Aller au contenu
  • Annonces

    • ant

      OLSC France fête ses 21 ans !!!   14/04/2024

      OLSC France dit Liverpool France... SAVE THE DATE !!! Bonjour Kopites, Nous vivons une fin de saison absolument exceptionnelle avec nos Reds. OLSC France compte actuellement 1153 membres 2023-24 qui ne cessent de vibrer à chaque match. Aussi, pour immortaliser ce moment, le bureau a décidé qu'un évènement important devait marquer cette année.  C'est pour cela OLSC France organise la fête de ses 21 ans, le samedi 16 novembre 2024 en région parisienne. Note bien cette date sur ton agenda pour faire partie de la fête. Tous les détails seront communiqués très bientôt par ici sur le forum : Cette soirée permettra de nous retrouver en grand nombre autour de notre passion. Des cadeaux, des invités surprises, de la musique, à boire et à manger feront de cette fête un moment inoubliable de la vie de notre  belle association. A très bientôt, YNWA Le bureau OLSC France

De l'art (perdu) de choisir ses déplacements


rafalabamba

Messages recommandés

A l'heure où se termine la riche saison 2015-16, vient naturellement le temps des bilans notamment en terme de déplacements effectués. J'ai eu la chance, pour ma part, de voir huit fois jouer Liverpool cette saison, essentiellement en Europa League avec six aways et deux rencontres à Anfield.

Le bilan comptable n'est pas positif avec seulement une victoire, cinq nuls et deux défaites. Il doit être évidemment nuancé par le fait que six matchs se déroulaient à l'extérieur et que certains nuls à en Europa League à Old Trafford ou Dortmund avaient presque le goût de la victoire....

Comment caractériser ces huit déplacements ?

Le meilleur souvenir fut incontestablement la demi-finale retour en EL contre Villareal à Anfield. Plus que contre des « gros calibres » en championnat, j'avais pleinement l'impression de faire partie de la sainte trinité décrite par Shankly composée du manager, des joueurs et des supporters, qui ont pleinement assumé le rôle du 12ème homme, en plein cœur du Kop, dès le coup d'envoi. Tout y était tant en terme d'émotion, liée au récent verdict sur Hillsborough, que d'intensité et de ferveur tant sur le terrain que dans les tribunes. Au bout d'un quart d'heure, mon déplacement express (reprenant le 1er vol pour Paris de Manchester le lendemain matin) était « rentabilisé » quelque fut le résultat final de la rencontre... Quelle atmosphère cette nuit-là, n'osant pas imaginer ce qu'ont vécu ceux qui ont eu le privilège d'assister au retentissant « come-back » contre le Borussia Dortmund...

Deux autres bonnes surprises caractérisèrent cette saison. Tout d'abord, mon premier away en championnat à Southampton reste un très bon souvenir malgré le scénario défavorable sur le terrain pour les Reds, qui, menant 2-0 à la mi-temps, perdirent la rencontre 3-2. Une bonne ambiance tant en tribune, où les supporters se chambrèrent avec respect au regard de l'évolution du score, qu'à l'extérieur du stade, proche du centre-ville, régna tout le long de ce véritable dimanche de foot anglais...

Autre bonne surprise fut la réception à Anfield du Newcastle de Rafa Benitez. Fort des bonnes ambiances connues dans les parcages away, je pensais retrouver la relative apathie qui caractérise Anfield depuis quelques années. J'avais eu le plaisir d'assister les deux saisons précédentes à des matchs forts en émotion (la défaite contre Chelsea en 2014 nous privant d'un titre de champion d'Angleterre si désiré et la victoire contre Manchester City en 2015 avec un « screamer » de Coutinho qui fut sûrement le meilleur match à domicile de la dernière saison pleine de l'ère Rodgers) et craignais de ne pas retrouver une telle ambiance pour la réception d'un relégable, luttant pour son maintien, même coaché par une vieille connaissance espagnole...

Force est de constater que, posté en haut du Kop, d'où les lanceurs de chants se situent, l'ambiance fut au rendez-vous, même s'il peut paraître en-deça de celle fantasmée par ceux qui se réfèrent au Kop des années 60-70. Les chants s'enchaînèrent, saluant anciens entraîneur ou joueur (Jonjo Shelvey) et personne ne partit avant la fin du match malgré le scénario, une nouvelle fois frustrant, d'un nul après avoir mené 2-0...

Ce déplacement à Anfield fut l'occasion aussi de constater une chose extraordinaire pour un supporter désormais un peu blanchi sous le harnais : Les travaux d'agrandissement du stade, évoqués depuis la présidence Moores-Parry, ont enfin débuté !!! C'est évidemment un point à mettre à l'actif de nos propriétaires bostoniens même si les travaux privent des repères habituels constitués par la Shankly Gate ou le mémorial d'Hillsborough...

Sur un plan plus touristique, ce déplacement m'a permis de terminer (au bout de 17 ans, il est vrai...) ma découverte de Liverpool avec le quartier autour de Sefton Park qui comporte quelques attractions méritant le coup d'oeil comme la Sudley House, maison de riches commerçants-philantropes du Liverpool du XIXème siècle, ou la palmeraie ainsi que la très animée Lane Hall, regorgeant de restos et de pubs...La visite fut enfin complétée d'un déplacement à Ellsmere Port, surtout célèbre pour son musée consacré aux narrow boats.

Deux déplacements se caractérisèrent plus par le sentiment qu' « il n'y a pas que le football dans la vie… » : Le spectacle tant sur le terrain que l’ambiance dans les tribunes au cœur de l’hiver fut relativement morne à Sion ou Augsburg. En revanche, quel plaisir de visiter les châteaux de Bavière sous la neige ou de déguster une bonne fondue en Suisse, même si le coût de la vie reste prohibitif pour un étranger…

A Dortmund, l’impression fut inverse avec une ville dont les attraits se résument au football et au fameux « mur jaune » tant voire trop attendu et redouté qu’il déçoit, au final, un peu, même si l’état d’esprit entre les supporters des deux équipes fut véritablement exemplaire avant, pendant et après le match. La Ruhr n’est évidemment pas une destination touristique de premier choix, nécessitant de se déplacer vers Cologne et sa cathédrale ou Francfort et ses musées pour satisfaire sa soif de découverte de richesses architecturales ou culturelles...

Les deux déceptions furent paradoxalement les déplacements a priori les plus alléchants : le 1/8 retour à Old Trafford et la finale à Bâle. L’ambiance dans le parcage away à Manchester était naturellement incandescente mais la rivalité exacerbée entre les supporters des deux clubs (tensions à l’entrée et à la sortie du stade, bagarres pendant le match) réserva un arrière-goût amer à cette rencontre malgré la qualification chez le rival historique…

La finale à Bâle contre Séville connut elle aussi quelques échaffourées causées par l’achat de billets dans les parties « neutres » par les scousers conduisant à des rapprochements inappropriés avec les supporters sévillans, mais c’est surtout la relative apathie du travelling Kop, occupant pourtant près des ¾ du stade, qui m’a laissé une impression mitigée.

Il n’y eut jamais cette sensation de pouvoir influer sur le déroulement de la rencontre même si le but de Sturridge fut célébré voire sur-célébré avec vigueur, les supporters semblant n’avoir plus d’énergie à communiquer à leur équipe au moment où celle-ci en avait pourtant bien besoin au début de la seconde mi-temps…Il est aussi curieux de voir un certain nombre de supporters ayant fait un long déplacement quitter le stade avant la fin du match pour pouvoir rejoindre plus facilement leur car Thomas Cook… Le fait d’entendre enfin les supporters sévillans chanter leur joie à l’aéroport de Bâle-Mulhouse une grande partie de la nuit n’a pas contribué à la totale réussite de la soirée…

En conclusion, qu’est ce qui fait qu’une rencontre reste mémorable dans l’esprit des supporters ? Plusieurs paramètres peuvent être invoqués :

  • La qualité de l’adversaire,

  • L’enjeu de la rencontre,

  • L’ambiance constituée par les supporters des deux équipes,

  • Le scénario du match,

  • Et vraisemblablement l’issue positive pour le club qu’on supporte…

A ce titre, il sera intéressant de voir si le match retour contre Dortmund bénéficiera de la même aura que le Saint-Etienne de 1977 ou les Olympiakos ou Chelsea de 2005 sachant que les Reds n’ont pu malheureusement aller au bout de la compétition…

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...