Aller au contenu
  • Annonces

    • ant

      Souscriptions OUVERTES !   06/06/2022

      Souscriptions OLSC France 2023-24 OUVERTES Formulaire de souscription OLSC France par ici puis sur AssoConnect ! N'oublier pas de noter pour référence votre numéro de Membre OLSC France lors de votre règlement et ensuite faire votre présentation sur le forum avec votre numéro noté également, c'est plus facile pour ensuite avoir un accès au parti Membres OLSC France de notre forum. Il y a un délai de traitement des souscriptions entre 7 et 21 jours (suivant les modes d'emplois des bénveoles qui ouvre au sein de notre association), donc merci pour votre patience et compréhension avant d'avoir un accès privilégié aux informations exclusives membres ! Avis aux retardataires 😡 ! La date limite d'adhésion à OLSC France pour la saison 2023-2024 est fixée au 14 avril 2024 à minuit.  Après ce délai, il vous faudra attendre le début des adhésions de la prochaine saison. Merci pour votre engagement avec nous. Je vous remet le lien vers notre formulaire d'inscription : https://liverpoolfrance-olscfrance.assoconnect.com/collect/description/311706-i-souscription-olsc-france-saison-2023-2024 YNWA Le secrétaire OLSC France  Notre billetterie est ouvert aux Membres OLSC France par ici : FORMULAIRE DE DEMANDE DE PLACE PAR ICI Merci pour votre support, YNWA
    • ant

      Billetterie et Formulaire de Demande de Place !   19/06/2022

      Billetterie OLSC France OUVERT FORMULAIRE DE DEMANDE DE PLACE PAR ICI Informations uniquement disponibles pour les membres OLSC France dans l'Espace Membres OLSC France. Les déplacements pour la saison sont également ouverts. Merci pour votre compréhension et support - YNWA Les infos sur les disponibilités sont ici si intéressé Les deplacements OLSC Members sont OUVERT par ici également Les infos OLSC Membres sur les billets et comment faire sont par ici Membre OLSC France comment partir en déplacement voir les Reds ? Réserver les places en tant que Membre OLSC France - Liverpool France à bientôt avec les Reds à Anfield. YNWA

616 matchs, 346 buts et une moustache…


rafalabamba

Messages recommandés

Rush The Autobiography

Même si l'autobiographie du plus célèbre attaquant gallois (n'en déplaise à Mark Hughes ou Gareth Bale…) se révèle un peu trop "sage" (femme merveilleuse, admonestation paternelle suite à un vol dans un magasin avec d'autres adolescents, absence de "piques" envers d'autres joueurs ou managers à l'exception de Mark Lawrenson…) et descriptive, respectant strictement la chronologie des différentes saisons, elle a néanmoins le mérite de nous replonger dans une époque relativement rafraîchissante où le football n'avait pas encore succombé à sa dérive commerciale :

- les écharpes constituaient le seul signe de ralliement et de soutien ostensible à un club,

- les effectifs des clubs étaient resserrés : Pour les 75 matchs de la saison 1983-84, seuls quinze joueurs ont été ainsi utilisés par LFC,

- les sponsors-maillots étaient souvent proscrits lors des rares retransmissions télévisées (sic),

- le contrat de diffusion des matchs télévisés signé par la ligue avec ITV ne lui rapportait, dans les années 80, annuellement que 11 M£ soit à peine le salaire annuel actuel d'un "top-player",

- la prime de victoire pour un succès en coupe de la ligue s'élevait à 850 £.

Les germes de cette "marchandisation" du football sont pourtant perceptibles dans l'ouvrage. Rush date, par exemple, du transfert de Souness à la Sampdoria la bascule du rapport de force entre le manager, qui décidait avant qui quittait ou non Liverpool, et les joueurs et leurs agents. En écho à l'arrêt Bosman, il souligne également que le Liverpool de 1985-86, qui avait remporté le doublé, ne contenait pas un seul joueur anglais (seul Mark Lawrenson était né à Preston mais d'un père irlandais) avec certes, en comparaison des années 2000, un large noyau issu des îles britanniques…

L'autobiographie de Rush permet surtout de revivre une période footballistique où Liverpool était incontestablement la meilleure d'équipe d'Angleterre et sûrement d'Europe. A titre d'anecdote illustrant cette domination, de 1980 à 1987, Liverpool n’a jamais perdu un match où Ian Rush avait marqué (ce qui arrivait assez souvent…). Cette fabuleuse série de 145 matchs s'est malheureusement interrompue avec la défaite contre Arsenal lors de la finale de la coupe de la ligue. D'une manière générale, les joueurs de Liverpool, confiants dans leurs propres qualités même après des débuts de saison ratés, ne pensent jamais à leurs adversaires et procèdent régulièrement à des remontées fantastiques pour finir a minima dans le top two, agrémenté d'une ou deux coupes…

Rush a pu bénéficier évidemment des conseils du légendaire "Boot Room". A son arrivée, Ronnie Moran l'accueille par ce judicieux conseil : « Tu rejoins le meilleur club au monde, fils. Joueurs, management, directeurs et les dizaines de milliers de supporters, nous sommes simplement une grande famille heureuse. Semblable à la tienne qui est plus petite ». Bob Paisley contribuera à façonner ses qualités de grand buteur en lui rappelant que « les deux ou trois yards (nécessaires au buteur) sont dans ta tête »…A propos de Paisley, Rush rapporte également un propos amusant d'Alan Hansen « Il est si modeste qu’il se citerait uniquement deux fois dans son autobiographie ».

Sa fin de carrière coïncidera malheureusement avec le déclin du grand Liverpool, les supporters de Bristol résumant ce sentiment par un chant cruel "Liverpool, Liverpool, used to be good, used to be good"… Rush, nommé capitaine avant la saison 1993-94, fait aussi le constat de la dégradation progressive de l'ambiance dans le Kop avec la fin des terrasses et des ses fabuleuses vagues humaines. Une autre illustration de cette décrépitude de la Liverpool Way sera aussi Souness obligeant Barnes à présenter ses excuses dans le programme officiel du match, suite à des critiques formulées à son encontre dans la presse…

Comme beaucoup de grands joueurs de LFC, Ian Rush supportait Everton dans sa jeunesse, au contraire de son paternel fidèle supporter des reds, tout simplement parce que les toffees étaient l'équipe qui avait le plus de succès sur les rives de la Mersey à l'époque…Il rapporte également une anecdote amusante racontée par le capitaine des blues en 1966. La princesse Margaret demande à ce dernier, lors de la finale de la Cup en 1966, où se situe exactement Everton et une fois le renseignement pris, se souvenant de la finale de l'année précédente remportée par Liverpool contre Leeds , lui rétorque : "Ah oui, nous avions votre équipe-première l'année dernière". Shankly a vraisemblablement adoré cette réplique…

Au contraire d'Everton, le Gallois a eu plus de difficultés contre le rival mancunien qui l'avait d'ailleurs repéré quand il était un jeune joueur prometteur à Chester (on apprend aussi que Keegan aurait été en contacts avancés avec les Reds Devils lors de son retour en Angleterre avant de choisir Southampton).

Rush revient aussi sur son année à la Juventus. Les clubs italiens cherchaient à le recruter depuis longtemps (offre de Naples à 4,5 M£ en 1984 avant de prendre Maradona, de la Roma à 4,5 M£ en 1985 et donc de la Juve à 3,2 M£ préférée à l'option barcelonaise à 4,3 M£). La perte de ressources due au bannissement des compétitions européennes a conduit le board de LFC à vendre le joueur quasiment contre son gré : il sera d'ailleurs prêté pendant un an à Liverpool avant d'attendre que la 2ème place de joueur étranger se libère à la retraite de Michel Platini, avec lequel d'ailleurs il entretient les meilleures relations suite à une victoire du Pays de Galles contre la France à Toulouse avant la coupe de monde de 1982.

Son passage à la Juve ne restera pas un bon souvenir faute d'un milieu de terrain pourvoyeur de bons ballons (il marquera quand même 14 buts dont 7 en coupes) et d'une bonne ambiance dans le vestiaire (à l'opposé de la relation d'amitié développée avec certains supporters de la Vieille dame avec qui il buvait le café…).

La fin de sa carrière à Liverpool coïncidera avec le début du déclin des Reds. Il n'est, à ce titre, pas trop sévère avec son ex-coéquipier Graeme Souness, qui, pour lui, a voulu faire trop de changements (légitimes au regard des standards du football moderne) en peu de temps, comme le prouvaient les nouveaux visages (et notamment l'ineffable I. Kosma venant de Bordeaux) croisés régulièrement dans les vestiaires…

Fidèle à un seul club une grande partie de sa carrière, Rush bourlinguera à la fin de celle-ci à Leeds (avec des perspectives managériales avant le licenciement d'Howard), Newcastle (sous les ordres de Dalglish pour faire face à la blessure de Shearer) et même en Australie où il finira définitivement son périple de footballeur à Sydney en 1999-2000.

Sa tentative de reconversion dans la sphère managériale rencontrera moins de succès. Une proposition de travailler avec Rafa Benitez lui est formulée mais Alex Miller fut finalement choisi. Auparavant, il a été, quelques mois, entraîneur des attaquants sous Houllier, sur le compte duquel il ne tarit pas d'éloges. Il aura aussi une courte expérience de coach à Chester, son club d'origine. Comme il le résume de manière humoristique, la différence entre un coach et un manager est que le coach ne remporte pas autant de matchs de golf contre les joueurs dont il a la charge…

Même si cette autobiographie manque d'aspérités et d'anecdotes "vachardes", on apprend néanmoins qu'outre un fameux pub parisien (à vérifier néanmoins…), Ian Rush a un groupe (non pas canadien mais gallois indépendant) à son nom. De même, il apparaît qu'il est un grand fan de Bowie, qu'il cherchait à singer dans sa jeunesse sauf pour sa bisexualité….

Rush scored one, Rush scored two...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 month later...

Rushie est mon idole absolue chez les Reds, avant même Dalglish ou Keegan par exemple. Je me souviendrai toute ma vie notamment d'un match de charité que je dois etre un des rares ici (sans prétention aucune) à avoir vu. Ce match a dû se jouer en juillet 1988, je crois, c'était peu de temps après la retraite de Platini et le relatif échec de Rush à la Juve. Il se jouait dans le nord de l'Angleterre entre une sélection mondiale et une sélection locale.

Résultat des courses : Sélection mondiale 4 - 0 Sélection locale. 3 ouvertures de Platini pour Rush, 3 buts.

Si Platoche avait joué un an de plus à la Juve, la carrière de Rush en Italie en aurait très probablement été bouleversée et LFC aurait eu un autre visage en cette fin des 80's...

(En fait, en y repensant, ce n'était pas en juillet mais en avril 88 et il s'agissait d'un match organisé en hommage à John Charles et Bobby Collins opposant Leeds Utd à Everton. Pour l'occasion, Rush, Dalglish et Platini avaient joué avec Leeds. Et d'après la vidéo que j'ai retrouvée, il n'y a pas eu 4-0 mais 3-0. Comme quoi, les souvenirs...).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 5 weeks later...
  • 2 months later...
×
×
  • Créer...