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  • 3 months later...

Je ne sais pas si quelqu'un en a déjà parlé mais un film va sortir sur la finale de 2005. Plus précisément sur l'aventure en Turquie d'un jeune orphelin fan des Reds.

Kenny a une ligne dans le trailer : "Boy, is that you". Et il arrive à avoir la classe.

Il joue dans le film ainsi que Gerrard et Carra.

Le film devrait sortir cet été. Voici le trailer :

http://youtu.be/IF9qLY8P2Q0

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Oua super !

Ça fait plaisir, en plus il y a Damian Lewis (Band of Brothers, Warriors, Killing Zoé, etc) j'adore cet acteur. Par contre je comprends a peu près tout durant le trailer sauf les passages où Gerrard et 2 reds parlent :)

Je vais regarder quand il va sortir, j'espère qu'il passera au ciné !

Modifié par Lexclub
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Je ne sais pas si quelqu'un en a déjà parlé mais un film va sortir sur la finale de 2005. Plus précisément sur l'aventure en Turquie d'un jeune orphelin fan des Reds.

Kenny a une ligne dans le trailer : "Boy, is that you". Et il arrive à avoir la classe.

Il joue dans le film ainsi que Gerrard et Carra.

Le film devrait sortir cet été. Voici le trailer :

http://youtu.be/IF9qLY8P2Q0

Un grand merci pour le lien s'il sort en France je serai le premier dans la sallerespect.gifrespect.gif5times.gif5times.gifbravo.gifbravo.giflfcfan.giflfcfan.gif

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L'ensemble des buts avec commentaires de TF1:==>

Sinon l'ensemble du match je ne sais pas

35eme seconde de la video: " aie aie aie OH la Lecon OH la Lecon, olalala" ->JM Larqué.

Modifié par fk_lfc
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"Putain" quest ce que sa me manque les moments comme sa. Malheuresement, a cette epoque je n'etait pas un "fan" de Liverpool :/. J'espere vivre des moments comme sa dans les prochaines années.

T'inquiète ils vont revenirs vite ces moments là !! YNWA :lfcfan:

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Le match le plus marquant de ma vie bon ok j'en ai que 19ans mdr ,mais même devant les matches de l'équipe de france coupe du monde 98 ou euro 2000, je me souviendrait toute ma vie de ce match,

digne des plus grand film a suspense d'hollywood, tout y est et puis le scandal sur le deuxième but, les chants à la mi-temps, le but de gerrard (dès ce moment là j'y ai cru au possible retour), la frappe de smicer avant la frappe je la voié déjà dedans, le pénalti et le multiple ralentit, l'arret de dudek sur schevchenko, la séance de péno, le tour d'honneur

MAGIQUE MAGNIFIQUE SUBLIME?? tu parles aucun mots pour décrire cela :lfcfan: :lfcfan: :lfcfan: :lfcfan:

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  • 9 months later...

Je ne sais pas si quelqu'un en a déjà parlé mais un film va sortir sur la finale de 2005. Plus précisément sur l'aventure en Turquie d'un jeune orphelin fan des Reds.

Kenny a une ligne dans le trailer : "Boy, is that you". Et il arrive à avoir la classe.

Il joue dans le film ainsi que Gerrard et Carra.

Le film devrait sortir cet été. Voici le trailer :

http://youtu.be/IF9qLY8P2Q0

Up. Je ne sais pas quand et même s'il sortira en France mais on commence à le trouver dans certaines crémeries (...). A condition de comprendre le scouse, sans sous-titres c'est dur.

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"Putain" quest ce que sa me manque les moments comme sa. Malheuresement, a cette epoque je n'etait pas un "fan" de Liverpool :/. J'espere vivre des moments comme sa dans les prochaines années.

J'ai attendu 21 ans avant de revivre a moment pareil(finale de 1984 contre l'as roma).j'espére que tu n'est pas presser. :mrgreen:

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Up. Je ne sais pas quand et même s'il sortira en France mais on commence à le trouver dans certaines crémeries (...). A condition de comprendre le scouse, sans sous-titres c'est dur.

Je pense que ce sera un Direct-to-Video, pas assez bankable pour les investisseurs français pour financer une campagne de pub et une sortie sur grand écran

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  • 6 months later...

Je suis certain que chacun d'entre nous aurait voulu être une petite souris dans les vestiaires à la mi-temps de ce match, savoir ce qu'il s'y est passé pour que les joueurs sortent du tunnel et reversent le cours du match.

Et bien, Rafa nous raconte sa version dans son autobiographie qui viens de paraitre. Et voici l'extrait qui nous intéresse entre tous :

All around me, heads were bowed. Players stared at the floor of the sweltering dressing room, deep in the bowels of the Ataturk Stadium. The noise, the crackle of 50,000 Liverpool fans, was dulled.

The squad sat, dejected, despairing. They did not understand what had just happened, or how it had come to this. Three goals down in the biggest game of their lives, unable to comprehend where and why it had all gone wrong.

This is where the journey we had started back in July, at the very start of pre-season training, the very first day that I met my new players in my position as Liverpool manager, drew to a close.

There are two sides to management. One is the coaching of players as footballers, improving their fitness and their technique, teaching them to adapt to your tactics. The other is to convince them that, no matter what happens, no matter how dire the situation, you have an answer. It is making them believe that you have a plan.

Every training session you take, every game you play, you must reinforce that message. This is why I had encouraged them not simply to follow my instructions, but to question them, so that I might explain my thinking. You are training their bodies, yes. You are also coaching their minds.

These are the times that measure you as a manager, when the world is falling apart, when all that you have worked for over the course of a long, gruelling season seems lost. These are the moments when you need your players to have faith in you. This is when you stand or fall.

I did not have a long speech prepared for the players. My notes from the game show there was one message, one word, above all others, that I wanted to drill into them. It is written in Spanish.

Lucharlo.

Fight for it.

We would have just a few minutes to prepare the players for the system we intended to play in the second half, with three defenders, two wing-backs, two midfielders - Xabi Alonso and Dietmar Hamann - sitting, protecting us from the runs of Kaka, which had caused us so many problems in the first half, and Steven Gerrard playing just behind Milan Baros.

Hamann would replace Djimi Traore, meaning Jamie Carragher would play on the left of our back three, Sami Hyypia in the middle and Steve Finnan on the right.

'We'll go in, I'll go through the tactics and then you take Hamann out to warm up,' I told my assistant, Pako Ayesterán, as we rushed down the tunnel at the interval.

I was already planning what I was going to say to the players, working out how to express my message in English, to make sure it was as clear and as positive as it needed to be.

'Djimi, have a shower, get changed,' I told him as we reached the stark, white dressing room. I took a moment to gather my thoughts, before turning to the rest of the team.

'Listen,' I said. What little noise there had been among the players quietened. As a manager, you can tell when your players are looking to you for hope, for inspiration. It was important that I kept calm, presented a confident front. I could not let them think it was over.

The words came easily now, even in a second language.

'We have nothing to lose,' I said. 'If we can relax, we can get a goal. And if we get the first goal, we can come back into the game. We have to fight. We owe something to the supporters. Don't let your heads drop. We are Liverpool. You are playing for Liverpool. Don't forget that. You have to hold your heads high for the supporters. You cannot call yourselves Liverpool players with your heads down. We have worked so hard to be here, beaten so many good teams. Fight for forty-five minutes. If we score, we are in it. If you believe we can do it, we can do it.

'Give yourselves the chance to be heroes.'

I explained the changes we would make tactically. Carra on the left, Hyypia in the middle, Finnan on the right. Hamann and Xabi Alonso would sit in front of them. We would have to be narrow, compact, and try to push the line higher. That would allow Milan to play longer passes, so I warned the defenders to watch for balls over the top.

As I finished speaking, Dave Galley, the physio, pulled me aside. He had been working on Steve Finnan on one of the massage tables while I had been talking.

'He won't last forty-five minutes,' he said.

We had already made one substitution, Vladimir Smicer replacing the injured Harry Kewell midway through the first half, and we could not risk playing for the rest of the game, in that heat, with just one change to make.

We only had two minutes left before the players would have to go back out, but without Finnan, we had a problem on the righthand side. Even now, though, I knew I could not afford to be nervous. You cannot focus when you are nervous. You cannot keep a clear head.

I had just a second to pause for thought, to change our plans. I called Djimi back. He had his boots off, on his way to the shower. Now he would go out for the second half. Finnan would have to come off. You could see in his eyes that he wanted to kill Dave. Carra would have to switch to the right, with Traore on the left.

Smicer, not a natural winger, would have to play wide on the right in the second half, though eventually Steven Gerrard would replace him there.

'The fans are with us,' I said, as the players started to move towards the door. I do not know if they could hear them singing, 50,000 people bellowing out Liverpool's anthem, 'You'll Never Walk Alone', despite the pain of that first half.

During a game, I am so intensely focused that I cannot even pick out my own family in the crowd. You block everything out. You see only the players, the match. But we all knew how many supporters had made the journey. We had all seen the swathes of Liverpool red in the stands. We knew how long the trip had been, and we knew that we had to fight for them. 'They are behind us.'

The players had endured probably the worst forty-five minutes of their careers. From the first kick, everything had gone wrong. They had one chance to put it right. This was a situation none of us would have dared to imagine. It was not supposed to be like this. All of our hopes rested on the players believing that we had a plan, trusting us to turn things around.

They stood up and started to filter towards the door, towards the tunnel, towards the pitch. Towards history.

Tiré de cet article.

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  • 1 year later...

Un petit up.

So Foot (le site) fait un classement des matchs de légende, et le m!iracle d'Istanbul est second.

Voilà l'article.

So Foot

Top 100 matchs

de légende

Les 100 matchs qui définissent le foot - Liverpool/Milan AC

Vendredi 17 Janvier 2014

Match de légende (2e): Le miracle d'Istanbul

Miracle. Le seul mot capable de définir ce match unique. Menés 3-0 à la pause, après une première période de rêve du Milan AC, les Reds ont réussi à revenir de nulle part. Trois buts en sept minutes, un captain en flammes et un héros improbable. Pourquoi ? Comment ? Mieux vaut ne pas chercher à comprendre. Et croire au miracle. De toute façon, on n’a pas trop le choix.

Il est formel. Andriy Shevchenko a bien marqué ce 4e but. Il reste trois minutes avant cette séance de tirs au but qu’il ne sentait pas vraiment. L’Ukrainien n’en démord pas, il a bien suivi sa reprise de la tête, le ballon est à quoi… deux mètres des buts. Il a frappé très fort les yeux fermés. Quand il les a ouverts, le ballon n’était pas au fond. Shevchenko n’a jamais trop compris comment il n’a pas marqué. Jerzy Dudek n’a jamais compris non plus comment il a réalisé cette parade. Il va le comprendre une dizaine de minutes plus tard. Il va comprendre qu’il est juste gagné par la folie. Pourquoi s’est-il mis à danser comme Bruce Grobbelaar devant les tireurs milanais ? Comment a t-il détourné les tentatives de Pirlo et Shevchenko encore, lui, l’ancien gardien du GKS Tichy ? Warhol aurait parlé de son quart d’heure de gloire, son prêtre polonais d’une aide divine et les supporters milanais d’une succession de coups de bol. Il n’y a pas de réponse définitive, juste un constat : Jerzy Dudek a été le héros de la plus folle des finales de Ligue des champions. Oui, Jerzy Dudek.

Sur ce match au scénario aussi improbable que son héros polonais, tout a déjà été dit. Alors rien ne vaudra jamais mieux que le témoignage de ceux qu’ils l’ont vécu, comme Ari Folman, réalisateur de Valse avec Bachir, mais dont le meilleur film porte peut-être sur ce match. « J’étais à Istanbul pour la finale. J’y suis allé tout seul. Ça m’a coûté une fortune alors qu’une fois au stade, les Italiens refilaient leurs billets pour rien. En Turquie, on pouvait s’asseoir où on voulait, ce qui fait que ma place à 2000 euros, j’aurais pu l’acheter 10 euros au stade… Bref. C’est le plus grand match de l’histoire du football. Je n’ai pas pu regarder d’autres pendant un an ensuite, tellement ça n’avait plus aucun sens. ça ne voulait plus rien dire. Après ce match, il n’y avait plus rien. A la mi-temps, à 3-0, j’ai appelé ma femme, je lui ai dit que je ne pouvais plus rester là, que je voulais rentrer, me barrer en courant. Elle m’a dit : “Tu sais, tu as fait des efforts pour y aller, t’es un fan de Liverpool, donc tu n’abandonnes pas tu m’entends ? Jamais !”. De toute façon, on ne pouvait pas sortir du stade. Les bus étaient à cinq kilomètres du stade, donc je suis revenu en tribune. J’étais au poteau de corner, avec 40 000 supporters de Liverpool derrière moi. J’avais une petite caméra HD. Je l’ai tendue à bout de bras, de sorte que, dans le film, on me voit de profil avec la tribune derrière, sans jamais filmer le terrain. J’ai passé une heure le bras tendu, sur le côté. J’ai la deuxième mi-temps jusqu’aux tirs au but, et j’ai tout, tout tout… Ce film est fou. »

« J’ai fait passer Gerrard arrière-droit »

Autres propos, encore plus précieux sans doute, ceux du coach de Liverpool, monsieur Rafael Benitez, interrogé par Andy Roxburgh, directeur technique de l’UEFA, aka The Technician dans le milieu: « En rentrant au vestiaire à la mi-temps, j’ai songé à ce qu’il fallait dire et à la manière de le dire. Les gens ne savent pas à quel point il est difficile de vivre de tels moments, en particulier si vous ne savez pas quelles paroles il faut prononcer. Avant la mi-temps, nous perdions 2-0 et j'étais en train de rédiger quelques mots quand nous avons soudainement encaissé un troisième but. Pendant que je traversais le tunnel menant aux vestiaires, je réfléchissais à ce qu'il fallait dire. J'ai dit aux joueurs que nos supporters étaient toujours derrière nous et que si nous marquions un but la situation pouvait changer. J'ai procédé à des changements tactiques et aligné trois hommes en défense avec Dietmar Hamann comme composante de la couverture à deux hommes au milieu du terrain. Mais, plus important encore, avec la blessure de Finnan, qui n'a pu disputer la deuxième mi-temps, nous n'avions plus de latéral droit sur le terrain. Après le 3-3 et Milan qui place Serginho sur la gauche, j'ai dû déplacer Steven Gerrard en le faisant passer de son rôle offensif derrière les attaquants de pointe au poste d'arrière droit. Steven était le seul joueur à même de tenir ce rôle, le troisième poste occupé par notre capitaine dans ce match. A la fin, nous avons contrôlé le jeu, les espaces et Stevie a effectué un travail formidable, menant finalement l'équipe à la victoire. »

Martyr sauvé

Résumer la remontée liverpuldienne au seul génie de Stevie -3ème au Ballon d’Or en 2005- serait pourtant réducteur. Avec trois buts de retard à la pause, un énième « You’ll never walk alone » assourdissait, plus encore, le stade Atatürk. Tous les journaux du lendemain en parlaient comme d’une « incantation ». Et Liverpool sait nous plonger dans le mystique, elle qui « joue à merveille son rôle de cité martyre du ballon rond » dixit Philippe Broussard dans son « Génération Supporter ». L’équipe de Benitez avait en effet tout du martyr à Istanbul avec 3 buts dans les dents et deux hommes sur le flanc –Kewell et Finnan- dès la mi-temps. Comment un coach peut décemment dire à ses joueurs que trois buts se remontent en 45 minutes, face au Milan, en finale de C1, grâce à l’appui des fans ? Dans les colonnes de SO FOOT n°61 de décembre-janvier 2009, Rafa Benitez essayait de lever le voile sur cette folle soirée turque: « Cette finale-là, on a 100% de réussite. Lorsque je réalise les changements, l’équipe s’améliore, heureusement. Mais ce jour-là, c’est l’esprit du club qui l’a emporté sur toutes les considérations technico-tactiques. C’est pour ça qu’il est important de garder cette mentalité à Liverpool. Toutefois, je n’aime pas la notion d’héroïsme dans le football. Quand nous devons en arriver là pour remonter un match et le gagner, ça veut dire que nous avons mal fait les choses. En tant qu’entraineur, je n’aime pas encaisser de buts. Défendre, ce n’est pas seulement aligner dix défenseurs devant le gardien de but. Une équipe qui défend bien, comme Liverpool, c’est une équipe qui a beaucoup de coordination. »

Liverpool n’avait finalement fait qu’utiliser l’arme habituelle du martyr: le sacrifice. Il était tactique pour Benitez et Gerrard ; physique pour les cordes vocales des tribunes rouges, contre toute raison. Sauf qu’en ce 24 mai 2005, pour une fois, le martyr ne meurt pas, 20 ans après le drame du Heysel. Mystique quoi. Un miracle.

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Mais bon, certains commentaires sont mieux écrits que l'article.

Message posté par midgar le 17/01 à 11:40

Note : 2

C'est un immense match mythique et vous l'avez trop mal raconté. C'est navrant. Vous vous étiez beaucoup plus appliqués sur d'autres match du top 20.

Quand vous racontez le déroulement du match on ne sent pas la remontée fantasqtiques des reds, il n'y a meme pas le nom des buteurs, aucune passion la dedans (à part l'itw du mec qui a filmé le match) alors que c'était super facile à rédiger comme texte.

Pas un mot de Stevie G ? Une petite phrase d'un des scousers les plus mythiques de l'histoire ? Voire de Jamie Carragher ?

Même pas l'anedocte sur Gerrard... Vous auriez pu dire que sa meuf n'était pas là et que le soir il a dormi avec la coupe dans son lit (je veux pas savoir ce qu'il lui a fait).

Ce match est tellement une légende...le Capitaine Maldini, une légende lui aussi, qui ouvre la marque dès la 1ère minute. Le but le plus rapide de toutes les finales de C1 ! Ca part super fort ! Déjà que Milan était bien meilleur sur le papier. On imagine l'Italien soulever une nouvelle fois sa 5e Ligue des Champions ! (il la gagnera en 2007). Lui l'héritier de Cesare Maldini. Paolo un des plus grands joueurs italiens. S'il remporte une nouvelle fois cette C1 il pourra partir part la grande porte en rentrant dans l'histoire et en ayant marqué en plus ! Je le vois déjà soulever la coupe.

Puis le doublé de Crespo ! 3-0 pour le Milan. Jerzy Dudek n'est pas du tout l'homme du match, il est complétement fébrile, absolument pas au niveau d'une finale de C1. Le score pourrait même être plus lourd. Scheva le ballon d'or aurait pu marquer aussi.

Mi-temps la rencontre est pliée. Liverpool va vivre un calvaire pendant encore 45mn, Milan va faire tourner, inscrira probablement un 4e but voire un 5e s'ils ont envie. Une nouvelle fois le grand club italien va inscrire son nom au palmarès de la compétition en écrasant son adversaire comme le barça en 1994 qui avait pris un cinglant 4-0. Maldini était déjà la.

Le match est fini. Milan a gagné. Personne ne remonte 3 buts au Milan. Personne. Encore moins en finale de C1. On pourrait éteindre la télé...mais bon on reste pour regarder d'un oeil la 2e et puis pour voir la remise de la coupe tout de même. Les milanais célebrant leur victoire sous les confetis dorés avec Star Wars ou Queen en fond sonore.

Et puis...et puis...La légende d'Istanbul dit que dans le silence du vestiaire, les reds abattus, conscient d'être passés à coté de leur match ont alors entendu une clameur venu du coeur du stade...40 000 fans des Reds qui reprenaient à plein poumons le You'll never walk alone. Parce que eux ils étaient encore là ! Debout malgré le score ! Encore à s'époumoner pour chanter au monde leur fierté d'être des Scoussers !

Alors Stevie s'est levé, il a pris la parole. Et il a dit que même s'il avaient probablement perdu ce match qu'ils n'avaient pas le droit d'abandonner, qu'ils devaient se battre pour ces gens là. Ces gars qui avaient fait tant de kilomètres pour venir les soutenir, tant de sacrifices pour assister à ce match et qui eux encore y croyaient. Ils devaient se battre pour eux. Pour le Peuple Rouge de Liverpool.

Le football est une religion, une question d'honneur, un truc qui vous prend aux tripes. Bien plus qu'une question de vie ou de mort a dit Shanky. Seuls les joeurs de Liverpool pouvaient signer cette remontée. Seuls les héritiers de Shanky pouvaient le faire.

La légende dit aussi que les anglais ont entendu dans le vestiaire voisin les italiens qui fetaient déjà la victoire et que cela a achevé de les remotiver. La légende dit encore que ce ne sont que des conneries inventer par l'adjoint de benitez pour chauffer ses gars. La bonne vieille méthode du coach qui dit "hey les gars je les entendu...ils nous prennent pour des jambons". Une vieille ficelle. On la connait bien hein...L'orgueil, la fierté.

La 2e mi temps et six minutes hors du temps. Gerrad, Smicer, Alonso.

Stevie encore lui va montrer la voie. De la tête à la 54e. L'honneur est sauf. Mais Smicer d'une frappe lontaine va redonner l'espoir à tout un peuple. Et là, la rencontre a changé d'âme, les milanais reculent, doutent, on les sent fébriles. L'inimaginable devient possible. Les italiens ont peur. Ils ont les foies. La boule au ventre. Ils sont en train de perdre le cours du match.

59e minute : la faute de Gattuso sur Gerrad. Pénalty ! C'est fou. Tu le sais. Tu le sais si Xabi Alonso la met au fond c'est fini. Les reds gagneront. Rien ne pourra plus les arrêter. Les milanais ne pourront pas s'en remettre. Là encore le temps s'arrête comme suspendu.

Xabi s'élance, Dida détourne ! Et là tu passes par pleins de trucs en l'espace d'une fraction de seconde alors que tu voyais les reds revenir à 3-3 finalement le score va rester à 3-2. Ce sont les anglais qui vont être plus bas que terre, réaliser qu'ils viennent de passer à coté d'un truc fou et sortir du match. Ça n'a duré qu'un 10e de seconde...quand tu réalises que Xabi a suivi et marque !

3-3 cette fois c'est sur ! Liverpool va l'emporter dans un des matchs les plus dingues qui t'ai été donné de voir.

Pool controle la fin du match. Prolongations. Et là Milan se reprend. Fini le KO. Les italiens ont repris leurs esprits.

Schevchenko le ballon d'or va tuer le match. Et non c'est là, cest maintenant que Dudek décide de devenir le grand bonhomme de ce match. La double parade. C'est bon cette fois la Coupe a choisi son camp. Après tant d'hésitations entre le 2e et le 3e plus le plus titré de la C1 elle a choisie Liverpool.

Le show Jery Dudek dans la séance de tirs aux buts. Un nouvel arrêt sur Scheva. Le Djib qui marque, pour l'anecdote. Les Scousers sont d'immense champions.

Merci aux deux équipes pour cette immense moment.

Je ne peux plus jamais regarder un match des reds sans penser à cet instant magique.

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  • 3 weeks later...

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