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      OLSC France fête ses 21 ans !!!   14/04/2024

      OLSC France dit Liverpool France... SAVE THE DATE !!! Bonjour Kopites, Nous vivons une fin de saison absolument exceptionnelle avec nos Reds. OLSC France compte actuellement 1153 membres 2023-24 qui ne cessent de vibrer à chaque match. Aussi, pour immortaliser ce moment, le bureau a décidé qu'un évènement important devait marquer cette année.  C'est pour cela OLSC France organise la fête de ses 21 ans, le samedi 16 novembre 2024 en région parisienne. Note bien cette date sur ton agenda pour faire partie de la fête. Tous les détails seront communiqués très bientôt par ici sur le forum : Cette soirée permettra de nous retrouver en grand nombre autour de notre passion. Des cadeaux, des invités surprises, de la musique, à boire et à manger feront de cette fête un moment inoubliable de la vie de notre  belle association. A très bientôt, YNWA Le bureau OLSC France

Kevin Keegan un mal-aimé à réhabiliter


rafalabamba

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            Comme le faisait remarquer un contributeur dans un des récents numéros de Red All Over The Land (RAOTL), le dernier fanzine existant consacré au Liverpool FC, on ne voit pas assez souvent Kevin Keegan à Anfield. D'une manière générale, il paraît assez surprenant qu'un des meilleurs joueurs européens (et sûrement le meilleur joueur anglais) des années 70 et du début des années 80 ne soit pas automatiquement considéré comme une légende sur les bords de la Mersey.

 

            « Mighty Mouse », son surnom, semble, en effet, souffrir de plusieurs handicaps aux yeux du peuple rouge :

 

            Tout d'abord, tel un amant délaissé, les supporters de LFC lui pardonnent mal son départ du club en 1977 pour Hambourg. Contrairement aux récents départs de joueurs emblématiques (Torres, ou Suarez), il est, en effet, difficile à l'époque de trouver mieux en Europe que l'équipe qu'il quitte à la suite de sa première finale victorieuse en C1, épreuve qu'elle remportera d’ailleurs, à nouveau, en 1978.

 

Regret d’autant plus avivé pour les Scousers que Keegan est, dans ces années, au pic de sa forme. Recruté par Hambourg pour le montant record à l'époque de 500.000 £, il y remportera ainsi deux ballons d'or consécutifs en 1978 et 1979 ainsi que le championnat d'Allemagne en 1979.

 

            Il décida ensuite de retourner en Angleterre dans le modeste club de Southampton, où il termina meilleur buteur du championnat d'Angleterre avec 26 buts lors de sa première saison et fut élu meilleur joueur du championnat d'Angleterre lors de la seconde. A l'instar de Michael Owen, même si le LFC de Paisley ne semble pas s’être positionné sur lui, il peut lui être inconsciemment reproché de ne pas avoir souhaité revenir sous le maillot rouge après une expérience réussie à l'étranger...

 

            Par ailleurs, Keegan est lié par un attachement fort à sa ville natale de Newcastle. Il y finira sa carrière de joueur en faisant remonter, grâce à ses 48 buts en 78 matchs, les Magpies dans l'élite. Il y connaîtra aussi sa meilleure partie de carrière en tant qu'entraîneur, flirtant même avec le titre de champion dans le milieu des années 90 avant d'entamer des expériences moins concluantes (son manque de sens tactique lui est notamment reproché) à Fulham, à la tête des Three Lions, lors d'un deuxième passage à Newcastle et finalement à Manchester City. Il aura surtout le tort de déclarer, à l’époque, que Newcastle avait les meilleurs fans du monde...

 

            En outre, comme Owen une nouvelle fois, certains pourraient lui reprocher, au nom du fameux « We are Scouse not English », son engagement pour l'équipe nationale en tant que joueur (il comptabilisa un total de 63 sélections dont 31 comme capitaine, marquant 21 buts) avant d'en devenir le sélectionneur. Il ne faut pas oublier qu'à l'époque peu de joueurs anglais figuraient dans le onze titulaire de Liverpool, composé essentiellement d’écossais de gallois ou d’irlandais.

 

            Enfin, Keegan reste dans l'ombre de son successeur au poste de n°7 le légendaire King Kenny, qui est devenu une icône indéboulonnable au sein du club en tant que joueur puis manager. Homme également de deux clubs légendaires connus pour la ferveur de leurs fans, le joueur et puis le directeur sportif du Celtic, contrairement à Keegan à Newcastle, a privilégié la maison rouge sur laquelle il a bâti sa légende.

 

            Pourtant, le rôle de Kevin Keegan à Liverpool ne peut être minoré. Comme le rappelle David Peace dans Red or Dead, sa magnifique biographie romancée sur Shankly, Kevin Keegan fut l'homme-clé de cette période, associé à son compère John Toshack en attaque.

 

            Il donna ainsi aux Reds, au milieu des années 70, une nouvelle dimension tant nationale qu’européenne, comme en témoigne son formidable palmarès : Il remporta, en six ans, trois championnats d'angleterre en 1973, 1976 et 1977, une Cup en 1974, deux coupes de l'UEFA en 1973 et 1976 et donc la première C1 du club le 25 mai 1977 avec une victoire 3-1 devant Moenchengladbach .

 

            Le jeune joueur, recruté à Scunthorpe et débutant à Anfield le 14 août 1971 contre Nottingham Forest, se signala immédiatemment dans l’esprit des supporters en inscrivant son premier but après seulement 12 minutes de jeu. Il prit, très rapidement, une dimension internationale grâce à ses qualités de soliste au service du collectif, son intelligence de jeu et son activité infatigable sur l'aile droite des Reds.

 

            Newcastle doit donc apprendre à mieux partager Kevin Keegan avec Liverpool. Ne prit-il d'ailleurs pas sa retraite sportive en 1984 lors d'un match de gala sous le maillot de Newcastle face à Liverpool ? Surtout qui a marqué deux des trois buts en finale de la Cup 1974 pour Liverpool contre Newcastle ?

 

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  • 4 weeks later...

Je suis assez d'accord avec cet excellent article, Keegan n'est pas apprécié à sa juste valeur, et il paie un certain révisionnisme oecuménique. D'abord, parce que finalement son départ a amené Dalglish qui est la figure d'un culte de la personnalité méritée mais qui a tendance à sous-estimer Keegan. Ensuite, parce que Paisley l'a flingué, estimant qu'il était contre-nature de jouer à l'étranger (pauvre Bob, pas sûr que ça lu plaise beaucoup tout ça).

Le choix de Hambourg était assez surprenant et plus encore le retour à Southampton. Après, sa carrière de manager l'associe plus à Newcastle qu'à autre chose, et il reste pour beacoup le coach de l'équipe perdante dans le plus fabuleux (ou second plus fabuleux désormais) 4-3 vu à Anfield ....

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Je partage aussi ce que dit la bamba, moi qui n'est pas connu Keegan à Liv, Red or Dead permet véritablement de prendre conscience de son impact dans le second Liverpoop de Shankly. C'est lui qui est le détonnateur pour en faire une équipe de premier plan.

 

En revanche, Rafa, petit bémol, ne comparons Owen à Keegan, Keegan est l'un des 10 plus grands joueurs des Reds, Owen fut un très bon attaquant à la tournée des siècles ....

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  • 2 years later...
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