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      OLSC France fête ses 21 ans !!!   14/04/2024

      OLSC France dit Liverpool France... SAVE THE DATE !!! Bonjour Kopites, Nous vivons une fin de saison absolument exceptionnelle avec nos Reds. OLSC France compte actuellement 1153 membres 2023-24 qui ne cessent de vibrer à chaque match. Aussi, pour immortaliser ce moment, le bureau a décidé qu'un évènement important devait marquer cette année.  C'est pour cela OLSC France organise la fête de ses 21 ans, le samedi 16 novembre 2024 en région parisienne. Note bien cette date sur ton agenda pour faire partie de la fête. Tous les détails seront communiqués très bientôt par ici sur le forum : Cette soirée permettra de nous retrouver en grand nombre autour de notre passion. Des cadeaux, des invités surprises, de la musique, à boire et à manger feront de cette fête un moment inoubliable de la vie de notre  belle association. A très bientôt, YNWA Le bureau OLSC France

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Messages recommandés

Coup de chapeau à Red All Over the Land (RAOTL), le dernier fanzine consacré à Liverpool, qui sort un numéro malgré l’arrêt des matchs, principales sources de vente, pour ses abonnés et pour la banque alimentaire, à qui est reversée une large majorité des bénéfices effectués…

 

Paradoxalement, l'absence de matchs permet de prendre de la hauteur par rapport au récit d'une actualité quotidienne (commentaires des derniers matchs ou récit de déplacements).

 

On retrouve notamment dans ce numéro :

  • Une présentation de Peter Carney, un « scouser pur jus », qui organise, avec le « Believerpool Bus », des tours de deux heures autour du LFC les jours de match ;

  • La chronique habituelle des membres de la branche new-yorkaise de LFC, où Carra avait prévu une visite pour la St-Patrick annulée à cause de la crise sanitaire...

  • Une course « virtuelle » de 5 miles s'est tenue le 16 mai pour les 96 en lieu et place de la traditionnelle édition dans le Stanley Park ;

  • Un contributeur passe en revue sa collection de vingt-huit années de fanzines avec The Kop, The End, Through the wind and the Rain, Our days are numbered, Well Red ou Another Vintage Liverpool performance et bien évidemment « The Liverpool Way » ou RAOTL ;

  • Un superbe article sur Ronnie Moran, qui servit le club pendant 49 ans. En tant que joueur, il fut arrière gauche et capitaine à l'arrivée de Shankly et joua son dernier match contre l'Inter à San Siro en 1965. Ses « punchlines » sont restées célèbres comme « Je ne sais pas pourquoi tu es si content. Tu aurais pu en marquer deux de plus » au jeune Fowler auteur d'un quintuplé contre Fulham...Vivement la lecture de son autobiographie « Mr Liverpool » !!!

  • De bons articles également sur Markus Babbel et Pepe Reina.

 

Pour ceux qui veulent s'abonner https://redallovertheland.com/subscribe/ : La version numérique est à 8 livres la saison...

 

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  • 5 months later...

Doit-on l’arrivée de Jürgen Klopp à Liverpool à l’analyse des données, ces fameuses « data » de plus en plus fréquemment utilisées dans le monde du football ?

Le journaliste allemand Christoph Biermann, dans son ouvrage Big Data Foot Comment les données révolutionnent-elles le foot ?, expose ainsi le rôle joué par les données dans le recrutement du manager allemand en 2015. L’équipe d’analystes du club (Liverpool avait embauché, dès 2012, Ian Graham, docteur en physique à Cambridge, en tant que directeur de recherche) avait, en effet, démontré la part d’inhabituel dans la série malheureuse connue lors de sa dernière saison à Dortmund, où le Borussia avait frôlé la zone de relégation pendant une bonne partie de la saison…

A l’époque, un analyste Colin Trainor avait conclu que les points attendus (les « expected points » en anglais, notion inventée par Sam Green) de Dortmund en première partie de saison s’élevaient à 30 points, bien éloignés des 15 points engrangés par la bande à Klopp et Buvac…Les expected goals, même s’ils ne prédisent pas le « vrai » résultat, aident donc à dresser un portrait plus clair des matchs…

Christoph Biermann montre ainsi, tout au long de son ouvrage, la montée en puissance de la data dans le monde du foot, transformant ce dernier d’un sport d’opinions (voire de « copinage » ou de « café du commerce ») à un sport de connaissances…

Historiquement, la Formule 1 a été le sport le plus avancé de la planète en matière de technologie et de données avec une dizaine de capteurs par voiture et 10 téraoctets de données par course….

Cette utilisation intensive de la data s’est répandue ensuite dans les sports américains sur le modèle du fameux Billy « Moneyball » Beane, source d’inspiration de nos actuels propriétaires américains. En 2017, les 30 clubs de Major League de Base ball employaient ainsi 250 analystes. Autre exemple de l’importance de la data dans les sports US, la MIT Sloane Sport Analytics Conference regroupe plus de 4.000 participants lors d’un congrès…

Le football a été plus long à se convertir à la donnée en raison notamment de la part accordée à la chance voire à la superstition par ses principaux acteurs, joueurs comme entraîneurs. L’auteur rappelle d’ailleurs que David James crachait sur un mur à chaque match alors que Kolo Touré veillait à entrer le dernier sur le terrain, quitte à arriver après le coup d’envoi…Comme le résume Peter Krawietz, l’un des adjoints de Klopp, le football est un jeu d’échecs qui se joue avec un dé...

Dans le monde du football, c’est finalement le manque de moyens qui a conduit certains « innovateurs » à se lancer dans l’aventure de la donnée.

Le FC MIDTJYLLAND, champion du Danemark et adversaire de Liverpool en ligue des champions cette année, constitue le parfait exemple de cette démarche. Le club est conçu comme un laboratoire vivant de l’utilisation des Key Performance Indicators pour les transferts et même le changement des joueurs à la mi-temps…

Smart Odds, la société de son président, fournit également une liste d’une vingtaine de candidats potentiels pour chaque poste. Des tests de personnalités sont également effectués conduisant à un affichage des « caractères » par des couleurs, pour aider le coach, qui pourra plus facilement « engueuler », pendant un match, un « guerrier » qu’un « créatif »…

Au regard de l’expérience de ces pionniers, l’utilisation de la data se généralisa progressivement au sein du football européen. L’Allemagne fut longtemps le pays le plus avancé dans l’utilisation de la data avec notamment le recruteur de Dortmund S. Milinstat, d’ailleurs « transféré » en 2017 à Arsenal moyennant une indemnité de 2M£ (mais qui ne resta que 14 mois au sein du club londonien…).

Les clubs anglais se convertirent progressivement à l’utilisation des data. La société Prozone avait travaillé ainsi avec Mc Laren à Manchester United et Sam Allardyce (qui avait fini sa carrière de joueur aux Etats-Unis) à Bolton sans véritable impact. Sous l’influence de Kroenke, ami avec Billy Beane, Arsenal a acheté une société de datas (StatDNA) pour 2M£ et a investi annuellement la même somme en analystes sans succès notables non plus (les datas auraient conduit à refuser Griezmann à l’Emirates…).

Désormais, la tendance consiste à un recours accru au digital scouting avec des sociétés offrant vidéos et analyse de joueurs venant des quatre coins de la planète. Des grands clubs, à l’instar de Barcelone, peuvent aussi créer des fonds d’investissement consacrés à l’innovation « ouverte ».

 

Alors les datas dans le football : phénomène de mode ou tendance de fond du football mondial ?

L’analyse de la fameuse demi-finale de la coupe du monde 2014 entre l’Allemagne et le Brésil est, à ce titre, assez paradoxale puisque l’équipe, statistiquement inférieure dans tous les indicateurs clés de performance, était l’équipe allemande…

A contrario, l’analyse des « expected », datant ci-dessous de trois-quatre ans, consacre des valeurs sûres du foot mondial ou d’autres qui le sont moins comme par exemple :

-      Expected assists (passe décisive) : Messi 1,73 / Salah (à l’AS Roma) 1,5 / Coutinho 1,21

-      Pre excepted goals : Thiago Alcantara 1er;

-      Excepted goals against : De Gea dans ses grandes saisons à MU  + 5,64 / Mignolet -1,1 / Karius -4,1…

Pour conclure, au printemps 2018, un spécialiste Data identifie un ailier canadien inconnu comme le meilleur joueur potentiel des dix prochaines années. Alphonso Davies a gagné, deux ans après, la ligue des champions avec le Bayern…

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  • 5 months later...

Depuis un an, avec la forte perturbation de l’actualité footballistique engendrée par la crise sanitaire, les classements fleurissent dans France-Football.

 

Le Liverpool Football Club y est plutôt bien représenté :

 

-        Classement des matchs mythiques :

 

Sans grande surprise, la finale d’Istanbul figure à la deuxième place derrière l’inoubliable France-RFA de 1982 à Séville. Mais les Reds sont également présents à la 13ème place à l’occasion de leur « come-back » contre le Barca de 2019, à la 39ème place pour celui contre Dortmund en 2016, à la 41ème place pour l’exaltant 4-4 à Stamford Bridge en quart de finale retour de C1 en 2009 et enfin à la 50ème place pour l’émouvante « merseyside » finale de Cup contre les Toffees après la tragédie d’Hillsborough.

 

-        Classement des meilleurs joueurs « Dream team du ballon d’or » :

 

Stevie G figure à la 7ème place dans la catégorie des milieux défensifs ou relayeurs (avec Xabi Alonso qui a également joué au Real et au Bayern 15ème) tandis que Kevin Keegan, dans la catégorie Attaquant droit, et King Kenny dans celle d’avant-centre sont situés à la 10ème place de ces catégories respectives.

 

-        Classement des 50 personnalités les plus influentes :

 

Jürgen Klopp figure à la 4ème place et Mo Salah à la 38ème place. Il faut également signaler la 26ème place de Raheem Sterling, qui a joué quelques matchs sous un maillot rouge avant de se faire régulièrement huer à Anfield…

 

-        Classement des maillots

 

Le maillot de l’équipe de Liverpool remportant sa première C1 en 1977-78 figure à la 15ème place. Personnellement, j’aurais plutôt opté pour le kit de 1984 avec la 4ème C1 contre la Roma à Rome (et qui a d’ailleurs inspiré le kit 2019-2020…).

 

-        Classement des entraîneurs

 

Derrière un podium composé de R. Michels, A. Ferguson et A. Sacchi, le grand Bill se classe 10ème juste devant un ancien joueur de Liverpool mais entraîneur de MU Matt Busby. Bob Paisley suit à la 26ème place juste devant Jürgen Klopp (le classement a été effectué avant le titre de champion d’angleterre). Rafael Benitez figure également à la 37ème tandis qu’à ma grande surprise le nom de Roy Hodgson n’apparaît pas…

 

-        Last but not least, le classement du plus grand club du monde

 

Liverpool est classé 5ème derrière le Real, Barcelone, MU et le Bayern.

 

Ce classement éminemment subjectif se fonde sur différents « faisceaux d’indice » : nombre de joueurs de ces clubs ayant gagné la coupe du monde, nombre de victoires en C1, la vente de maillots (MU 1er avec 1,8 M / Liverpool 860.000), les revenus 2017-18 (Liverpool 7ème), le plus gros transfert, les affluences au stade (16ème), la valeur de l’effectif (4ème), le nombre de ballons d’or, le nombre de « followers » (sic) (9ème derrière les autres clubs anglais) et le « poids dans l’histoire » (1 Ajax 2 Real 3 Liverpool 4 MU 5 Boca).

 

Même si tous ces classements apparaissent évidemment anecdotiques, il est quand même agréable qu’un club comme Liverpool y figure plus par son histoire (matchs, managers) que par ses joueurs.

 

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  • 6 months later...

Causeries de J. Gourbeyre

 

Le speech de Rafa à la mi-temps de la finale contre le Milan AC en 2005 a-t-il permis un des plus fabuleux come-back de l’histoire de la ligue des champions ? En est-il de même pour les propos de Jürgen Klopp avant la demi-finale retour de ligue des champions en 2019 contre Barcelone avec le double désavantage de trois buts à rattraper et de l'absence des deux-tiers de son trio magique d'attaque ?

 

Un documentaire comme Les yeux dans les bleus suite à la coupe du monde en 1998 avait permis de commencer à démystifier pour le grand public l’exercice de la causerie, qui se passe, par nature, dans l’espace clos d’un vestiaire....

 

Julien Gourbeyre, qui se présente comme journaliste, éducateur sportif et fondateur du magazine Vestiaires, consacre un ouvrage à ses fameuses « causeries » et s’appuie, pour mener cette étude, sur de nombreux témoignages du monde du sport, dont ceux de managers de Liverpool (Klopp et Houllier).

 

L’ouvrage est d’ailleurs dédicacé à ce dernier et à Jacques Crévoisier, les premiers à avoir disserté, selon l'auteur, sur l’exercice de la causerie en France.

 

Alors, de quoi relève ce moment souvent fantasmé dans le monde du sport que constitue la causerie d'avant-match ou de la mi-temps ?

 

Pour Raymond Domenech, qui assure la préface de l’ouvrage, le fond du discours est certes important mais la forme est essentielle.

 

Pour Guardiola, « la causerie, c’est mon match à moi » tandis que, pour Frédéric Hantz, la causerie est rarement décisive, parfois capitale mais toujours nécessaire...

 

Gérard Houllier ajoute que la causerie demeure un acte important sur le plan psychologique parce qu’elle lance le match alors que, pour Jacques Crévoisier, sa tonalité, son contenu, sa forme et sa durée sont fonction du but prioritaire à atteindre : rassurer, provoquer, encourager le risque et l’aspect motivationnel des joueurs.

 

Julien Gourbeyre replace lui les causeries dans un contexte historique et managérial. Il introduit ainsi son ouvrage par une causerie mythique qui a permis à de simples étudiants dans les universités américaines de battre la grande équipe d'URSS d'hockey sur glace en finale des JO en pleine guerre froide...D'une certaine manière, l'exercice de la causerie peut être comparé à une phase de la guerre, que résumait Napoléon, dans l'art de trouver les bons mots pour mener ses hommes au combat...

 

La causerie s'inscrit pleinement dans une approche managériale. Comme le résume un professeur à l'ESSEC, « Diriger c’est parler. Plus on grimpe les échelons, moins on fait, moins on écrit, plus on parle». Dans un contexte de défiance de l’autorité et d’individualisme de nos sociétés modernes, le pouvoir de persuasion prend ainsi une importance accrue dans l’art de conduire une équipe vers le succès.

 

A ce titre, un maître de conférences à HEC intervient désormais au brevet d’entraîneur de football professionnel pour lequel il dispense trois sessions d’une heure consacrées à l’exercice de la causerie.

 

Si la nécessité de la causerie semble donc très majoritairement retenue dans le monde du sport et plus particulièrement du foot, il convient aussi de s'interroger sur les formes qu'elle doit prendre pour être réussie.

 

L’exercice de la causerie ne doit pas dépasser sept à douze minutes selon les puristes (celles d’Albert Batteux, le mythique entraîneur du « grand » Reims puis de l'AS Saint-Etienne pouvaient durer une heure ou plus..). Pour reprendre les propos de Winston Churchill, un discours doit être comme la robe d’une femme : suffisamment long pour couvrir le sujet mais suffisamment court pour retenir l’attention...Les études rappellent régulièrement que le temps d'attention ne dépasse pas trente secondes pour établir sa crédibilité quelque soit le degré de compétence.

 

Différents entraîneurs font part de leurs techniques ou astuces pour réussir une causerie :

  • Dans l'analyse des forces et faiblesses de l'équipe adverse, il est préférable de ne pas trop insister sur les qualités de ses opposants et de s'inscrire dans le contexte d'un déroulement positif pour son équipe. D'une manière générale, il faut toujours privilégier le côté positif dans son discours (on a tout à gagner plutôt qu'on n'a rien à perdre qui peut mettre dans la tête des joueurs la possibilité d'une remontée de l'équipe adversaire...) ;

  • Il faut insister sur le jeu plutôt que sur l’enjeu c’est-à-dire fixer des objectifs de moyens. Pour Jacques Crévoisier, celui qui perd le contrôle de ses émotions perd la compétition ;

  • Comme pour l'introduction, la conclusion réclame de marquer les esprits : Pourquoi on va y arriver, pourquoi on va le faire...La partie motivationnelle de la causerie, placée souvent à la fin, nourrit l’objectif d’exalter et rassembler un groupe autour d’une image (métaphore du hold-up), un mot (la muraille), un sentiment ou une expression (pourquoi pas ?).... ;

  • Le pire ennemi de la causerie reste la routine. Les entraîneurs font ainsi référence à des citations (à la fin de l'année, ses joueurs ont demandé à Jean-Marc Furlan de leur fournir l'ensemble des citations affichées dans le vestiaire durant la saison) aux meilleures actions de l'équipe (Ancelotti pour les joueurs du PSG avant un match contre le Barca), à des extraits de films stimulants comme Gladiator (Guardiola aux joueurs du Barca avant la finale contre Manchester) ou simplement à l'émotion (Carlos Bianchi, alors entraîneur de Boca, face à un vestiaire divisé, se mit à pleurer avant une finale intercontinentale, finalement remportée par les argentins) ;

  • Le mot d'ordre, au final, est la connaissance de ses joueurs et de leur capacité d'adaptation. Houllier, lorsqu’il mettait un élément important sur le banc, l’avertissait ainsi avant la causerie pour éviter toute réaction épidermique qui pourrait nuire au collectif....

 

La causerie constitue donc un discours adapté aux circonstances et à la connaissance de ses joueurs, inoculant en eux la conviction du possible.

Elle ne garantit pas toujours le résultat attendu. Klopp diffusa un extrait de Rocky à ses joueurs de Dortmund avant un match contre le Bayern pour s'apercevoir que personne n'avait vu le film...De même, il mit un caleçon CR7 avant la finale contre le Real avec malheureusement aussi un effet limité...

 

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  • 1 month later...

L'article que consacre Philippe Auclair à Owen, dans un numéro de France Foot de juillet en lien avec les ballons d'or du passé, confirme le statut atypique de ce joueur vis-à-vis de l'histoire du Liverpool Football Club et du monde du football de manière générale.

 

Owen est pourtant retourné vivre là où il a grandi dans un manoir gallois (acheté certes 5M£) avec son épouse (rencontrée à l'âge de 5 ans...) et ses quatre enfants, proche de Chester et Liverpool. L'un des derniers clubs de son père Terry, natif de Liverpool, fut, en effet, le Chester City FC. C'est d'ailleurs grâce au père que les supporters des Reds purent bénéficier du talent d'Owen pendant quelques saisons. Une lettre de Steve Heigway au paternel aurait permis d'emporter la décision pour cette jeune pépite, convoitée également par MU, Chelsea et Arsenal...

 

Incontestablement, la carrière du jeune Owen à Liverpool a démarré « comme un tourbillon » :

  • Il pulvérisa le record de buts inscrits en une saison dans la ligue scolaire de Deeside avec 97 buts, détrônant un certain Ian Rush avec 79 buts...

  • Il permit à LFC de remporter sa première FA Youth Cup en 1995-96 avec 11 buts en cinq rencontres ;

  • Il marqua 158 buts en pro pour les Reds ;

  • Il fut le seul joueur de Liverpool à remporter le ballon d'or « en activité » (Keegan, étant déjà parti à Hambourg en 1978...). C'est d'ailleurs Gérard Houllier, encore convalescent, qui lui annonça la nouvelle. Pour Owen, la fierté de son manager fut le principal souvenir de ce ballon d'or. A noter qu'Hyppia (2 points) et Gerrard (1 point) figurèrent aussi dans le classement du ballon d'or en 2001, loin cependant des 176 points du « Wonderkid »...

  • Si 2001 fut l'année du ballon d'or, il se sentait encore plus fort lors des deux saisons précédentes lorsqu'il avait été soulier d'or de la Premier League à 18 et 19 ans...

 

Néanmoins, comme il le reconnaît lui-même, très tôt dans sa carrière à 25-26 ans, il comprit qu'il n'atteindrait plus les mêmes sommets et qu'il convenait de réinventer son jeu basé sur l'accélération et se transformer en un footballeur « qui pense » afin d'éviter les trop nombreuses blessures intervenues suite à des sprints à haute intensité...

 

Comme le fait ressortir Philippe Auclair, le parcours d'Owen en tant qu'ex-footballeur est empreint d'une certaine mélancolie. Son manoir est un musée consacré à sa carrière avec notamment l'exposition du maillot porté lors de la finale de FA Cup contre Arsenal (et vraisemblablement des maillots du Réal, de Newcastle, de MU, où il remporta son seul titre de champion et de Stoke City). Comme l'admet Owen, « c'est tout ce que j'ai maintenant des souvenirs... », même s'il dispose d'un haras et fut même jockey à l'occasion d'une course de charité...

 

Son rapport à Liverpool reste ambigu. Carra, qu'il appelle Carro, avait cherché à le dissuader d'aller au Réal en raison de la concurrence en attaque (Ronaldo le brésilien, Raul ou Morientes...). S'il disposa du meilleur ratio buts par minute de jeu des attaquants du Réal avec 16 buts en 45 matchs dont 26 comme titulaire, sa saison chez les Merengues ne resta pas inoubliable comme les suivantes dans différents clubs anglais. Son appétence pour les Three Lions contribua également à dissiper les souvenirs de ses exploits sous le maillot des Reds d'un Owen, trop lisse, trop « boring » pour entrer réellement dans la légende du club....

 

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Y'aurait-il une malédiction à gagner le ballon d'or et porter les couleurs des Reds ? Philippe Auclair, dans ses articles consacrés aux anciens ballons d'or, revient, dans l'édition de décembre, sur un autre « mal-aimé », après Owen, Kevin Keegan, qui est pourtant le seul anglais à avoir remporté deux fois le trophée en 1978 et 1979 (alors que Kenny Dalglish se classait respectivement à la 8ème et 11ème place).

 

Pour Auclair, Keegan n'a pas bénéficié de la reconnaissance que sa carrière aurait mérité. Sa personnalité, totalement étrangère à la vanité, peut constituer une source d'explications. A titre d'exemple, il n'a pas changé de numéro de portable depuis une décennie...

 

Comme il le reconnaît également lui-même, Keegan était moins doué que les autres lauréats ; ses qualités étant plutôt basées sur l'endurance, l'intelligence et le courage. Pour Keegan, « Georges Best avait raison : Je n'étais pas digne de lacer ses chaussures »...

 

Ses choix de carrière peuvent aussi parfois paraître surprenants comme celui de passer d'un Liverpool champion d'Europe à Hambourg, club allemand en développement (son salaire fut néanmoins triplé à cette occasion...). D'une manière générale, Keegan n'était pas l'homme d'un seul club et ne se voyait d'ailleurs pas rester plus que quatre ou cinq ans au sein d'une même équipe.

 

Sa relation avec Liverpool et ses fans ne fut pas toujours idyllique et limita, de fait, l'impact de son héritage à Anfield :

- Il regretta, suite à son départ à Hambourg, que Liverpool abuse du désir des joueurs de porter le maillot rouge et leur propose des salaires relativement modestes. Cette franchise ne fut pas appréciée par tous sur les bords de la Mersey...

- Lors de son retour en Angleterre, Liverpool décida de ne pas actionner une « clause de retour », le joueur signant finalement à Southampton ;

- Il affirma également que Newcastle était son club de cœur, qu'il revint d'ailleurs manager, après avoir coupé totalement avec le monde du foot suite à la fin de sa carrière de joueur : Les tabloïds affirmèrent qu'il ignorait le nom des joueurs qui lui étaient confiés lors de ses débuts comme entraîneur en 1992...

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  • 4 weeks later...

L’ouvrage de Robbo « Now you’re gonna believe us…Our Year / My story » est assez surprenant puisqu’il livre les « mémoires » d’un joueur en activité sur une saison particulièrement riche : le récit débute par le triomphe en ligue des champions à Madrid (où la fête d’après-match le laissera sans voix) et se finit par les célébrations pour fêter le titre de champion d’angleterre après le match contre Chelsea…

 

Même si les propos restent évidemment assez consensuels (contrairement aux mémoires de certains joueurs retirés du monde du football qui peuvent chercher parfois la polémique pour attirer le lecteur…), ce livre a le mérite de faire partager le quotidien d’un joueur professionnel de football de haut niveau.

 

On perçoit ainsi à travers différents évènements de sa vie privée (morsure d’araignée pendant ses vacances au Portugal nécessitant une hospitalisation, ennuis de santé de sa femme), susceptibles de l’empêcher d’être présent pour le prochain match, la peur quasi-constante du joueur pro de perdre sa place dans l’équipe. En effet, Robertson rappelle qu’il est entré dans le XI suite à la blessure de Moreno (l'écart de niveau entre les deux joueurs rend toutefois la réversibilité fort douteuse…).

 

Les techniques d’entraînement ou de management font l'objet de différentes anecdotes :

  • Outre les conseils du spécialiste de la touche Thomas Gronnemark, les joueurs ont aussi pu bénéficier de l’expérience de Sebastian Studtner lors de la pré-saison, avec des exercices de respiration sous l’eau, qui leur ont permis de consolider leur mental ;

  • Les joueurs peuvent aussi profiter des conseils vidéos de Peter Krawietz, qui projette, à la mi-temps des matchs, 2 ou 3 extraits significatifs de la première mi-temps ;

  • L’intervention du coach peut être également cinglante. A la mi-temps du match contre Villa, où Liverpool est mené à la mi-temps avant de l'emporter en fin de match, Klopp interroge ses joueurs pour savoir pourquoi ils ont si peur de salir leur kit « away » bleu et blanc…

  • Robertson confirme également, à l'occasion de la défaite contre City, l'impact psychologique entre un 4-0 et un 5-0, qui est vécu beaucoup plus difficilement (les Reds Devils confirment-ils?).

 

La vie de groupe est aussi bien restituée. Un karaoké constitue le rite d’entrée pour les nouveaux joueurs (Robbo chanta « Sweet Caroline » à son arrivée). Les personnalités d’Henderson ou de Milner ressortent dans l'animation de la vie de l'équipe ainsi que celle de Paul Small, un des masseurs, qui a la particularité d’être un fan absolu des Toffees…Pareillement, la personnalité des dirigeants comme Mike Gordon, très humble lors d’un voyage avec les parents de Robertson, ou Michael Edwards, est appréciée par l'arrière écossais.

 

Robbo signale également l’importance pour sa carrière de Steve Bruce, son entraîneur qui l’a « découvert » à Hull City. Un passage émouvant réside aussi dans la rencontre avec Trent Alexander-Arnold du fils de Sean Cox afin de le réconforter suite à l’agression de son père.

 

Un point de vue intéressant est, en outre, la non-opposition pour le joueur écossais entre son club et sa sélection nationale. Robbo empruntera d’ailleurs le maillot de Chelsea de son compatriote écossais Billy Gilmour pour le match des Blues contre Manchester City, qui deviendra le match du titre…

 

Relatant les différents temps forts de cette saison exceptionnelle, un focus sur la coupe du monde des clubs au Qatar est effectué. Robbo souligne d'ailleurs que le nombre de supporters de Flamengo a plutôt été bénéfique pour les joueurs de Liverpool en leur procurant une motivation supplémentaire pour la finale.

 

Il est évidemment difficile d’échapper à l'impact de la crise sanitaire. Robbo reconnaît rétrospectivement qu’il regrette d’avoir fait venir ses parents pour assister au match retour contre l’Atletico. Il signale également qu'à la reprise de l'entraînement, sur 40 tests effectués à Kirby, un seul fut non-concluant, celui concernant un arrière gauche écossais…

 

L’ouvrage se conclut sur les célébrations pour le titre. Robbo souligne l’émotion du manager, Klopp pleurant tout en enlaçant ses joueurs. Son discours sera de la même veine : « Ce que vous avez fait est incroyable : champion d’Europe, du monde, d’Angleterre » puis se tournant vers le quatrième gardien recruté en urgence en début de saison « Andy Lonergan, champion d’angleterre, champion d’europe et du monde : Quel type !!! »

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  • 6 months later...

Interview Salah FF

L’interview de Mohamed Salah, dans le France-Football de juin, n’est pas intéressante car elle dévoile les exigences liées au sportif de haut niveau.

L’attaquant égyptien possède, par exemple, dans sa maison deux pièces consacrées aux appareils de musculation (qui lui garantissent de superbes « tablettes de chocolat ») et à la cryothérapie.

On y apprend également qu’il est toujours à la recherche de la perfection, arrivant le premier à l’entraînement et partant en dernier. Il scrute sur Youtube les techniques pour s’améliorer afin de garantir le maintien de son niveau de performance au moins jusqu’à 35 ans (cela tombe bien vu le montant de la prolongation de contrat…).

Son alimentation est très stricte avec une surveillance constante de son IMG et un régime alimentaire (brocoli, poisson, poulet, salade / 1 pizza 1 fois par mois) que ne partage pas forcément tous les supporters de Liverpool…

Il pratique aussi la méditation 10/20 mn par jour et mentionne les bienfaits de la visualisation, qui lui aurait permis d’imaginer ses feintes et frappes pour son superbe but contre Manchester City à Anfield.

S’inspirant constamment du conseil de Wenger « L’esprit d’un grand joueur est toujours au jeu, peu importe ce qui se passe », son hygiène de vie lui a permis de traverser une saison 22, où il a joué en moyenne un match tous les 4,4 jours avec une CAN en milieu de saison.

Le reste de l’interview est plus classique avec un regret sur son classement au ballon d’or (7ème) et la mention d’une « belle relation avec Sadio », qui ne pourra se poursuivre que si Liverpool rencontre le Bayern en ligue des champions cette année…

Article Libé 27 mai Entre Liverpool et l’Europe, une vieille histoire de coupe

Dans la multitude d’articles qui ont précédé ou suivi la finale de la ligue des champions au Stade de France, l’article de Rico Rizzitelli dans le Libération du 27 mai « Entre Liverpool et l’Europe, une vieille histoire de coupe » sort du lot.

 

Le journaliste y décrit les raisons de l’attachement du club de la Mersey aux coupes d’Europe et, d’une manière générale, de la ville au « grand large ». Comme le résume Bruce Groobelar, « Liverpool est, par essence, européenne dans le football comme dans la vie de tous les jours ». Peter Hooton, le chanteur des Farms, parle, quant à lui, d’une « mystique de l’ailleurs » tandis que Carra soulinge la présence de la mer.

 

Côté football, pour Phil Neal, c’est Shankly qui donne le goût pour l’Europe au Liverpool Football Club. Il s’agit de jouer à l’anglaise dans les compétitions européennes et de développer un jeu continental dans la ligue domestique.

 

Cet article permet surtout de retracer l’histoire d’une ville tournée vers l’international pour de bonnes raisons (carrefour commercial, spécialisé dans le négoce fluvial) ou de moins bonnes (port « négrier »), qui a fait sa fortune puis son déclin.

 

Liverpool perdra ainsi plus de 100.000 habitants dans les années 70. S’en suivent des émeutes raciales en 1981 et la volonté assumée du gouverment Thatcher de paupériser une ville, jugée trop à gauche pour le pouvoir conservateur de l’époque.

 

Le salut viendra de l’Europe avec des aides communautaires permettant de financer le renouveau de la ville, à l’image de la rénovation des docks. Puis vint le Brexit…

 

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  • 2 months later...

L'article de T. Andrei « Walls of fame », dans le So Foot de mai, consacré aux « murals » permet de mieux comprendre l'émergence de ce phénomène, qui offre désormais des parcours de balade intéressants dans les environs d'Anfield ou sur l'ensemble de la ville de Liverpool.

 

L'origine date de la 2ème moitié des années 2010 avec la représentation de footballeurs pour décorer des chambres d’enfants, qui deviendra un réel business suite à une prise de contact avec un employé de West Ham, qui amènera le club à commander l'un des premiers projets de « murals » consacrés au football.

 

MurWalls Ltd fut crée en novembre 2019, proposant des décorations pour les fans (enfants voire parents...) des Spurs, de West Ham et de Liverpool. Vint rapidement la crise sanitaire liée au Covid, limitant le développement de ce marché.

 

C'est pourtant à cette époque qu'une discussion intervint avec les animateurs de The Redmen TV, qui commandèrent, par anticipation, une « fresque » d'Henderson soulevant le titre. Une fois réalisée, le capitaine des Reds vint la signer le lendemain et l'information fut reprise dans « Match of the day », ce qui assura la publicité nécessaire pour lancer la dynamique...

 

Ce phénomène des murals à Liverpool est pourtant très récent, le seul mural existant au début des années 2000 étant consacré au Beatles. L'association « Fans supporting foodbanks » fut la première à commander un mural pour Trent Alexander Arnold réalisé en août 2019.

 

C'est désormais à Liverpool que les « murals » sont les plus visibles avec des représentations de Dalglish, Carra, Stevie G, Van Dijk, Fowler, Clemence, Klopp, Salah, et bientôt Rush...

 

D'autres murals existent en Angleterre comme celle de Rooney dans les couloirs de Wembley, Bellingham à Birmingham (à 17 ans en février 2021) et même de Sean Dyche à Burnley...

 

Quels sont les ressorts de cette multiplication des murals ?

 

Pour certains, cet outil rapide et pas cher (entre 5.000 et 25.000 livres) en comparaison des statues permet de récompenser le chemin parcouru par le « gars du coin » qui a réussi (vision « started from the bottom »).

 

Pour d'autres, la motivation est quasiment-religieuse. « Les stades que l’on qualifie bien souvent de cathédrales prennent la place des lieux de culte. La prolifération des murals en est la suite logique. Les joueurs s’apparentent à des icônes religieuses. » analyse, par exemple, l'universitaire J. Cable.

 

Plus prosaïquement, ces murals sont souvent financés par les clubs (commande de West Ham pour accompagner l'annonce du numéro de leur avant-centre) ou des sponsors (celle de Dyer par Nike ou de Maguire par Puma).

 

L'influence sur le tourisme ne doit pas être déniée. Pour reprendre un des propos recueillis, « Un beau mur ne suffit pas. Il doit être instagrammable ».

 

En conclusion, le journaliste revient sur le risque d'un courant artistique devenu mainstream  et rappelle la durée de vie limitée des œuvres ; des graffiti ayant, par exemple, détérioré les murals consacrés à Kanté ou Ranieri à Leicester...

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  • 5 months later...

Un article dans le numéro de Marianne du 19 octobre 2022 « A Liverpool, winter is coming » relate une autre réalité de la ville avec l’initiative, lancée par les fans de foot, en liaison avec les paroisses « Fans supporting foodbanks ».

 

Le contexte de la crise économique au Royaume-Uni avec une inflation supérieure à 10% et des prix de l’énergie en augmentation de 80% a motivé l’urgence d’une aide alimentaire puisque même des infirmières, par exemple, sont contraintes de venir dans les « foodbanks ». Autre illustration, les produits les plus recherchés pour les dons sont ceux qui ne nécessitent pas d’être chauffés afin d’économiser du gaz…

 

Robbie Daniel, fan d’Everton (nul n’est parfait…), Dave Kelly ainsi que le Député Labour John Byrne, leader du « Enough is enough », mouvement en opposition aux Tories (dont le gouvernement, comme le démontre une enquête du Guardian, sous-dote financièrement les villes tenues par le Labour) sont à l’origine de cette brillante initiative, lancée en 2015, dont le réseau de collecte représente environ un quart de l’aide alimentaire du nord de la ville désormais.

 

Cette initiative s’est diffusée en angleterre avec un réseau s’étendant à plus de 50 villes maintenant. De quoi redonner de la fierté aux supporters de foot !!!

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Rafa Benitez Champions league dreams

 

Le « Champion league dreams » de Rafa Benitez permet de se replonger dans les riches soirées européennes du manager espagnol de 2004 à 2010.

 

Dès le prologue, Rafa rappelle que Liverpool, « sa maison », est une passion qui dure. Même si la narration chronologique, à part la finale d’Istanbul évoquée dès le 1er chapitre et en conclusion, reste assez classique, elle permet au manager espagnol de rétablir certaines vérités ou de régler ses comptes notamment avec le fameux tandem d’incapables H&G.

 

Il relate ainsi les rumeurs régulières sur son licenciement ou explique sa politique de recrutement au regard de l’obligation d’avoir des joueurs anglais ou formés au Royaume-Uni (Robbie Keane, tentative de recrutement de Barry déstabilisant Alonso, recrutement de jeunes joueurs étrangers).

 

Il revient également sur certains de ses « coups tactiques » comme le positionnement d’Arbeloa, arrière droit naturel, à gauche pour contrer Messi.

 

Il considère le 4-0 contre le Real en 1/8ème de finale retour de ligue des champions comme le meilleur match européen de son équipe dans une semaine de rêve avec les victoires, dans le championnat anglais, à Old Trafford et contre Aston Villa.

 

Sa dernière saison en 2009-2010 fut l’époque où il devint directeur de banque, devant faire des économies plutôt que rebâtir une équipe compétitive. Il n’obtint ainsi pas le recrutement de Jovetic, suite au départ de Keane, et ne disposa que d’un obscur mais valeureux défenseur grec…Il explique l’échec du recrutement d’Alberto Aquilani par les erreurs des spécialistes qui avaient évalué son absence à deux mois suite à sa blessure à la cheville alors qu’elle dura un semestre…

 

Il rappelle le voyage homérique en train pour aller jouer la demi-aller de l’Europa League contre l’Atletico, suite à la limitation du trafic aérien en raison des fumées émises par un volcan islandais…Il fut licencié à l’issue de cette saison alors qu’il avait resigné un an auparavant et disposait de quatre années de contrat…

 

L’ouvrage permet également de bénéficier de quelques anecdotes de la part du manager espagnol :

 

  • L’ambiance européenne est en partie due à un public plus local pour ces matchs se jouant en semaine ;

 

  • Rick Parry avait donné trois ans à Rafa pour reconstruire l’équipe ;

 

  • Lors du déplacement à Leverkusen, il regarda le Barca-Chelsea dans un bar avec les supporters ;

 

  • Sa femme lui ordonna de participer aux festivités suite à la demi-finale victorieuse contre Chelsea de 2005. Il rencontra, à cette occasion, Robbie Fowler qui lui proposa ses services ;

 

  • Il a recours à un stylo et un sous-vêtement « porte-bonheurs » ;

 

  • Il incite ses joueurs à remettre en cause ses consignes pour tester l’esprit critique de ces derniers (peut-être pas trop…).

 

L’ouvrage se conclut sur la mi-temps à Istanbul. Les mots-clés auraient été « Lucharlo » (bats toi pour ça en espagnol) et « donnez-vous la chance d’être des héros » en plus de ses consignes tactiques visant à neutraliser Kaka avec l’entrée d’Hamman.

 

Enfin, il n’est pas sûr que ses joueurs aient entendu le YNWA au retour de la mi-temps. Un mythe qui s’effondre…

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