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      OLSC France fête ses 21 ans !!!   14/04/2024

      OLSC France dit Liverpool France... SAVE THE DATE !!! Bonjour Kopites, Nous vivons une fin de saison absolument exceptionnelle avec nos Reds. OLSC France compte actuellement 1153 membres 2023-24 qui ne cessent de vibrer à chaque match. Aussi, pour immortaliser ce moment, le bureau a décidé qu'un évènement important devait marquer cette année.  C'est pour cela OLSC France organise la fête de ses 21 ans, le samedi 16 novembre 2024 en région parisienne. Note bien cette date sur ton agenda pour faire partie de la fête. Tous les détails seront communiqués très bientôt par ici sur le forum : Cette soirée permettra de nous retrouver en grand nombre autour de notre passion. Des cadeaux, des invités surprises, de la musique, à boire et à manger feront de cette fête un moment inoubliable de la vie de notre  belle association. A très bientôt, YNWA Le bureau OLSC France

Nous ne ferons pas une Spurs mais deux...


rafalabamba

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A la suite de l'homérique saison 2013/2014, où Liverpool fut très proche d'atteindre le Saint-Graal d'un 19ème titre, un double leitmotiv animait le début de saison 2014/15 :

-        « Here We go again » symbolisait l'ambition (certainement utopique) de lutter, une nouvelle fois, pour le titre,

-        « Nous ne ferons pas une Spurs » devait s'appliquer en matière de transferts, en référence aux nombreux achats réalisés par Tottenham, à la suite de la vente très profitable au Real Madrid de Gareth Bale, de joueurs au rendement moyen payés fort chers...

 

18 mois après, le bilan, en matière de transferts, s'avère terrible : D'une équipe, postulant pour le titre de champion d'angleterre, avec une des meilleures lignes d'attaque européenne, le fameux SAS Suarez-Sturridge-Sterling, alimentée par un milieu solide et dont le seul axe d'amélioration résidait au sein du secteur défensif, Liverpool est désormais, après 17 acquisitions dans tous les postes lors des deux mercatos d'été, dotée d'une équipe moyenne, dénuée de joueurs de classe mondiale, comme l'avaient pu l'être Steven Gerrard, Mascherano, Torres, Xabi Alonso ou Luis Suarez dans ces dix dernières années...

 

Quelle politique de transfert a pu justifier un tel échec ? Lors de leur arrivée, nos propriétaires américains ont communiqué sur la théorie du « Moneyball », qui, outre une analyse approfondie en matière de statistiques, vise à miser sur de jeunes joueurs prometteurs, les faire progresser durant plusieurs années pour ensuite assurer un gain substantiel lors de leur revente.

 

En terme de gouvernance, un comité des transferts avait été mis en place suite à l'expérience négative du directeur sportif lors de l'ère Dalglish II (en la personne de Damien Comolli), option que Brendan Rodgers avait réfutée lors de sa prise de fonctions. La composition de ce comité de transferts n'est pas officielle mais il semble composé au moins de deux chefs scouts (débauchés de Manchester City), du manager et d'Ian Ayre, en charge du budget et de la négociation des transferts avec les joueurs et leurs agents.

 

A la vue des transferts réalisés ces deux dernières années, quels ont été les principes retenus par le club en matière de recrutement ?

-        En premier lieu, bien évidemment l'application du moneyball avec l'achat de jeunes joueurs normalement prometteurs à des prix plus (Ings, Gomez, Origi ou Manquillo certes prêté par l'Atletico Madrid) ou moins (Moreno, Can et surtout Markovic) abordables ;

-        l'achat de joueurs confirmés, souvent internationaux, libres ou proches de la fin de leur contrat (Milner, Lambert voire Clyne) : Ils sont, quelque part, le symétrique du moneyball ; les « jeunes pousses » devant être encadrées par des joueurs expérimentés même si leur impact sur la masse salariale du club est évidemment plus conséquent ;

-        les transferts onéreux de joueurs censés apporter une plus-value immédiate à l'équipe (Lallana ou Lovren en 2014, Benteke ou Firmino en 2015) : C'est évidemment dans ce secteur que le bilan est le plus catastrophique avec l'achat de joueurs surpayés au regard de leur valeur, dont les symboles sont un avant-centre et un défenseur central, achetés pour  près de 60 M € et qui sont titulaires sur le banc...

-        Le cas Balotelli : Rétrospectivement, le recrutement de Crazy Balo paraît difficilement compréhensible : Doté d'un passif disciplinaire étendu dans ses précédents clubs, il n'était ni jeune ni véritablement « bon-marché ». Second choix, faute d'avoir réussi à attirer Alexis Sanchez sur les bords de la Mersey, il pouvait paradoxalement être considéré comme un risque maîtrisé vu son potentiel et une indemnité de transfert raisonnable, en comparaison d'autres attaquants de renom, permettant de limiter les pertes en cas d'échec : Force est de constater que le pari n'a pas été réussi, l'intéressé se signalant plus par ses frasques comportementales que par son activité de buteur...

 

-        Enfin, le recrutement de Bogdan rappelle l'incapacité de Liverpool, depuis une vingtaine d'années, à disposer d'un gardien remplaçant de bon niveau. Toutes les options ont été testées (le jeune gardien en devenir, le gardien expérimenté en fin de carrière, l'achat de deux gardiens de niveau équivalent simultanément avec Dudek et Kirkland...) sans véritable réussite, rappelée d'autant plus cruellement lors de la méforme du gardien titulaire à l'instar de la saison dernière...

 

En conclusion, nous n'avons donc pas fait une Spurs mais deux suite aux belles ventes de deux joueurs de classe mondiale (Suarez en 2014 et Sterling en 2015) dont le produit a été, chaque fois, réinvesti dans un ensemble de « bons » joueurs, n'appartenant, en aucun cas, à la catégorie des top players, et qui ont été surpayés par rapport à leur valeur réelle, dont une minorité (Can voire Moreno, les cas de Firmino, Clyne et Lallana étant encore en suspens) peut être considérée comme un véritable succès.

 

Encore plus contrariant, la théorie du Moneyball a rapidement montré ses limites dans l'environnement du foot-business, où les règles du fair-play financier restent peu coercitives au regard de l'environnement juridique communautaire et de la pression des intérêts financiers...Liverpool, pourtant un des clubs les plus riches du monde, n'est plus en mesure de garder ses meilleurs joueurs, notamment les jeunes quelques années, permettant de capitaliser sur leur talent avant de réaliser une belle plus-value financière à l'instar du modèle de l'AJ Auxerre sous Guy Roux...Le seul point relativement positif réside dans la capacité du club à vendre ses meilleurs joueurs à un bon prix depuis la fin des années 2000 (Xabi Alonso, Torres, Mascherano, Suarez puis Sterling), contrairement aux « soldes » que purent être les transferts de Mc Manaman ou Owen au Real de Madrid...

 

La politique de transfert de Liverpool ressemble donc à un champ de ruines, suscitant au mieux de l'ironie chez les médias ou les supporters d'autres clubs. Il revient au seul élément de classe mondiale, désormais au club, c'est-à-dire son manager Jürgen Klopp, de rebâtir une organisation cohérente et efficace en matière de transferts.

 

Disposera-t-il des moyens adéquats, similaires à l'environnement connu à Dortmund, pour mener à bien cette mission ? Restera-t-il surtout un dernier joyau de la couronne (Coutinho?) pour alimenter le budget transfert du prochain mercato d'été ? 

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  • 4 months later...

A l’annonce du transfert de Sadio Mané, le refrain d’une vieille chanson d’Aerosmith résonne dans ma tête « It’s the same old story » :

 

  • LFC consacre une grande partie de son budget recrutement à un bon joueur, certes explosif contre les Reds au St Mary Stadium (j’y étais…) mais manifestement « surcôté » par rapport au montant de l’indemnité de transfert annoncée à hauteur de 40 M€, ce qui en ferait le transfert le plus cher de l’histoire du club détrônant l’inoubliable Andy Carroll de son piédestal,

 

  • Il est à craindre que S. Mané rejoigne la longue liste des transferts onéreux de joueurs surpayés par rapport à leur valeur réelle (Lallana ou Lovren en 2014, Benteke ou Firmino en 2015)… 

 

  • Quid de la théorie du Moneyball, qui aurait plutôt conduit à ce que Liverpool achète Mané à Salzbourg pour 10 M€ avant d’envisager une revente avec une plus-value significative ? D’un autre côté, l’exemple de Southampton montre que le Moneyball peut fonctionner si on trouve un « bon client » à qui revendre ses « pépites »…

 

  • Nos propriétaires bostoniens n’auraient-ils pas mieux fait de directement racheter Southampton, au regard des indemnités de transfert versées à ce sympathique club du sud de l’Angleterre depuis deux ans ?

 

  • Avec une telle indemnité de transfert, ne contribuons-nous pas à renforcer un concurrent direct du top 6 ou 8 ?

 

Il est à craindre, une nouvelle fois, que la politique de transfert de Liverpool suscite au mieux de l'ironie chez les médias et les fans adverses et du désespoir voire de la colère chez les fans des Reds, confirmant le triste constat, effectué par un autre allemand cher au cœur des Redmen Didi Hamman, que la Premier League est devenue une « arnaque »...

 

Bien évidemment, je souhaite de tout mon cœur me tromper et continue à croire en notre manager même si les pilules deviennent, chaque été, plus difficiles à avaler…

 

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