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      Souscriptions OUVERTES !   06/06/2022

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      Billetterie et Formulaire de Demande de Place !   19/06/2022

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Un supporter de Liverpool doit-il vivre dans le passé ?


rafalabamba

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 “You're always living in the past” entend-on, venant du parcage visiteurs, dans les tribunes d'Anfield ou d'Old Trafford parmi d'autres anathèmes.

La participation de Stevie G ou de Carra, joueurs retraités, à un match amical de l'équipe (normalement) première à la fin de saison dernière en Australie ou la commémoration, que certains ont pu juger excessive, des dix ans d'Istanbul peuvent illustrer cette nostalgie de l'âge d'or. Pareillement, certains managers ont pu invoquer l'influence des anciens joueurs et le poids de l'histoire pour justifier leurs échecs en raison de la pression supportée par leurs joueurs.

 

Est-il donc une bonne chose de vivre dans le passé pour un supporter de Liverpool ?

 

Sans nul doute, un supporter de Liverpool (certes désormais un peu âgé) sera plus enclin que d'autres à se réfugier dans le passé pour différentes raisons :

 

La première évidemment concerne les résultats. Les plus anciens se rappelleront que, dans les années 70 ou 80, le titre de champion d'Angleterre était quasiment assuré une année sur deux et souvent accompagné d'une coupe qu'elle soit européenne ou nationale.

Depuis le début des années 90, la conquête de titres majeurs s'est révélée beaucoup plus problématique avec une disette en championnnat depuis près de trente ans et une seule victoire dans une compétition majeure, la ligue des champions en 2005 un peu miraculeuse au regard de la qualité de l'équipe (Djimi Traoré dans l'équipe débutant la finale...) certes magnifiée par le talent tactique de son manager...

 

La deuxième a trait à “l'environnement” footballistique. A la lecture de la biographie d'anciens joueurs des années 70 ou 80, on ne peut que regretter l'époque où les négociations salariales se jouaient à une dizaine de livres et que les contrats signés (ou non dans le cas de Shankly) avaient une valeur...

Désormais, suite à l'arrêt Bosman, l'explosion des droits TV et l'émergence d'investisseurs privés, russes, chinois ou arabes, le marché des transferts s'emballe, comme l'ont prouvé les transferts de cet été atteignant de nouveaux records proches de l'indécence où le bon joueur, sans être exceptionnel, n'est abordable qu'à partir de 40-50 M€...

A ce titre, Liverpool fait partie de la dizaine de grandes formations européennes monopolisant les 2/3 des achats mais ne réalisant qu'un tiers des ventes. Triste illustration, les “feuilletons de l'été” (Coutinho ou VvD dans le sens départ ou arrivée...) se succèdent e polluent désormais la préparation estivale et même le début de saison.

 

D'une manière générale, l'omniprésence de l'argent dans le foot moderne contribue à décourager la ferveur du fan de base, qui doit plus souvent lire la presse économique que sportive...Dans le classement des 32 clubs les plus riches du monde, réalisé par KPMG, 13 sont, en effet, côtés en bourse (dont MU, la Roma, Benfica, Arsenal, la Juve, Dortmund ou l’OL), avec parfois des expériences mitigées en raison de cotations stagnantes.

Les trois clubs les plus riches du monde (MU, Real et Barca), suivant des périmètres incluant le profit, la popularité, le potentiel sportif, les droits télé et la propriété du stade, représentent 30% du total tandis que le top 10 (auquel Liverpool, huitième, appartient avec Manchester City, Arsenal, Chelsea et les Spurs) concentre plus des 2/3 du total.

 

La dernière raison susceptible d'être invoquée concernera la richesse de l'histoire du club. Quel plaisir de se replonger dans 125 ans d'histoire et de retrouver des figures telles que John Houlding, John Mc Kenna, Tom Watson, Alex Raisbeck, Elisha Scott, Billy Liddell, Bill Shankly, Bob Paisley, John Smith, Peter Robinson, Emlyn Hugues, Ian Callaghan, Roger Hunt, Alan Hansen, Kenny Dalglish ou Steven Gerrard...

 

A ces personnages emblématiques sont associés le souvenir de matchs mémorables, de renversements de situation comme à l'occasion des fameuses nuits européennes d'Anfield (Inter 1965, Saint-Etienne 1977, Olympiakos 2005 ou Dortmund 2016) qui amènent à se souvenir avec ferveur et à commémorer parfois, quitte à susciter les quolibets des fans adverses...

 

« Vivre dans le passé » peut donc se révéler positif à condition de savoir en sortir et de ne pas s'enfermer dans un conservatisme autarcique incapable de prendre en compte les innovations extérieures nécessaires. Liverpool, longtemps précurseur dans le domaine des transferts ou des techniques d'entraînement, a ainsi vraisemblablement raté le coche de l'arrêt Bosman au début des années 90, n'étant pas en mesure de capitaliser sur le renom de sa « marque » pour conquérir les ressources indispensables au succès dans ce nouvel environnement économico-sportif. Au contraire, son voisin mancunien, sous la férule d'Alex Ferguson, a su réconcilier histoire, ferveur populaire et succès sportifs avec des ressources économiques accrues basées sur les droits télé, le merchandising et la billeterie...

 

« Vivre dans le passé » nécessite aussi, pour être viable dans la durée, d'être en capacité d'envisager un avenir prometteur. Se réfugier dans le passé, en l'absence de succès dans le présent, ne peut être éternel, la « flamme historique » nécessitant d'être régulièrement réactivée...A Jurgen Klopp, qui sait mobiliser les énergies, de retrouver le succès sportif, dans un contexte économique délirant, sans trop dégrader les valeurs « historiques » du club...

 

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