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      OLSC France fête ses 21 ans !!!   14/04/2024

      OLSC France dit Liverpool France... SAVE THE DATE !!! Bonjour Kopites, Nous vivons une fin de saison absolument exceptionnelle avec nos Reds. OLSC France compte actuellement 1153 membres 2023-24 qui ne cessent de vibrer à chaque match. Aussi, pour immortaliser ce moment, le bureau a décidé qu'un évènement important devait marquer cette année.  C'est pour cela OLSC France organise la fête de ses 21 ans, le samedi 16 novembre 2024 en région parisienne. Note bien cette date sur ton agenda pour faire partie de la fête. Tous les détails seront communiqués très bientôt par ici sur le forum : Cette soirée permettra de nous retrouver en grand nombre autour de notre passion. Des cadeaux, des invités surprises, de la musique, à boire et à manger feront de cette fête un moment inoubliable de la vie de notre  belle association. A très bientôt, YNWA Le bureau OLSC France

Retour d'Anfield


rafalabamba

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Après un bon footing (pour cause de retard de mon car venant de Cambridge) de la gare routière de Liverpool One à Anfield en passant par mon hôtel le tout en 45 mn chrono, il était temps de raviver les souvenirs procurés par cette rencontre contre une bonne équipe de Leeds en ¼ de finale de la coupe de la ligue :                       

. Les confrontations homériques des années 60 et 70 entre le Liverpool de Shankly et le Leeds de Don Revie et son équipe de “bad boys” composée de Billy Bremmer, Peter Lorimer ou Joe Jordan. La statistique, reprise dans le programme du match, désignant les joueurs ayant le plus  participé à l'affiche du jour, illustre d'ailleurs bien l'âge d'or du club concerné : Pour Sunderland, ce fut plutôt la première moitié du vingtième siècle tandis que l'épitome de Leeds se situe clairement dans les années 70, même si Leeds put être considéré, à cette époque, comme un “perdant magnifique”, cumulant les places d'honneurs avec certes quelques succès en championnats et en Europe...                        

 . Le renouveau dans les années 90 (le dernier club dont le nom commençait par un L, qui avait remporté le championnat d'Angleterre avant Leicester, était le Leeds de Cantona et de Wilkinson et non Liverpool...) puis au début des années 2000 avec l'équipe des jeunes talents assemblés par David O'Leary (Kewell, Viduka, Bowyer) complétée par quelques recrues de choix (Rio Ferdinand et bien évidemment Robbie Fowler), qui firent notamment quelques ravages en ligue des champions et aussi une véritable démonstration à Anfield en avril 2001 avec une victoire 3 buts à 1;                                                                                                                                                  

. La descente aux enfers, engendrée par plusieurs échecs successifs dans la course à la qualification pour la ligue aux champions, privant le club des ressources nécessaires pour payer des salaires devenus exorbitants. Leeds fut contraint de vendre progressivement ses meilleurs joueurs, conduisant logiquement à une relégation sportive. Leeds  fut, en quelque sorte, le repoussoir de ce que le Liverpool Football Club aurait pu devenir sous la présidence de Gillet-Hicks, un club criblé de dettes, privé progressivement de ses meilleurs éléments. Heureusement, grâce aux Boston Boys, nous n'avons pas fait une Leeds...                                        

            Au contraire, sous l'impulsion des nouveaux propriétaires, le projet de rénovation du stade a enfin pu voir le jour : J'ai ainsi pu tester, grâce à la légendaire efficacité de la section billeterie de la French Branch, cette nouvelle tribune à l'occasion du match contre Sunderland. Outre la satisfaction de voir enfin réalisé un projet évoqué depuis les années Moores-Parry, elle assure, plus que dans le Kop, une visibilité sur l'ensemble du jeu et des actions menées sans trop réduire la perception effective des joueurs. En revanche on pourra regretter cette vision commerciale propre au football moderne avec une pléthore de loges et des escalators comme à Wembley pour arriver à cette tribune...De même, le mémorial consacré aux victimes d'Hillsborough, contrairement à son ancien emplacement, semble un peu perdu dans cette zone “commerciale” du main stand...

            Question ambiance, la comparaison est un peu difficile à établir car l'assistance (tant au sein de la French Branch que pour l'ensemble des spectateurs…) diverge entre un samedi après-midi (public plus familial et cosmopolite) qu'un mardi soir (où les scousers sont, par nature, largement majoritaires). L'avantage d'un match en semaine est que même au pub, après la rencontre, il est possible de commander une pinte sans avoir à défier une cohue de consommateurs assoiffés...

            Ce déplacement sur les bords de la Mersey fut enfin l'occasion de vérifier la qualité de la politique merchandising de LFC dans les différentes boutiques du club. On ne peut d’ailleurs qu'être frappé par l'importance pris par le manager Jürgen Klopp, qui supplante largement ses joueurs comme mannequin et inspirateur de produits dérivés (j'ai moi-même cédé à la tentation avec une écharpe “Boom”...). Je n'ai pas le souvenir d'une telle ferveur merchandising autour d'un manager même à l'époque de Benitez ou du retour de Dalglish.

Enfin, un signe indéniable du temps qui passe est constitué par le nombre de maillots dénommés « rétro » que j'avais achetés lors de leur sortie et notamment mon premier maillot de Liverpool (le Candy) porté à l'occasion d'un séjour à Oxford en 1991...Il ne reste plus qu'à espérer qu'un futur kit devienne collector, dans quelques annés, à l'occasion d'un 19ème titre de champion...   

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