joueurs-cultes au regard de leurs qualités reconnues de footballeur de haut niveau. Pour devenir un joueur-culte, il convient donc de ne pas être trop doué footballistiquement parlant. Inversement, le joueur-culte ne doit pas être non plus d’une totale médiocrité avec un ballon dans les pieds (ou les mains pour un gardien…). Ils rejoindraient alors la sinistre cohorte, faisant régulièrement l’objet de classements dans les journaux spécialisés ou les fanzines, des pires joueurs à avoir porté le maillot des Reds en raison de leurs piètres qualités footballistiques (Torben Piechnik, Philip Degen, Anthony Ventre ou Paul Konchesky) voire comportementales (Charles-hubert Itandje, Neil Ruddock ou El-Hadj Diouf). On peut d’ailleurs, à ce titre, se demander si Bruce Grobbelaar n’a pas perdu son statut de joueur-culte, dû notamment à ses arrêts spectaculaires, son interaction avec le public et symbolisée par la fameuse séance de « spaghettis legs » lors de la finale de la coupe d’Europe des clubs champions contre la Roma en 1984, avec les soupçons lancinants de corruption à l’occasion de paris sportifs qui ont entravé sa réputation depuis quelques années. Enfin, tel Monsieur Lapalisse, il est également important de rappeler que, pour devenir un joueur-culte, il faut savoir sortir de l’anonymat du joueur moyen, ni trop bon, ni trop mauvais, passant quelques saisons sur les bords de Mersey avant de poursuivre leurs chemins dans d’autres stades d’Angleterre, d’Europe voire du monde (Jan Krompkamp ou Stephen Wright par exemple). Après cette brève définition par la négative, il convient maintenant de s’intéresser à ce qui fait qu’un joueur ni très bon, ni très mauvais, ni anonyme devient, de manière parfois irrationnelle, un joueur-culte chéri de la foule d’Anfield et souvent moqué par les supporters adverses… Le premier facteur qui vient à l’esprit est l’engagement, la générosité « hors-norme » démontrés sur un terrain capable de compenser certaines défaillances footballistiques. L’exemple d’Erik « Mad » Meijer est, à cet égard, emblématique puisque cet attaquant néerlandais, pas forcément le plus talentueux, se démenait comme un forcené sur un terrain lors de ses rares titularisations dans les premières années de l’ère Houllier. Dans un autre registre, Gerry Byrne, qui joua la finale de la Cup en 1965 avec la clavicule brisée, constitue également une référence en la matière. Durant les « vingt glorieuses » de l’ère Shankly-Paisley-Fagan, des joueurs comme Steve Nicol ou Joey Jones pouvaient aussi prétendre appartenir à cette catégorie. On se souvient notamment de Joey Jones pour ses tacles rugueux et surtout la fameuse bannière accompagnant l’épopée de 1977 « Joey ate the frogs legs (St Etienne), made the swiss Roll (Zurich), now he’s munching gladbach !!! ». Parallèlement, Joey Jones n’hésitait pas à déclarer : “J’ai toujours senti que je représentais les lads du Kop sur le terrain ». Dans la dernière décennie plus aseptisée du foot-business, Dirk Kuyt peut figurer comme l’archétype de ce joueur combatif et valeureux, pas le plus doué techniquement mais qui se battait sur chaque ballon…. L’investissement peut être physique mais également moral. Le fait que Titi Camara joua à Anfield en octobre 1999 contre West Ham le soir de la disparition de son père, et qu’il marque le seul but du match l’a fait entrer dans la catégorie des joueurs-cultes même si la suite de sa carrière sous un maillot rouge fut brève et relativement anecdotique… Dans un versant moins tragique, l’attachement de Daniel Agger pour le club, symbolisé notamment par ses tatouages, et sa grande affinité avec les supporters, l’a sûrement inscrit, malgré de nombreuses blessures, dans le panthéon des joueurs-cultes de Liverpool… Un autre facteur d’identification d’un joueur-culte réside dans un moment particulier liant le joueur à l’histoire du club, qui passe souvent par un but dans un match à enjeu. On pense évidemment au but marqué par Alan Kennedy en finale de la C1 contre le Real Madrid en 1981 ou le « ghost goal » inscrit par Luis Garcia contre Chelsea en demi-finale de la ligue des champions en 2005. Une certaine roublardise n’empêche en rien de devenir un joueur-culte… Les buts inscrits en 2001 par Gary Mc Allister contribuèrent à l’établir comme un joueur-culte du côté de la Mersey, même s’il n’est resté que deux ans après une riche carrière dans différents clubs de Premier League. On ne peut que se souvenir du but sur coup-franc marqué dans les derniers instants d’un derby à Goodison en 2001, ouvrant les portes à une qualification en ligue des champions et à un fabuleux treble grâce notamment au « but en or » en finale de coupe de l’UEFA contre Alaves marqué par Gary Mac… Les buts « à la dernière minute » permettent souvent à leurs auteurs de pouvoir prétendre figurer dans la catégorie des joueurs-cultes. C’est le cas de Yossi Benayoun, qui, outre son but vainqueur à Santiago Bernabeu, avait inscrit à Fulham en 2009 dans les derniers instants de la rencontre, le « but de l’espoir » prolongeant le rêve d’un titre qui ne viendra pas, voire de Ragnar Klavan, le défenseur central estonien décrochant la victoire contre Burnley dans les dernières minutes de jeu… Le but n’est cependant pas un passage obligé pour accéder à l’imaginaire des scousers surtout pour un gardien de but : Jerzy Dudek, à la suite de Bruce Grobelaar, s’est illustré par sa gestuelle lors de la séance de tirs aux buts victorieuse de l’inoubliable finale de 2005 contre le Milan AC, après avoir procédé à un arrêt miraculeux face à Chvetchenko… Les joueurs du cru bénéficient également d’un a priori favorable pour devenir un joueur-culte. Le deuxième passage de Robbie Fowler sur les rives de la Mersey peut illustrer ce propos. « God », indubitablement une légende lors de ses débuts sous le maillot de Liverpool, s’est rapproché du statut de joueur-culte lors de son retour de 18 mois sous Rafa Benitez : Je me souviens notamment d’un match contre Arsenal en février 2006, où mes voisins scousers ne pouvaient s’empêcher d’encourager Fowler par des « Come on Robbie » ou « Well done Robbie » dès que le ballon arrivait dans un rayon de 10 mètres de l’ancienne terreur de Toxteth, même si son influence sur le jeu restait parfois limitée… Neil Mellor, qui a aussi marqué des buts importants pour donner la victoire contre les invincibles d’Arsenal ou accompagner la « remontada » contre Olympiakos, peut aussi figurer dans cette catégorie. Le dernier facteur objectif à citer, certes plus relatif par rapport aux trois précédents, est constitué par le décalage entre le niveau supposé du joueur et la performance atteinte. L’exemple le plus parlant réside dans la trajectoire de Djimi Traoré, qui a débuté comme titulaire lors de la fameuse finale de ligue des champions de 2005 tout en ayant régalé, la même année, les supporters adverses et les commentateurs d’un fabuleux retourné contre son camp, éliminant de fait Liverpool de la FA Cup dès son entrée dans la compétition… Enfin, reste un dernier facteur qui tient de l’irrationalité conduisant certains joueurs, qu’aucune qualité ou fait marquant ne prédisposaient à cet honneur, à devenir cultes aux yeux du public d’Anfield. Le cas le plus symptomatique est celui d’Eeeegor Biscan, qui fit une honnête carrière sous Houllier mais fut surtout adulé, notamment au sein de certains fanzines comme un joueur-culte : Est-ce un caractère original ou une réputation supposée d’homme à femmes qui a conduit le croate à devenir la référence des joueurs-cultes ? Le mystère reste entier… Dans la même logique, Kolo Touré a bénéficié d’un fort capital de sympathie, exprimé, à certaines occasions, et notamment dans une chanson-culte, accompagnée d’une chorégraphie détonnante reprise par les joueurs en fin de saison…Même s’il n’avait plus ses qualités de joueur du temps d’Arsenal, son rôle dans le vestiaire et ses intérims de qualité dans la défense de Liverpool (avec néanmoins quelques mémorables boulettes) ont pu lui valoir ce statut de joueur-culte… En conclusion, il convient de s’interroger pour savoir qui, au sein de l’équipe actuelle, est le plus prédisposé à devenir un joueur-culte. L’équipe assemblée par Jürgen Klopp étant désormais majoritairement composée de tops players, je miserais sur un trio composé de James Milner, au regard de son investissement démontré dans pratiquement toutes les positions sur un terrain, Andy Robertson, le « local lad » à la mentalité exemplaire et enfin Divock Origi pour son but à la dernière minute dans le derby contre Everton… Bien évidemment, le joueur, qui, même par l'intermédiaire rebond malheureux, inscrirait le but garantissant aux Reds le n°19 aurait vocation à entrer directement au panthéon des joueurs-cultes et au panthéon tout court !!!
  9. J'ai été surpris de ne pas retrouver Liverpool dans la liste établie par l'observatoire du football CIES des 50 clubs les plus "formateurs" en Europe : - les équipes formatrices sont celles où les joueurs ont évolué au moins trois saisons entre 15 et 21 ans; - le classement est basé sur le nombre de minutes disputées dans des rencontres du big 5 pendant les cinq dernières années Barcelone, le Real et L'OL occupent le podium (avec MU 4ème). Tout le gotha anglais, européen et sud-américain est présent sauf Liverpool
  10. Venant de regarder ce reportage, je m'attendais à pire, au regard des commentaires repris ci-dessus... Malgré quelques raccourcis et approximations, imposés par le format "grand public" et synthétique, on retrouve, notamment pour un supporter qui a commencé à suivre les Reds au début des années 80 : - ce sentiment d'invincibilité dans les 80's, où le titre était quasi-garanti au moins une année sur deux : Comme le résumait le grand Bob, "Moi aussi, j'ai connu des temps difficiles : Une fois, on a été second !!!" - la chute liée à l'impossibilité de prendre le virage du foot-business et à préparer la fin du cycle Dalglish (qui aurait d'ailleurs consister à laisser Dalglish "souffler" un an ou deux et retrouver le succès comme il l'a fait à Blackburn...) - les tentatives ratées de 2002 et 2009 (qui d'ailleurs n'en étaient pas, Liverpool n'ayant jamais eu la "balle de match" contre Arsenal ou MU durant ces saisons) et évidemment de 2013-14, symbolisée par la glissade de Stevie G contre Chelsea (même si pour moi la "cagade" de Kolo Touré dans la surface de WBA, privant les Reds de deux points, est tout aussi fautive...) - l'attente désespérée du n°19 de la part du peuple rouge, illustrée par l'anxiété et quelque part l'apathie du public à Anfield contre Leicester (composée pourtant un mercredi soir de véritables scousers et non de ces affreux "out-of-towners"...) On peut évidemment regretter les complaisances envers les personnalités interviewées : - Rick Parry était celui qui devrait permettre à Liverpool de rattraper son retard dans le domaine du merchandising sur son voisin mancunien, de construire un nouveau stade (on nous explique d'ailleurs qu'il était impossible, il y a vingt ans, d'agrandir Anfield situé dans une zone résidentielle...) et à conseiller la revente du club aux deux "escrocs-clowns" H et G... - Gérard Houllier : Outre la méconnaissance du nombre de victimes d'Hillsborough, le parcours d'Houllier en championnat est jugé comme celui du renouveau tandis que celui de Benitez, au moins équivalent voire supérieur (sans parler de l'Europe...) est fortement décrié... Quand on a atteint un certain âge , on ne peut enfin que s'associer à la remarque d'un supporter à la fin disant qu'il aimerait avant de monter au ciel reconnaître le bonheur de voir Liverpool champion... Une nouvelle soirée de souffrance dès demain soir contre West Ham...
  11. rafalabamba

    Fiches de lecture

    Lecture intéressante de Les Parrains du foot de M. Grégoire, B. Kemmet et S. Sellami, qui montre l'influence du grand banditisme (avec les "Old School" et la nouvelle génération (comme à la French Branch...)) sur le fonctionnement d'un certain nombre de clubs de foot, plutôt d'ailleurs situés dans le Sud de la France : paris sur des matchs mineurs, proximité avec certains joueurs ou leurs agents, influence sur les équipes dirigeantes... Vu les sommes en jeu, encore plus conséquentes en Angleterre qu'en France, il serait intéressant de connaître le poids du milieu local sur certaines équipes de premiership ou championship...
  12. En balade dans le pays basque espagnol durant ces fêtes de fin d'année, je suis tombé à Vitoria-Gateiz sur le stade de la ville, qui abrite une équipe bien connue des supporters des Reds depuis la finale UEFA 2001 : Alaves (avec un maillot, à l'époque, assez proche de celui de Boca juniors actuellement...). Un tifo sur les abords du stade m'a rappelé que l'entraîneur de l'époque s'appelait "Mané", nom qui appelle donc plutôt des bons souvenirs sur les bords de la Mersey....
  13. Pour les abonnés à la version digitale de RAOTL en France, le download fonctionne-t-il sur issuu ? Pour ma part, JJP m'envoie très gentiment un pdf car je n'arrive pas à télécharger le dernier numéro depuis le début de cette saison...
  14. Travail qui s'annonce très intéressant : Je serai preneur du produit final (s'il est écrit en anglais ou en français...) et de références bibliographiques. J'ai été un peu embêté pour répondre à la question pour savoir si regarder un match de Liverpool était un plaisir. Paradoxalement, pour moi cette année, c'est plutôt une souffrance au regard des espoirs suscités par cette exceptionnelle première partie de saison et l'attente quasi-trentenaire du n°19... J'en suis venu à regarder les matchs en différé pour pouvoir arriver, suivant les scénarios du match, plus rapidement au dénouement...
  15. David Fairclough, dans son autobiographie, confirme que Keegan avait été bien proposé à Paisley suite à son passage à Hambourg. Une attaque Dalglish / Rush / Keegan n'aurait pas eu à rougir face à Mané / Salah / Firmino....
  16. rafalabamba

    Fiches de lecture

    Supersub par D. Fairclough En complément de la riche intervention donnée par David Fairclough devant un auditoire fourni de membres de la « French Branch » à l’occasion de l’assemblée générale du 8 juillet, son autobiographie, intitulée sans grande surprise « Supersub » et préfacée par Gérard Houillier, vient ajouter quelques précisions au parcours de ce joueur, qui, en huit ans sous les couleurs de Liverpool, a effectué 154 apparitions, dont 62 comme remplaçant, marqué 55 buts et remporté 4 championnats, 2 C1, 1 C3 et une coupe de la ligue… A l’instar de son speech à l’AG, on perçoit assez rapidement le ressentiment envers Bob Paisley, qu’il juge lâche (Uncle Bob faisait passer des infos sur la composition de l’équipe par l’intermédiaire de son grand ami Michael Charters, journaliste au Liverpool Echo sans en informer le joueur concerné) et borné… Les incompréhensions avec son manager sont multiples le long de sa carrière sur les bords de la Mersey : En 1977, malgré son éclosion au haut niveau (7 buts en 14 rencontres pour aider à gagner le championnat et la C3 lors de la saison 1975-76 puis son fameux but contre Saint-Etienne le 16 mars 1977), il n’est pas sélectionné pour la finale de la Cup contre Manchester United avec la perspective de la finale de la C1 quelques jours plus tard, qu’il verra du banc des remplaçants (il participera, en revanche, à la finale en 1978)… Quand il est prêté en 1982 à Toronto, il apprend qu’une option d’achat est incluse contre sa volonté…Son départ de Liverpool sera finalement acté suite à une phrase reprise dans les journaux mal interprétée par Paisley (« Je ne dois rien à Liverpool » bien qu’il ait précisé avant que Liverpool ne lui devait rien non plus…). En revanche, ses relations sont très bonnes avec les autres membres du Boot Room (Roy Evans notamment). Il souligne d’ailleurs l’importance de Ruben Beunett ou de Tom Saunders dans son développement. Comme d’autres footballeurs de l’époque (Howard Gayle notamment), il n’est pas très élogieux envers Tommy Smith, à qui un comportement déplaisant envers les jeunes voire raciste est reproché… Cette autobiographie permet également de retracer la frustration du jeune joueur prometteur mais remplaçant, barré, à l’instar de Solanke aujourd’hui, par des titulaires indéboulonnables. Il y avait, en effet, peu de rotation dans les équipes, les titulaires préférant jouer blessés par peur de perdre leur place et de ne pas revenir dans l’équipe-type. Comme répondait Shankly parfois par boutade : « Quelle est la composition de l’équipe ? la même que l’année dernière… ». Ce n’est qu’en 1967 que fut introduite la possibilité de changement pour raisons tactiques et non uniquement sur blessures. Ce livre reste l’évocation du parcours d’un bon joueur de football (il fut convoqué dans l’équipe B anglaise suite à sa bonne première partie de saison en 1977/78) mais pas exceptionnel. D’ailleurs, d’une photo de l’équipe des jeunes de Liverpool en 1974/75, seuls lui et Jimmy Case parviendront à devenir professionnels et à jouer au sein de l’équipe première. Les blessures, l’âge puis l’arrivée d’un certain buteur gallois avec moustache conduiront progressivement ce scouser pur jus, qui venait aux entraînements en bus, à vouloir quitter sa ville natale, où il assista à la coupe du monde en 1966 (ainsi qu’à la finale à Wembley) et bénéficia même d’un autographe d’Helenio Herrera… Il fut un temps approché par Everton mais s’exila d’abord à Toronto puis en Suisse (Luzerne), et en Belgique (Beveren) avant de revenir en Angleterre à Norwich puis Oldham. Des transferts en France finalement avortés furent, un temps, envisagés à Bastia, Guingamp ou Gueugnon… Il revint ensuite à Liverpool pour faire une bonne saison à Tramnere dans une équipe en progression (il se blessa d’ailleurs à la clavicule suite à un accrochage avec le fils de Geoff TwentyMan le superscout qui l’avait repéré…). Il finit sa carrière à Wigan dans une équipe à petit budget, d’où il partit fâché avec le manager. Il s’orienta, malgré une proposition d’entraîner des jeunes à Liverpool par Steve Heighway, vers une carrière de journaliste notamment à LFC TV. Sa vie personnelle fut marquée par différentes tragédies : Son père mourut à 50 ans tandis que lui-même fut victime d’une crise cardiaque à 53 ans. Il perdit surtout son épouse, décédée jeune d’une hémorragie cérébrale. David Fairclough, même s’il juge plus important un but marqué dans le derby, restera dans l’histoire de Liverpool pour le but qualificatif marqué contre Saint-Etienne en quart de finale de la C1 en 1977, qui lui vaudra d’être reconnu à différentes frontières européennes et par Michel Platini en personne lors d’une manifestation de l’UEFA… A ce titre, il fait à jamais partie des joueurs-cultes, qui peuplent la riche histoire du Liverpool Football Club.
  17. Il vient de signer à Paphos (D1 Chypre) : Poursuite de la "descente aux enfers" pour cet ancien international espoirs de 29 ans, qui restera célèbre sur les bords de la mersey pour le but du 2-0 contre MU en 2009... Il garde des fans à Amiens, où un "ultra" porte encore son maillot floqué...
  18. Toujours la même question... Il est toujours présent sur l'Offal (pour des raisons contractuelles ?) et sa photo apparaît même dans un récent courriel de A. "The Brain" Ventre...
  19. Pour les abonnés, la fonction téléchargement fonctionne-elle ? Cela ne marchait pas, pour ma part, mais je me suis rappelé que je ne m'étais pas réabonné à la version digitale... C'est fait depuis hier mais sans amélioration aujourd'hui pour le download...
  20. Poulain initial : Allemagne Nouveau poulain : Croatie Belgique 4 - 2 Angleterre France 1 - 1 Croatie
  21. Poulain : Allemagne Nouveau poulain ? : Non France 3 - 2 Belgique Angleterre 2-1 Croatie
  22. Poulain initial : Allemagne Nouveau poulain : Croatie Uruguay 2-1 France Bresil 4-2 Belgique Russie 0-1 Croatie Suède 2-1 Angleterre
  23. Avec un peu de retard... (de toute façon, je voyais plutôt l'Argentine et l'Espagne...) Huitièmes de finales : Poulain : Allemagne Nouveau poulain ? : Croatie France N - N Argentine Uruguay N - N Portugal Espagne N - N Russie Croatie 3 - 0 Danemark Brésil 2 - 1 Mexique Suède 0 - 1 Suisse Belgique 4 - 0 Japon Colombie 2 - 4 Angleterre
  24. Présent également ce WE surtout que j'avais acheté (mais pas encore lu) sa bio "Supersub"... Y a-t-il besoin de donner un "coup de main" le samedi matin (si ce n'est pas le cas, allant voir Maiden le vendredi soir, je passerai plutôt dans l'après-midi...) ?
  25. 3eme match de poule Poulain : Allemagne Uruguay - Russie Arabie Saoudite - Egypte Iran - Portugal Espagne - Maroc Danemark - France Australie - Pérou Islande - Croatie Nigéria - Argentine Corée du Sud - Allemagne Mexique - Suède Serbie - Brésil Suisse - Costa Rica Japon - Pologne Sénégal - Colombie Panama - Tunisie Angleterre - Belgique
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