Aller au contenu
  • Annonces

    • ant

      OLSC France fête ses 21 ans !!!   14/04/2024

      OLSC France dit Liverpool France... SAVE THE DATE !!! Bonjour Kopites, Nous vivons une fin de saison absolument exceptionnelle avec nos Reds. OLSC France compte actuellement 1153 membres 2023-24 qui ne cessent de vibrer à chaque match. Aussi, pour immortaliser ce moment, le bureau a décidé qu'un évènement important devait marquer cette année.  C'est pour cela OLSC France organise la fête de ses 21 ans, le samedi 16 novembre 2024 en région parisienne. Note bien cette date sur ton agenda pour faire partie de la fête. Tous les détails seront communiqués très bientôt par ici sur le forum : Cette soirée permettra de nous retrouver en grand nombre autour de notre passion. Des cadeaux, des invités surprises, de la musique, à boire et à manger feront de cette fête un moment inoubliable de la vie de notre  belle association. A très bientôt, YNWA Le bureau OLSC France

1985-1998 : Le temps des tragédies


rafalabamba

Messages recommandés

Même si jusqu'en 1990 Liverpool continua de s'inscrire dans la voie du succès, qui lui permit de remporter depuis 1972-73 11 titres et six places de dauphin, les catastrophes du Heysel en 1985 et d'Hillsborough en 1989 conduirent indubitablement, pour reprendre l'expression d'Alex Ferguson, à « faire tomber le club de son perchoir ».

 

Ainsi, la perte du titre en 1989 dans la dernière minute contre Arsenal fut presque un soulagement pour les supporters des Reds ne sachant pas trop comment se comporter à la suite du drame si récent d'Hillsborough...

 

Dalglish, joueur-manager, qui avait remplacé Joe Fagan à la suite de la catastrophe du Heysel qui avait mis à mal la réputation et les finances du club avec l'exclusion des compétitions européennes, sut rebâtir, avec l'assistance de Bob Paisley comme conseiller « officieux », une équipe à partir de la manne reçue de la Juventus pour le transfert de Ian Rush avec le recrutement d'un fabuleux quatuor Aldridge / Barnes / Beardsley / Hougton qui lui permit d'aligner une série de 29 matchs sans défaite et d'être la 1ère équipe à remporter le titre avant la finale de la coupe de la ligue (qui se jouait, à l’époque, en avril) avec 90 points, 87 buts et 2 défaites seulement. Pour de nombreux scousers, l'équipe de 1986-87, par son inventivité et son style, pouvait largement rivaliser avec la qualité de jeu connue sur les bords de la Mersey à la fin des annes 70...Dommage qu'elle n'ait pu se confronter avec le grand Milan AC pour lui disputer la suprématie européenne...

 

Suite à ce doublé en 1986, Dalglish sut maintenir cet élan et cette domination avec un titre de champion en 1988 et une finale de Cup perdue à la surprise générale contre Wimbledon, et après le drame d'Hillsborough à l'occasion de la demi-finale contre Nottingham Forest, la Cup en 1989, après un succès lourd en émotion contre les voisins d'Everton, et un titre de champion en 1990.

 

Les germes du déclin étaient pourtant en gestation et se concrétisèrent le 22 février 1991 avec le départ de Dalglish et le retrait de Hansen deux semaines plus tard, pourtant pressenti comme possible successeur comme manager. Pour beaucoup d'observateurs, si le club avait un peu attendu avec un intérim de Ronnie Moran jusqu'à la fin de saison, Dalglish aurait pu reprendre ses fonctions une fois les batteries rechargées...

 

En contraste avec son bilan, la nomination de Souness fut accueillie à la satisfaction générale, compilant les qualités attendues d'un manager de LFC : « légende vivante » du club et ancien capitaine, compétiteur ultime, expérience d'entraîneur-joueur au Rangers...

Ce choix s'avéra pourtant désastreux, Souness symbolisant le libéralisme et l'individualisme en contraste des valeurs socialistes et communautaires instaurées par Shankly (il relata notamment sa convalescence suite à son pontage cardiaque dans le Sun...). Il mit ainsi rapidement fin à la tradition du bootroom avec la nomination de son adjoint au Rangers Phil Boersma comme assistant personnel. Il modifia également les techniques d’entraînement et déplaça les infrastructures sportives à Melwood, évolutions sûrement nécessaires mais menées trop rapidement à l'instar de la politique de transfert (en 33 mois, Souness vendit 18 joueurs et en acheta 15 dont Dean Saunders ou Mark Wright…).

Malgré l'émergence de jeunes prometteurs, comme le flamboyant Steve Mc Manaman et une victoire en Cup en 1992, les résultats ne suivirent pas et furent largement en-dessous des standards du Liverpool Football Club avec deux fois une sixième place puis une huitième place.

 

Roy Evans renouant avec la tradition de la Liverpool Way et du boot room, essaya de recoller les morceaux et développa rapidement, grâce au mix réussi entre des anciens « régénérés » comme John Barnes et des jeunes pousses dynamiques comme Robbie Fowler, le football offensif le plus attractif du championnat anglais.

Malheureusement, ce jeu basé sur la possession de balle fut amoindri par des failles défensives (déjà à l'époque...) et un manque de résistance et force mentale, illustré par le mythe préjudiciable des « spice Boys » et des costumes « crème » portés à l'occasion de la finale perdue de la Cup en 1996 contre Manchester United...

L'impression grandissante d’un régime laxiste, vraisemblablement surestimé au regard des témoignages d'anciens joueurs, fut aussi prégnante avec notamment le suicide managérial que constitua l'attitude destructive d'un Stan Collymore, transfert-record pour le club mais antithèse du typique « Liverpool player » avec son refus de déménager des Midlands et ses critiques publiques envers son manager...

Malgré une victoire en coupe de la Ligue en 1995, Roy Evans ne put permettre à Liverpool de retrouver son niveau d'antan avec une série de 3ème et 4ème places, n'autorisant pas l'accès à la nouvelle et lucrative ligue des champions.

 

La disparition du Kop, du moins dans sa posture “debout”, en 1994 et la disparition en 1996 de Bob Paisley finirent d'”achever” la Liverpool Way, confrontée à l'avènement du foot-business et à l'arrivée de managers étrangers à l'orée d'un nouveau siècle...

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...