Aller au contenu
  • Annonces

    • ant

      OLSC France fête ses 21 ans !!!   14/04/2024

      OLSC France dit Liverpool France... SAVE THE DATE !!! Bonjour Kopites, Nous vivons une fin de saison absolument exceptionnelle avec nos Reds. OLSC France compte actuellement 1153 membres 2023-24 qui ne cessent de vibrer à chaque match. Aussi, pour immortaliser ce moment, le bureau a décidé qu'un évènement important devait marquer cette année.  C'est pour cela OLSC France organise la fête de ses 21 ans, le samedi 16 novembre 2024 en région parisienne. Note bien cette date sur ton agenda pour faire partie de la fête. Tous les détails seront communiqués très bientôt par ici sur le forum : Cette soirée permettra de nous retrouver en grand nombre autour de notre passion. Des cadeaux, des invités surprises, de la musique, à boire et à manger feront de cette fête un moment inoubliable de la vie de notre  belle association. A très bientôt, YNWA Le bureau OLSC France

1959-1974 : Shankly


rafalabamba

Messages recommandés

Dans cette courte synthèse de l’histoire du club, que dire de plus sur cette période magnifique de reconstruction grâce à l’aura d’un homme, si bien retracée par David Peace dans Red or Dead ? A titre d’anecdote pas si anodine, quand Shankly devait mentionner sa localisation sur les formulaires des hôtels, il indiquait très souvent Anfield…

 

En termes de résultat, Shankly, en quinze ans, fit d’un club moribond végétant en seconde division jusqu’en 1962 un champion d’angleterre en 1964, 1966 et 1973, un vainqueur de la Cup, après presque un siècle d’attente sur les bords de Mersey, en 1965 puis en 1974 tout en commençant à bâtir sa légende sur la scène européenne avec une demi-finale épique de C1 contre l’Inter de Milan en 1965 (après une qualification « à pile ou face » en quart contre Cologne), une défaite en finale de C2 à Glasgow dans un stade à moitié vide (certes après avoir éliminé le Celtic en demie) contre Dortmund et enfin une première victoire en coupe de l’UEFA en 1973…

 

Shankly put, à son arrivée, profiter du nouvel élan que souhaitait impulser le président John Moores qui mandata Eric Sawyer, un des directeurs de la compagnie Littlewoods, comme son directeur financier. Celui-ci fut d’un précieux secours pour dépasser les réticences d’un board souvent frileux, la réduction des coûts faisant, pour certains, partie de l’identité du club. C’est Sawyer qui permit notamment la rénovation d’Anfield (que Shanks surnommait les plus grandes toilettes de Liverpool) ou l’achat de joueurs en 1961 comme Ian St-John, joueur le plus cher de l’histoire de Liverpool à l’époque avec une indemnité de 37.000 £ (sic) ou Ron Yeats.

 

La nouvelle équipe dirigeante (John Smith comme président et Peter Robinson comme secrétaire) continua de soutenir l’action de Bill Shankly, ce qui permit de rebâtir une équipe au début des années 70 avec les arrivées, souvent des divisions inférieures, de Clemence, Keegan ou Toschack, renforçant le noyau dur de liverpudiens rescapés de l’équipe championne de 1966, composé de Smith, Lawler et Callaghan...L’embellissement d’Anfield se poursuivit avec l’ouverture du New Main Stand le 10 mars 1973.

 

Dès son arrivée, Shankly insista sur une règle fondamentale : C’est lui et non le comité qui sera en charge de la composition de l’équipe, affirmant de facto le pouvoir du manager face au board. Sans nul doute, Shankly s’inscrit dans la catégorie des managers charismatiques plutôt que dans celle des grands tacticiens.

 

Il était proche de ses joueurs, à qui il inspirait un profond dévouement. Gerry Byrne, à une époque où les changements de joueurs étaient interdits, joua ainsi, lors de la finale de la Cup contre Leeds en 1965, avec une fracture à la clavicule pendant tout le match et les prolongations. De même, Geoff Strong joua avec un genou blessé lors de la demie de C2 contre le Celtic.

 

Ce lien spécial avec ses joueurs ne l’empêchait pas de se révéler implacable quand ces derniers ne répondaient plus à ses attentes. En deux ans, il mit ainsi à la porte 24 joueurs sur un groupe de 38…

Il eut également à gérer la fin de carrière sous un maillot rouge de certains de ses joueurs emblématiques comme Tommy Smith, qui se fâcha avec Emlyn Hugues quand ce dernier lui succéda comme capitaine. Les deux joueurs ne s'adressaient alors plus la parole et échangeaient par l'intermédiaire de leurs coéquipiers en défense…

 

Bien évidemment, Shankly put s’appuyer sur son légendaire Bootroom, composé de Bob Paisley, Joe Fagan et Reuben Bennett.  L’équipe du Boot Room resta d’ailleurs invaincue pendant plus d’une décade lors des matchs pendant les entrainements. Il est vrai que c’étaient eux qui disposaient de tous les sifflets…

 

Shankly était aussi un homme de parole, dont les relations reposaient sur la confiance. Ce ne fut qu’en août 1963, qu’il signa, pour la première fois, un contrat en bonne et due forme avant de rempiler pour cinq ans en 1966 pour un coût annuel de 4.000 £ (sic again).

 

Sa relation avec les fans était aussi unique. Shankly offrait ainsi des billets aux supporters au chômage, pouvait payer le billet de train du « travelling kop » ou assistait aux funérailles de supporters qu'il connaissait à peine...

 

Comme toute grande histoire d’amour, la fin de son histoire avec le Liverpool Football Club fut un peu difficile. Après son départ, une certaine amertume s'installa. Il laissa notamment suggérer que l'équipe dirigeante d'Everton était plus accueillante que le board de LFC.

 

Pour conclure, comment ne pas citer, parmi des centaines d’autres, une de ses fameuses « quotes » :

Quand Alan Ball, champion du monde, signa à Everton en 1966, Shankly lui dit «  Félicitations, tu vas joueur près d'une très grande équipe ».

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les citations de Monsieur Shankly, une autre époque, une certaine nostalgie.

Il y aurait tant à dire ou à écrire sur le personnage et ses relations (il s'entendait fort bien avec Matt Busby, avec qui il partageait 2 points communs : Liverpool et Bob Paisley..mais ceci est une autre histoire)

Shankly était surtout l'homme du peuple, l'homme de Liverpool, le travailleur, le besogneux, lui qui refusa toute sa vie, même à l' article de la mort, de se faire soigner dans une clinique privée lui préférant les hôpitaux publics de Pool.

Il n'a sans doute pas le plus beau des palmarès à Liverpool, mais sans cet homme Liverpool ne se serait pas assis sur le toit de l' Europe, les Reds n'auraient jamais été les Reds, Anfield ne serait pas ce stade mythique, et qui sait, peut être ne serais je jamais devenu supporter de Pool

Le mois prochain, il serait bon que chacun ait une pensée pour cet immense formidable génial grandiose homme.

Le 29 septembre 1981 nous quittait monsieur Bill Shankly   :wub:

Merci Rafalabamba pour ce post

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...