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      OLSC France fête ses 21 ans !!!   14/04/2024

      OLSC France dit Liverpool France... SAVE THE DATE !!! Bonjour Kopites, Nous vivons une fin de saison absolument exceptionnelle avec nos Reds. OLSC France compte actuellement 1153 membres 2023-24 qui ne cessent de vibrer à chaque match. Aussi, pour immortaliser ce moment, le bureau a décidé qu'un évènement important devait marquer cette année.  C'est pour cela OLSC France organise la fête de ses 21 ans, le samedi 16 novembre 2024 en région parisienne. Note bien cette date sur ton agenda pour faire partie de la fête. Tous les détails seront communiqués très bientôt par ici sur le forum : Cette soirée permettra de nous retrouver en grand nombre autour de notre passion. Des cadeaux, des invités surprises, de la musique, à boire et à manger feront de cette fête un moment inoubliable de la vie de notre  belle association. A très bientôt, YNWA Le bureau OLSC France

David Moores


rafalabamba

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Après Peter Robinson en début d’année, un autre dirigeant emblématique de Liverpool, David Moores, président du club de 1991 à 2007, vient de nous quitter à l’âge de 76 ans.

 

Si Peter Robinson représentait l’âge d’or de LFC, notamment dans les périodes les plus glorieuses des années 70 et 80, force est de constater que David Moores incarnera plutôt une phase de déclin, malgré un palmarès non-négligeable composé de 3 FA Cup, 3 coupes de la ligue, d’une coupe de l’UEFA et évidemment d’une ligue des champions conquise de manière quasi-miraculeuse en 2005 à Istanbul…

 

En effet, David Moores n’a pas réussi, contrairement à son rival mancunien, à faire prendre au club le tournant du foot-business des années 90, avec l’avènement de la Premier league, des droits télé et du merchandising. Outre l'immobilisme pour la construction d'un nouveau stade, l'illustration la plus symbolique de ce « surplace » sous sa présidence fut la fermeture des magasins du club le lendemain de la victoire en C1...

 

Conscient néanmoins de ce retard, qui s’aggravait avec Manchester United, qui accumulait les titres sous l'égide de Ferguson, et avec l’avènement de Chelsea, David Moores commit sa seconde grande erreur en vendant le club aux deux escrocs américains, dont le nom ne mérite même pas d’être cité…Ce choix plus que malencontreux lui valut un certain ostracisme de la part des fans si bien que ce supporter des Reds se tint éloigné d'Anfield pendant 10 ans avant d’assister à un derby remporté 5 à 2 en décembre 2019…

 

David Moores, neveu de John Moores, fondateur de Littlewoods, qui en fit une des familles les plus riches d’Angleterre, reprit le flambeau familial de la passion pour le foot sur les rives de la Mersey puisque la famille Moores posséda des parts dans LFC mais également Everton pendant plus de cinquante ans. John Moores fut ainsi deux fois président d’Everton dans les années 60 et 70.

 

David Moores, plus rouge que bleu, prit, quant à lui, la présidence de son club de coeur en septembre 91, à l’âge de 45 ans, avec l’acquisition de 17.850 parts du club lui garantissant une majorité de 51%.

David Moores s'y révéla un «traditionnaliste », proche des valeurs, inspirées de la « working class », du club malgré sa richesse personnelle, et particulièrement loyal (voire trop) avec ses managers.

 

Il mit sûrement trop longtemps à se séparer de Souness. De même avec Roy Evans, son respect pour ce grand serviteur du club le conduit à ce modèle dysfonctionnel de « double manager » avec Houllier qui ne dura que quelques mois. Il proposa alors à Roy Evans un poste de directeur à club à vie, que ce dernier eut l'élégance de refuser...

 

Pendant sa présidence, il resta volontairement dans l'ombre, donnant très peu d'interviews (une après le treble de 2001 mais pas après la victoire en C1 en 2005). Malheureusement, ces valeurs du « boot room », si opérantes dans les années 70's et 80's, ne fonctionnaient plus à partir des années 90's avec la montée en puissance de l'argent dans le monde du football.

Liverpool n'avait plus les moyens financiers de ses concurrents. Le transfert de Dirk Kuyt pour 9 millions de livres en 2006 ne put ainsi se réaliser que grâce à un prêt de la famille Moores...

Son échec à trouver un repreneur fiable (partagé certes avec Rick Parry mais également avec les 1.700 actionnaires qui ont accepté unanimement l'offre de rachat de G et H voire, pour les plus importants, comme Granada ou Steve Morgan, vivement encouragé pour retrouver leur mise) restera évidemment le principal point noir de sa présidence.

Après Thaksin Shinawatra en 2004 ou la famille Kraft, l'offre de Dubai International Corporation fut rejetée ; David Moores craignant un investissement de court terme dans le club.

Pressé par les travaux de construction du stade, il vendit le club en 2007 à G et H pour £174.1 millions ; les deux clowns américains étant alors identifiés comme des investisseurs de long terme, permettant de garantir que le club était dans de « bonnes mains »...

Il émit ses profonds regrets sur ce choix dans une lettre au Times en 2010, dénonçant une époque où « les clubs de football sont en train de devenir une source de profit plutôt que de fierté ». Face aux accusations de ses détracteurs, lui reprochant de ne pas avoir regardé sur Google le « pedigree » des deux acheteurs, il rétorqua également que la solidité financière de ces derniers lui avait été garantie par la banque Rotschild.

La présentation effectuée par son prédécesseur, John Smith, lors de son introduction à la présidence en 1991, résonne d'autant plus durement : « La famille Moores est un grand mécène du football sur la Merseyside. L'arrivée de David va laisser les prédateurs sur la rive »...

David Moores laissera donc l'image d'un dirigeant un peu naïf, mal équipé pour le football moderne, mais qui ne doit pas faire oublier son profond amour pour le Liverpool Football Club...


 

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