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      OLSC France fête ses 21 ans !!!   14/04/2024

      OLSC France dit Liverpool France... SAVE THE DATE !!! Bonjour Kopites, Nous vivons une fin de saison absolument exceptionnelle avec nos Reds. OLSC France compte actuellement 1153 membres 2023-24 qui ne cessent de vibrer à chaque match. Aussi, pour immortaliser ce moment, le bureau a décidé qu'un évènement important devait marquer cette année.  C'est pour cela OLSC France organise la fête de ses 21 ans, le samedi 16 novembre 2024 en région parisienne. Note bien cette date sur ton agenda pour faire partie de la fête. Tous les détails seront communiqués très bientôt par ici sur le forum : Cette soirée permettra de nous retrouver en grand nombre autour de notre passion. Des cadeaux, des invités surprises, de la musique, à boire et à manger feront de cette fête un moment inoubliable de la vie de notre  belle association. A très bientôt, YNWA Le bureau OLSC France

1998 à nos jours : Liverpool à l'heure du foot-business


rafalabamba

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 De l'histoire du Liverpool Football Club au cours de ces vingt dernières années, force est de constater que la spécificité du club (en quelque sorte la “Liverpool way”) s'est progressivement diluée dans l'environnement marketing de la Premier League et du sport-business d'une manière générale avec l'explosion des indemnités de transfert et des salaires suite à l'arrêt Bosman et le poids du merchandising et des droits TV.

 

Sur le plan de la gouvernance, le club, propriété historique de la famille Moores, a, en dix ans, connu trois propriétaires différents avec David Moores (qui fut un des rares à tirer profit de la vente d'un club de football...), les escrocs texans Hicks et Gills, qui faillirent saborder le club en le lestant de leurs dettes et le consortium de Boston mené par John W. Henry, composé de gestionnaires “prudents” ayant réussi à développer la “marque” Liverpool et à engager le chantier de rénovation du stade.

 

Les managers sont aussi particulièrement impactés par ce nouvel environnement :

  • la tradition du boot-room (ou sa version intermédiaire avec Dalglish en 1986) est abandonnée au profit du recrutement de managers étrangers (Houllier, Benitez ou Klopp) ou extérieurs au club (Hodgson ou Rodgers), parenthèse Dalglish de 2011-2012 mise à part,

  • les managers peuvent être désormais débarqués alors que Liverpool avait traditionnellement la réputation de ne pas licencier son entraîneur (ce qui a sûrement conduit à l'hasardeux binôme Houllier-Evans) après un temps légitime (Houllier, Benitez) ou de manière plus abrupte (Hodgson, Dalglish ou Rodgers),

  • le licenciement de Dalglish fut, à ce titre, particulièrement symbolique : Son statut iconique au sein du club et des résultats globalement satisfaisants (avec une remise à niveau de l'équipe suite au passage désastreux d'Hodgson et un bon parcours en coupe avec une victoire en coupe de la ligue et une finale de Cup) n'ont pu effacer un parcours décevant en championnat et un recrutement contrasté (Suarez et Henderson contrebalancés par Carroll ou Downing).

 

Au niveau des résultats, malgré des coups d'éclat dont évidemment la miraculeuse victoire en ligue des champions en 2005 et, à moindre titre, le treble de 2001 accompagné d'un ballon d'or pour Michael Owen ou la victoire en Cup en 2006, Liverpool n'a jamais pu retrouver sa place prédominante des années 70-80 face au renouveau d'adversaires historiques (le Manchester United de Ferguson ou l'Arsenal de Wenger) et l'émergence de nouveaux concurrents bénéficiant d'un “dumping” de la part de leurs propriétaires (Chelsea ou Manchester City).

 

Durant cette période, Liverpool n'a pu atteindre que trois fois la place de dauphin en 2002, 2009 et 2014, ne jouant d'ailleurs véritablement la “gagne” qu'en 2014 avec une “balle de match” perdue contre Chelsea à trois journées de la fin....Les autres années, Liverpool a alterné le bon et le moins bon mais étant progressivement déporté, au fil des années, du Top 4 vers le Top 6 voire le Top 8 après l'éviction de Benitez...

 

Le seul domaine où Liverpool a retrouvé son lustre d'antan a été l'Europe particulièrement sous Benitez avec, en ligue des champions, une victoire en 2005, une finale en 2007, une demi-finale en 2008, un quart en 2009 et une demi-finale de Ligue Europa en 2010 positionnant clairement Liverpool sur le podium européen (voire la 1ère marche) ces années-là. Les contributions de Houllier (Coupe de l'UEFA en 2001, quart de finale en ligue des champions en 2002) et de Klopp (finale d'Europa League en 2016) ne doivent pas être non plus oubliées...

 

Autre trait distinctif de cette époque, sûrement d'ailleurs en lien avec l'insuccès rencontré en championnat, est le manque d'équilibre de l'équipe entre des formations très bien organisées défensivement sous Houllier ou Benitez, s'appuyant sur des charnières centrales d'exception comme Henchoz-Hyppia ou Carragher-Agger, mais parfois en difficulté pour marquer le but, qui fait la différence entre le 1er et le 2ème sur la durée d'un championnat, et des équipes flamboyantes offensivement grâce à un homme (Suarez appuyé de Sturridge en 2013-14 sous Rodgers) ou une philosophie de jeu sous Klopp mais dont la défense peut prendre un but à tout moment (point inutile à développer depuis quelques années...).

Avec le recul de ces vingts dernières années, l'équipe de Benitez en 2009 semble la plus forte et la plus équilibrée avec une colonne vertébrale impressionnante composée de Reina, Carragher, Mascherano, Alonso, Gerrard et Torres...

 

La chasse au n°19 reste donc ouverte, étant rappelé que Liverpool ne fait pas partie des deux derniers clubs, dont le nom commence par un L, ayant remporté le championnat...

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