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      OLSC France fête ses 21 ans !!!   14/04/2024

      OLSC France dit Liverpool France... SAVE THE DATE !!! Bonjour Kopites, Nous vivons une fin de saison absolument exceptionnelle avec nos Reds. OLSC France compte actuellement 1153 membres 2023-24 qui ne cessent de vibrer à chaque match. Aussi, pour immortaliser ce moment, le bureau a décidé qu'un évènement important devait marquer cette année.  C'est pour cela OLSC France organise la fête de ses 21 ans, le samedi 16 novembre 2024 en région parisienne. Note bien cette date sur ton agenda pour faire partie de la fête. Tous les détails seront communiqués très bientôt par ici sur le forum : Cette soirée permettra de nous retrouver en grand nombre autour de notre passion. Des cadeaux, des invités surprises, de la musique, à boire et à manger feront de cette fête un moment inoubliable de la vie de notre  belle association. A très bientôt, YNWA Le bureau OLSC France

La chute d'un roi


rafalabamba

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"Kenny Dalglish est probablement l'homme le plus humble qui a été surnommé Roi mais il restera toujours King Kenny" (B. Brenner)

« Si le King pense que c'est bon, c'est que c'est bon » entendait-on souvent en 2011 que ce soient en matière de recrutement ou de choix tactiques dans les travées d'Anfield depuis le retour de Kenny Dalglish en janvier à l'occasion d'un match de Cup à Old Trafford.

Cette vague de « Kennylâtrie » déferlante put parfois donner envie d'en prendre le contre-pied et de jouer, avec forcément un peu de mauvaise foi au regard de la notable amélioration des résultats lors de la deuxième partie de saison 2010/2011 et de l'ambiance générale autour du club constatée depuis l'éviction des deux cow-boys, le rôle de procureur que reprendront d'ailleurs assez facilement les nouveaux propriétaires américains et une minorité de supporters quand les difficultés sportives ou extra-sportives s'accumuleront au cours de la saison 2011/2012….

Tout d'abord, il convient de se rappeler les débats entourant le choix du successeur de Rafael Benitez à l'été 2010. Dans la troïka des entraîneurs pressentis, Hodgson ou Pellegrini semblaient présenter plus de garanties footballistiques tandis que le retour du King relevait plus d'un certain romantisme et d'une nostalgie de l'âge d'or, où Liverpool était quasi-certain de remporter le titre au moins une fois tous les deux ans.

Toutefois, la raison reprenait rapidement le dessus pour rappeler que le King avait arrêté sa carrière d'entraîneur il y a près de 20 ans dans un univers footballistique bien différent de celui que nous connaissons actuellement et que même ses dernières expériences, après des passages plus que réussis à Liverpool et Blackburn, à Newcastle et au Celtic comme directeur sportif (avec John Barnes comme entraîneur) avaient été plutôt mitigées...

De même, si Kenny Dalglish était le dernier entraîneur à conduire une équipe de Liverpool au titre de champion d'Angleterre, il avait laissé une équipe vieillissante, dont les derniers recrutements, à l'instar de David Speedie par exemple, pouvaient difficilement rivaliser avec ceux des débuts et notamment de 1987 avec la triplette magique composée de Barnes, Beardsley et Aldridge.

Malgré toute l'incertitude entourant l'option Dalglish, il apparaissait toutefois difficile de nier la charge émotionnelle associée à son retour surtout dans l'antre du voisin mancunien. Alors, King Kenny une nouvelle fois sauveur du peuple rouge ?

Les progrès sportifs furent indéniables au cours du 1er semestre de l'année 2011 notamment en contraste du bilan catastrophique d'Oncle Roy mais restèrent néanmoins assez similaires en terme de résultats à la dernière saison de Rafael Benitez jugée calamiteuse par certains.

Les deux dernières défaites lors de la saison 2010-2011 ont rappelé le chemin à parcourir pour atteindre à nouveau le big four. Après un bon démarrage en 2011-2012, les défaites à Stoke et à White Hart Lane ont vite annihilé tout espoir, un moment entrevu par les plus fervents, de participer à la lutte pour le titre et confirmé que la lutte pour la 4ème place constituait un objectif plus raisonnable du moins jusqu'au printemps 2012…

Ce redressement sportif, même limité, s'est déroulé dans un contexte institutionnel pacifié suite au départ de H et G et leur remplacement par un conglomérat d'hommes d'affaires américains de la côte Est, semblant mieux maîtriser les fondamentaux du sport-business.

Fenway Sport Group (FSG) a ainsi assuré des enveloppes de recrutement conséquentes tant au mercato d'hiver, où l'intégralité des fonds issus de la vente de Torres a été réinvesti, que pour la campagne de recrutement d'été.

Sur le plan technique, le King a bénéficié de l'apport de Steve Clarke, ex-n°2 du Mou à Chelski, et du sens du recrutement de Damien Comolli, même si ses résultats ont pu être parfois contrastés tant à Saint-Etienne qu'à Tottenham après un passage réussi à Arsenal en tant que scout.

Une seule saison aura néanmoins suffi pour mettre à plat ce dispositif, les principaux protagonistes ayant été depuis invités à exercer leurs talents au-delà des rives de la Mersey…

Qu'est-il donc reproché à Kenny Dalglish par les propriétaires américains ?

- une saison sportive en demi-teinte avec une catastrophique huitième place en championnat (classement le plus médiocre des Reds en Premier League) ponctuée d'un désagréable sentiment de laisser-aller généralisé (du au lâchage de l'entraîneur par les joueurs ?) suite à la défaite à domicile contre Arsenal en mars, qui contraste avec un parcours réussi dans les coupes, permettant de tenir la comparaison avec tous les cadors du football anglais, et récompensé par deux finales à Wembley dont une malheureusement perdue. De l'avis général, ce bilan certes perfectible pouvait permettre à Dalglish de prétendre à prolonger son bail d'au moins une saison supplémentaire,

- un bilan plus que contrasté en terme de recrutement où la cible "anglaise" a plutôt déçu (Carroll, Henderson et surtout Downing) et qui finalement est apparu assez peu conforme aux principes du "Moneyball" visant à recruter prioritairement des jeunes espoirs laissant augurer une future plus-value significative pour le club. Seul Suarez, et à un moindre degré, Bellamy ou Enrique, peuvent être portés au crédit de la paire Dalglish/Comolli. Clairement, le rapport sur investissement a été défaillant en terme de recrutement ces dix-huit derniers mois.

- la gestion désastreuse des "affaires Suarez" où la bataille de la communication a été perdue face au voisin mancunien. Son entraîneur reconnaîtra d'ailleurs à l'été que les remous causés par les relations conflictuelles entre El Pistolero et un joueur qui n'est pas descendu du car ont pu motiver l'éviction de Dalglish.

Chacun est évidemment libre d'apprécier la pertinence du licenciement de Dalglish au regard du bilan sportif de la saison 2011/2012. Pour ma part, il me semblait légitime d'accorder une "seconde chance" à ce grand serviteur du club.

Comment une saison décevante peut faire oublier 515 apparitions sous le maillot rouge, 172 buts, 9 titres de champion, 3 C1, 3 coupes, 5 coupes de la ligue comme joueur ou entraîneur mais surtout son aura dans les moments les plus sombres du club comme Hillsborough et, évidemment dans une moindre mesure, la fin de l'ère HG et amener à congédier comme un vulgaire valet un tel seigneur ?

Cet épisode aura au moins le mérite de confirmer que les temps changent à Liverpool : Quatre entraîneurs en deux ans ne paraît pas vraiment conforme aux principes de la Liverpool Way visant notamment à donner du temps pour mettre en place une politique riche de succès sur le long terme…

Le licenciement de Dalglish révèle aussi un déficit de gouvernance de la part des actuels propriétaires. Si leur vision, tout à fait légitime, était de confier les clés de l'équipe à un jeune entraîneur prometteur (accompagné, il est vrai un temps, d'un directeur sportif expérimenté) conformément aux principes du Moneyball, pourquoi choisir une icône comme Dalglish comme "caretaker" en janvier 2011 et non pas une solution de transition comme Sammy Lee par exemple ?

Ce choix devient d'autant plus incohérent quand on confie à Dalglish une enveloppe de recrutement conséquente alors qu'il ne s'inscrit pas, au vu de son âge, dans le moule du manager souhaité à moyen terme…

Le chantier de la reconstruction repart donc, une nouvelle fois, de zéro depuis le départ de Rafael Benitez. Bien évidemment, et comme l'a rappelé avec sa classe légendaire Kenny Dalglish (qui l'aurait d'ailleurs incité à refuser toute indemnité de licenciement), il convient désormais d'apporter tout son soutien au nouveau successeur de Shankly ou Paisley.

Come on Brendan !!!

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Cette vague de « Kennylâtrie » déferlante put parfois donner envie d'en prendre le contre-pied et de jouer, avec forcément un peu de mauvaise foi au regard de la notable amélioration des résultats lors de la deuxième partie de saison 2010/2011 et de l'ambiance générale autour du club constatée depuis l'éviction des deux cow-boys, le rôle de procureur que reprendront d'ailleurs assez facilement les nouveaux propriétaires américains et une minorité de supporters quand les difficultés sportives ou extra-sportives s'accumuleront au cours de la saison 2011/2012….

Je crois que l'on est assez rapidemment passé d'un extrème à l'autre. Sous RH, beaucoup souhaitaient voir KD nommé manager, et quand FSG a cédé ce fut un soulagement. D'où une certaine indulgence dans un premier temps, indulgence qui pour ma part a perduré jusqu'à son départ. On s'est surement un peu emballé sur le retour du King, en pensant naivement que celui qui nous avait apporté la gloire dans les 80's allait nous la rameer au XXIème siècle.

Et quand le vent a soufflé de face, la réaction naturelle de certains a été de blamer le manager. Je reste persuadé qu'il était l'homme de la situation après RH, et qu'il aurait pu être plus que ça, capable de s'inscrire dans un projet à long terme, mais je vois aujourdhui sa nomination comme ayant été un moyen de calmer les fans das une période difficile.

On a mis KD sur un piédestal, comme joueur et comme entraineur, parce qu'il symbolise, comme tu le dis très bien, l'homme des titres et de la période glorieuse. On a toujours tendance à retenir les faits d'armes les plus glorieux, quitte à occulter le reste.

Les progrès sportifs furent indéniables au cours du 1er semestre de l'année 2011 notamment en contraste du bilan catastrophique d'Oncle Roy mais restèrent néanmoins assez similaires en terme de résultats à la dernière saison de Rafael Benitez jugée calamiteuse par certains.

C'est une comparaison intéressante, et qui renforce mon amertume vis-à-vis du départ de Rafa. J'ai l'impression que ses successeurs ont bénéficié d'une attente de résultats largement moindre. Certes, les moyens ne sont plus les mêmes, mais n'est-ce pas dû en bonne partie à la non présence en CL depuis plusieurs saisons?

Aujourd'hui, on ne pense même plus à comparer les résultats de l'équipe par rapport aux années RB, preuve de la baisse de nos ambitions.

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