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      Souscriptions OUVERTES !   06/06/2022

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      Billetterie et Formulaire de Demande de Place !   19/06/2022

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Suis-je une légende ?


rafalabamba

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L’annonce du départ de Steven Gerrard à la fin de la saison a permis à Brendan Rodgers de rappeler que, dans un monde footballistico-médiatique où le terme de légende est souvent galvaudé, notre capitaine était véritablement digne de cette appellation.

Le qualificatif de légende, surtout pour un club bénéficiant d’une histoire aussi riche que Liverpool, mérite néanmoins d’être approfondi et précisé. Il se distingue, en effet, du joueur talentueux (furioclasse diraient les italiens) ou du « cult-hero » à la « Mad » Erik Meijer ou « Eeegor » Biscan ou Jerzy « Spaghettis legs » Dudek, qui ont marqué le Kop moins par leurs prouesses footballistiques que par leur engagement physique ou certaines caractéristiques (footballistiques ou non) atypiques…

Forcément subjectifs, trois critères me semblent pouvoir être dégagés pour qualifier un redman de légende à LFC :

  • la qualité technique du footballeur évidemment,

  • la durée de présence au sein du club,

  • la loyauté envers les valeurs portées par la fameuse Liverpool Way.

Les qualités footballistiques paraissent, sans nul doute, la première condition pour postuler à l’étiquette de légende.

Comme dans tous grands clubs, un certain nombre de joueurs talentueux ont foulé les bords de la Mersey (en rouge) et ont même remporté le ballon d’or (Owen en 2001, Keegan après son transfert à Hambourg) ou été sur le podium (King Kenny). D’autres figuraient dans le top 5 mondial à leur poste (Torres ou Luis Suarez dans les dernières saisons au poste d’attaquant ou the best midfield in the world avec Stevie G, Xabi Alonso, Mascherano voire Momo Sissoko…).

Le qualificatif de légende n’est cependant réservé uniquement aux top-players mais semble pouvoir être élargi à des joueurs moins talentueux mais figurant, par exemple, dans le top 50 à leur poste, à l’instar d’Hyppia ou Carragher en défense centrale dans les années 2000.

Cette excellence doit également s’exprimer sur la durée. Trop de joueurs brillent une saison voire quelques matchs (antithèse d’une légende, El-Hadj Diouf a pu être surnommé, à ses débuts, le « Serial buteur » (sic) et Bruno Cheyrou considéré comme le nouveau Zidane au regard de ses premières prestations lors de matchs amicaux). De même, Xabi Alonso est surtout vénéré pour sa première et dernière années sur les bords de la Mersey tandis que les trois saisons intermédiaires laissent un souvenir moins louangeur.

Même si le football moderne est synonyme de transfert régulier, encouragé d’ailleurs par le système médiatique et le mode de rémunération des agents, une durée minimale de 4-5 ans de présence paraît nécessaire pour prétendre à la qualité de légende au sein d’un club. Dès lors, des joueurs fabuleux comme Torres ou Suarez risquent de passer à côté du qualificatif de légende pour être restés moins de quatre saisons à Liverpool, ce qui paraît, en effet, insuffisant en comparaison de certains scousers (comme Carra ou StevieG) ou d’écossais, de gallois ou finlandais, qui ont passé sept à huit saisons à haut niveau sous un maillot rouge.

Après avoir résisté à l’épreuve de la qualité dans la durée, le dernier obstacle, lui aussi primordial, pour bénéficier de la qualité de la légende me semble l’adhésion aux valeurs du club, la loyauté aux valeurs portées par la « Liverpool Way, dont nous ne détaillerons pas cette fois les principales composantes…

Là encore, elle peut éliminer certains joueurs que les médias s’empressent de caractériser comme légende. On pense évidemment au cas du Pistolero accusé de racisme ou de morsures à répétition. L’exclusion de la qualité de légende peut être aussi motivée par un départ acrimonieux ou mal compris des supporters : départ de Torres à Chelsea au mercato d’hiver, refus de jouer de Mascherano pour accélérer son transfert à Barcelone…Même les transferts avortés (par deux fois en 2004 et 2005) de notre capitaine fantastique ont pu chez certains fans faire douter de son statut de légende…De même, Kevin Keegan ne s’est jamais remis dans le cœur des Reds de son départ à Hambourg. Le fait d’avoir joué pour Manchester United paraît enfin vraiment rédhibitoire pour prétendre à la qualité de légende à Liverpool…

On voit donc que l’obtention du qualificatif de légende relève d’un véritable parcours du combattant, réservé à quelques happy fews, pas forcément britanniques ou médiatiques, à l’image de Sami Hyppia, qui mérite, sans hésitation, avec Carra ou Stevie G le qualificatif de légende… 

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Pour tes critères je rajouterais:

-la capacité à porter l'équipe, à la tirer vers le haut.

C'est-à-dire non seulement le leadership, par exemple d'un capitaine, mais aussi le rôle de leader technique, l'homme capable de bonifier les joueurs autour de lui.

 

-être présent dans les grands rendez-vous:

Les grands joueurs qui marquent un club sont ceux qui sont là quand ça compte. Pas forcément pour des finales, mais aussi dans des derbys, des matchs chauds...

 

En me limitant aux joueurs que j'ai vu jouer, très peu répondent à tous les critères cités pour être une légende absolue, c'est -à dire capable de dépasser les frontières du club:

 

Gerrard est le seul qui s'impose à mes yeux: un des meilleurs milieux des années 2000, un leader sur le terrain, une capacité à faire briller ses partenaires, des buts cruciaux et un état d'esprit irréprochable.

Pour tous les autres, il manquera forcément un aspect de la légende: Masch, Suarez ou Torres n'auront pas joué assez longtemps au club, Hyypia ou Carragher n'auront jamais été considérés comme les meilleurs à leur poste.

 

 

Mais on peut envisager une définition de la légende plus affective, moins médiatique. A ce titre, Carragher est une légende car il a incarné un esprit de combat et une volonté de ne jamais renoncer qui ont fait oublier aux supporters ses lacunes techniques. De la même manière Kuyt, sans avoir incarné la même fidélité aux valeurs du club, a toujours bénéficié d'une certaine indulgence en raison de son état d'esprit, même lors des ses premières prestations en pointe.

 

D'autres joueurs peuvent bénéficier de ce qualificatif de légende car ils ont participé à une épopée, car ils ont appartenu à une époque glorieuse pour le club. Et finalement on retient les meilleurs gestes, les meilleurs moments. Les transversales d'Alonso, les montées rageuses et les frappes de mules de Riise, etc... Le but de Luis Garcia contre Chelsea en 2005 l'a fait entrer dans la légende, sans en faire une légende du club.

 

Par ailleurs, personne ici n'a vu jouer tous ceux que l'on consacre comme des légendes du club.

Combien ont vu les matchs sous Shankly, les buts de Keegan, où l’enthousiasme de Emylin Hughes? Je considère Dalglish comme une légende, sans pourtant l'avoir jamais vu jouer en live, mais par ce que j'en ai vu, ce qu'on m'en a rapporté, et surtout la trace qu'il a laissée.

 

 

Finalement, je crois qu'il est vain de vouloir décerner des titres de légendes avec des critères subjectifs, tant cette notion revêt une dimension affective, liée tant aux souvenirs de chacun qu'à la mémoire collective du club. Les légendes sont les joueurs dont chacun se rappelle. Elles peuvent être personnelles, quand on se met à supporter le club en s'identifiant à un joueur en particulier, ou collectives, lorsqu'un joueur marque son époque et la génération de supporters associée.

Mais elles sont surtout intemporelles, les légendes sont les joueurs dont on a envie de relater les exploits aux générations suivantes, celles qui n'ont pas eu la chance et le privilège de les voir jouer.

 

 

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Des commentaires également éclairés de Jepigepo : 

 

Oui, la définition de légende reste et restera toujours subjective mais surtout et avant tout elle dénote d'une époque..une légende pour moi, ancien, ne correspondra jamais avec l'idée ou l'image que s'en fait un plus jeune.. Qui a entendu parlé de nos glorieux ainés ? Callaghan , légende ou non ? St John ? Qui se souviendra de Rush ou Carra dans 10 ou 20 ans ?

 

Une légende se devrait d'être intemporelle. Elle n'en sera rien. Elle fait partie de son époque.Gerrard est une légende actuelle. King Kenny, demeure vivace à notre esprit..combien de temps ?

 

La seule légende intemporelle de LFC reste Shankly, qui ne fut ni joueur, ni vainqueur de Coupe d'Europe...mais tout le monde connait son nom, son histoire, son image... Shankly reste bien plus connu que son successuer , Bob, qui pourtant gagna plus de trophées..

 

Pour finir, comme le disait Liberty Valance "lorsque la légende dépasse la réalité, alors on publie la légende"

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il faut croire que à manchester united et arsenal t'est un legende quand tu a ta statute ?

 

à liverpool il y a des rumers d'un statue pour bob paisley mais rein pour stevie g pour l'instant !

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  • 1 month later...

Sur le parking d'Anfield, quelques légendes "en bande dessinée" dont les choix semblent d'ailleurs confirmer nos échanges :

 

Stevie G, Carra, Fowler, Hyppia, Barnes, Hansen, Dalglish, Keegan (je crois que j'en oublie un Mc Manaman ?...).

 

Belle performance du Big Finn parmi tous ces anglo-saxons  :bravo:

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  • 2 weeks later...

Depuis dimanche, une question me trotte dans la tête.

Quel impact aura le carton rouge de Steven Gerrard contre Man United sur l'histoire, le palmarès et surtout l'image de notre capitaine?

Steven Gerrard restera-t-il comme une légende du club ou ce carton rouge restera-t-il trop présent dans les mémoires?

Bizarrement,  ce "fait de jeu" m'a rappelé le coup de boule de Zidane lors de la finale de la Coupe du Monde 2006. Aujourd'hui, Zidane reste un magnifique joueur dans l'opinion des gens, mais ce coup de boule n'est jamais très loin dans les esprits.

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Depuis dimanche, une question me trotte dans la tête.

Quel impact aura le carton rouge de Steven Gerrard contre Man United sur l'histoire, le palmarès et surtout l'image de notre capitaine?

Steven Gerrard restera-t-il comme une légende du club ou ce carton rouge restera-t-il trop présent dans les mémoires?

Bizarrement,  ce "fait de jeu" m'a rappelé le coup de boule de Zidane lors de la finale de la Coupe du Monde 2006. Aujourd'hui, Zidane reste un magnifique joueur dans l'opinion des gens, mais ce coup de boule n'est jamais très loin dans les esprits.

 

Pour la comparaison avec Zidane, elle est pour moi infondée. Certes c'est un match contre Man Utd, qui peut nous ramener en Champion's League, mais on est très loin de l'enjeu d'une finale de coupe du Monde.

 

Sur le geste en lui-même, on voit souvent des joueurs s’essuyer les crampons comme l'a fait Gerrard, mais rarement un coup de tête.

 

Surtout, le geste de Zidane est "légendaire". Dans le mauvais sens du terme, mais légendaire quand même. Le joueur qui a marqué la finale de 98, qui a symbolisé cette équipe de France championne du monde et d'Europe, et qui revient pour la ramener au sommet, craque en finale de coupe du Monde; Je pense qu'on ne reverra jamais un tel scenario, une telle dramaturgie.

 

En revanche, on peut davantage rapprocher ce geste de la glissade de Gerrard l'an passé contre Chelsea, même si les scenarii sont différents.

Deux joueurs qui on porté leur équipe, l'ont symbolisé plus que tout, en ont été les leaders, au moins techniques. Deux joueurs qui ont montré la voie (Istanbul 05, Saint-Denis 98).

Deux joueurs qui ont amené leur équipe à un souffle d'un nouveau sacre, qui sans avoir été les plus gueulards sur le terrain, ont été les leaders d'une course vers un sacre a priori inatteignable.

Et finalement, deux joueurs qui ont failli dans le moment clé, le match du titre.

 

Alors non, je ne pense pas que ce carton rouge de Gerrard vienne réellement éclipser sa légende. Même s'il ternit assurément une fin de carrière chez les Reds que l'on aurait rêvé plus glorieuse, au final ce carton rouge serait anecdotique s'il ne reflétait pas le fait que le Captain apparait de plus en plus dépassé sur le terrain.

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Disons que ma “comparaison” entre les expulsions de Zidane et celle de Gerrard vient justement du fait qu’ils sont tous les deux liés à une grande victoire de leur équipe (les Bleus en 98 et les Reds en 2005) et que lors d’un de leurs derniers grands matchs (le dernier pour Zidane), ils se sont fait expulsés.

Dans le cas du coup de boule de Zidane, au-delà de son expulsion, on savait avant la finale que c’était son dernier match. Dans le cas de Gerrard, OK, ce n’était pas son dernier match officiel (il y en aura d’autres avec, peut-être, une demi-finale de Cup, voire la finale, à Wembley dans les deux cas), mais un match face à Manchester Utd, au-delà d’une éventuelle qualification en Champions League, ça reste un des deux matchs majeurs/cruciaux de la saison avec le derby face à Everton. (Limite on fait le doublé contre ces deux équipes-là sans gagner de trophée, on a “presque” réussi sa saison.)

OK, peut-être (certainement ?) que ma comparaison n’a pas lieu d’être, mais imaginons un instant que Liverpool ne parvienne pas en finale de Cup et ne se qualifie pas pour la Champions League la saison prochaine, quelle sera la dernière image marquante qu’on gardera de Gerrard ? Je ne serai pas surpris que ce carton rouge contre Manchester Utd soit certainement parmi les meilleures réponses.

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