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      Souscriptions OUVERTES !   06/06/2022

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      Billetterie et Formulaire de Demande de Place !   19/06/2022

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Documentaires


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Documentaire Class of 92

 

Âmes sensibles s'abtenir : En cinq minutes, après une introduction sur la finale de 1999, le spectateur est confronté successivement aux « bobines » des frères Neville, de Butt, Scholes, Giggs et Beckham puis de « Sir Alex » (ainsi que plus tard celles de Zidane, Cantona et même du premier ministre anglais de l'époque Tony Blair...).

 

Ce documentaire, un peu convenu sur l'histoire des « Fergie Boys », démarrant dans les équipes de jeunes de Manchester pour aller conquérir le « Treble » Championnat-Coupe-C1 en 1999, présente toutefois quelques passages intéressants même pour un supporter de Liverpool...

 

A son arrivée, Ferguson trouve un système de formation et de « scouting » en totale déshérence : Il n'y avait que 2 scouts à Manchester United contre 17 à Aberdeen son précédent club.

 

Le documentaire débute sur une réunion des anciens « jeunes joueurs » de cette classe 92. Comme le remarque leur entraîneur de l'époque, ce ne sont pas forcément les plus doués qui ont percé mais les plus impliqués, prêts à sacrifier leur jeunesse pour devenir professionnel, quitte à se faire « bizuter » en première année par les plus anciens (la « class of 92 » aurait fait cesser cette « tradition »)...

 

Il ne faut pas attendre le quart d'heure pour que l'ennemi juré soit évoqué. Paradoxalement, même si le match contre Liverpool constitue forcément le « big match » de la saison, les poins communs entre les deux villes sont relevées.

 

Pour les joueurs, l'esprit de « vainqueur » de la saison 1999 aurait d'ailleurs été forgé avec le come-back en FA Cup contre Liverpool, où, menés tôt dans le match suite à un but d'Owen (qui jouait alors à Liverpool...), les « Red Devils » avaient réussi à se qualifier dans les dernières minutes, à l'instar des deux buts qu'ils inscriront contre le Bayern en finale de la C1.

 

Dans la génèse de cette « Class of 92 », le documentaire revient sur la fameuse sentence d'Alan Hansen « On ne gagne jamais rien avec des jeunes », suite à un début de saison un peu poussif. Les joueurs sont finalement assez d'accord avec ce constat mais rappellent qu'ils pouvaient s'appuyer sur quelques cadres expérimentés (Roy Keane, Schmeichel).

 

La fin du documentaire rappelle enfin que cette saison 1998-1999 a été loin d'une « partie de plaisir » pour United, qui a été à « couteaux tirés » avec Arsenal en championnat (une victoire était impérative pour le dernier match contre les Spurs) et en coupe (avec cette fameuse demi-finale avec le pénalty raté de Bergkamp et le but exceptionnel de Giggs) et en coupe d'Europe, où il fallut batailler pendant tout le long du parcours entre un « groupe de la mort » avec le Bayern et Barcelone, où ils finissent 2èmes meilleurs deuxièmes, puis un ¼ de finale contre l'Inter de Ronaldo et une demie contre la Juve de Zidane avant de retrouver le Bayern pour un final triomphant...

 

En complément ou plutôt en contraste, le numéro de So Foot de mars sur « LoL Trafford », apporte aussi un éclairage intéressant sur le parallélisme entre deux grands clubs de foot anglais gérés par des « sport-businessmen » américains (surtout les deux guignols H et G pour Liverpool même si FSG fait aussi parfois quelques fautes de goût (prix des places, récente polémique sur le chômage partiel..) : financement de l'acquisition du club par des dettes portées par ce dernier, prédominance du volet commercial sur l'angle sportif, direction du club confiée à un « comptable-auditeur » (Ed Woodward pour MU qui présentera le club à Klopp pour l'allécher comme un « Disneyland pour adultes »), choix d'entraîneurs confirmés en insistant sur la première syllabe (Van Gaal ou Mourinho pour MU, Roy Hodgson pour LFC)...

 

Le drame finalement pour MU est que, contrairement à Liverpool, la machine commerciale est si développée qu'elle en devient imperméable à des résultats sportifs déclinants depuis le départ d'Alex Ferguson.

 

Comme le résume John Paul O Neill, responsable du fanzine Red Issue, « Aujourd'hui, on voit des touristes partout, des perches à selfie, des écharpes avec des couleurs moitié City moitié United ». Au moins, nous serons deux à ne pas porter d'écharpes « mixte » LFC/MU !!!

 

 

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Documentaire Arsenal 89

 

Même si la fin de l'histoire est malheureusement connue, le documentaire consacré à la « finale » du championnat d'angleterre entre Liverpool et Arsenal le 26 mai 1989 se révèle passionnant pour tout amoureux du football anglais.

 

Il permet de se replonger dans l'ambiance « ante Premier League », où le stade d'Arsenal s'appelle Highbury et non l'Emirates Stadium, où les joueurs ont la tête de Monsieur « Tout le monde » sans tatouages, ni coiffures délirantes (trente ans après, ils n'ont majoritairement pas trop changé à part Paul Merson, qui a pris quelques kilos...) avec toutefois des shorts « courts » pas forcément très seyants...La célébration de Michael Thomas sur le deuxième but d'Arsenal, donnant le titre à son équipe à 20 secondes de la fin du match, reste d'ailleurs « mesurée » en comparaison de ce qu'on peut désormais connaître dans le football « moderne »...

 

Le documentaire se situe également à une époque, où Liverpool est l'équipe à battre en Angleterre, où espérer venir chercher le titre dans son antre par deux buts d'écart relève de l'authentique exploit. Liverpool et son public font peur (les joueurs d'Arsenal, contrairement à leurs habitudes, arriveront d'ailleurs le jour du match et non la veille). Nigel Winterburn rend ainsi hommage aux Reds lorsqu'il est interrogé pour savoir pourquoi Barnes continue à dribbler à la dernière minute au lieu d'aller s'enfermer vers le poteau de corner pour gagner du temps (ce qui permettra, sur la relance, à M. Thomas de marquer son fameux but...) : « C'est dans son ADN. Liverpool est un club basé sur les passes et les buts ».

 

Le documentaire recèle également différents moments d'émotion comme les larmes d'Ian Wright à l'évocation de David Rocastle, décédé d'un cancer à 34 ans, ou évidemment de la catastrophe d'Hillsborough : Les joueurs d'Arsenal déposeront chacun un bouquet de fleurs le jour du match à Anfield. Le documentaire est d'ailleurs dédicacé aux 96 et à David Rocastle.

 

Il est également plaisant d'entendre les espérances et la joie des supporters d'Arsenal, dont certains se demandaient s'ils auront encore la chance de voir leur équipe remporter le titre de leur vivant (Arsenal n'avait pas remporté le championnat depuis son doublé de 1971 soit dix-huit ans d'attente et non trente...). Toute similitude avec d'autres supporters « en rouge intégral » serait fortuite...

 

Sur le plan sportif, le titre remporté par Arsenal n'apparaît pas immérité au final. Les Gunners avaient compté jusqu'à 19 points d'avance avant d'enchaîner les contre-performances notamment à domicile lors de leurs derniers matchs (1 nul et 1 défaite). Durant le match, la tactique « attentiste » de Georges Graham a plutôt bien fonctionné, Arsenal se procurant les meilleures occasions face à des joueurs de Liverpool assez nerveux, comme le montrèrent leur contestation sur le premier but encaissé.

 

De l'époque, j'avais plutôt le souvenir d'un « hold-up » à la dernière minute alors que la domination d'Arsenal sur ce match et même l'ensemble de la saison s'avère assez légitime. Il ne me semble pas, non plus, que la déception ait été trop grande sur les bords de la Mersey. Il est vrai que c'était encore une époque où Liverpool remportait le titre une année sur deux....

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  • 4 weeks later...

PL Legends Jamie Carragher

Disette footballistique oblige, même les produits "calibrés et commerciaux" de la premier league méritent un coup d'oeil...

Cette courte pastille, d'une vingtaine de minutes, si elle ne développe pas forcément le sens critique, permet de se replonger dans les images d'époque et de revoir, avec quelques années de plus, Stevie G, Owen, Hyppia, Danny Murphy, Heskey et Phil Thompson en tant qu'adjoint d'Houllier.

On apprend notamment que :

- le derby de la Mersey est le match le plus important pour Carra, fan d'Everton devenu supporter des Reds. Comme le rappelle Thommo, l'histoire de la ville de Liverpool justifie d'avoir du respect pour les deux clubs;

- Carra reçut un carton jaune 20 secondes après sa première titularisation pour un tacle appuyé. Pour Ronnie Moran, ce fut une bonne chose permettant au "rookie" de décompresser...

- Ronnie Moran était justement le "bad cop" de Roy Evans manager;

- Il juge au départ que le "joint management" Evans-Houllier était une bonne chose avant de reconnaître qu'il ne pouvait fonctionner à moyen terme;

- Comme Thommo le reconnaît, Houllier souhaitait que ses équipes soient fortes défensivement et s'appuient sur un jeu direct avec Emile Heskey comme pivot;

- Lors de la saison du Treble, Emile Heskey était "injouable" pour Michael Owen (j'aurai plutôt dit l'inverse...)

- Carra ressentait que Liverpool était favori pour la finale de LDC de 2007

- Il juge injuste l'éviction de Dalglish même s'il reconnait la difficulté à lutter avec MU, Chelsea et Arsenal.

Distrayant mais il aurait été intéressant de creuser certains sujets comme les deux dernières années d'Houllier, la gouvernance Hicks-Gillett ou un éventuel regret de ne pas avoir participé à la course au titre de 2013-14 (un "taulier" en défense aurait pu glaner les quelques points qui ont manqué au final...).

 

 

 

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  • 3 months later...

Le documentaire de Canal + « Out of the rain », consacré à la si longue attente d’un dix-neuvième titre de champion d’angleterre par les supporters du Liverpool Football Club, m’a légèrement déçu car, paradoxalement, il n’évoque pas la « part d’ombre » du club et ne fait ressortir, à l’instar des DVD commercialisés il y a 10-15 ans par le club, que ses « bons côtés »…

Il est fait ainsi mention de la culture ouvrière de la ville et de l’unanime détestation envers les conservateurs et surtout « Miss Maggie ». Le documentaire aurait pu peut-être rappeler, comme élément de contexte, que le football anglais du début des années 80 était miné par le hooliganisme, qui a conduit à la catastrophe du Heysel, qui n’est pas non plus évoquée….

De même, il aurait pu être intéressant d’interroger le panel d’abonnés choisis pour le documentaire sur leur ressenti vis-à-vis de la « gentrification » du public à Anfield, de l’augmentation exponentielle du prix des places et de la perte d’ambiance en découlant ainsi que sur le renouveau économique de leur ville, basé sur les services et non sur l’industrie…

Sur un autre plan, le documentaire évoque le retour gagnant du King Kenny, en tant que manager de Blackburn, offrant le « titre par procuration » à Liverpool au détriment des voisins mancuniens. Il aurait pu être, là aussi, intéressant d’interroger ces supporters sur leur sentiment après l’annonce de l’éviction brutale en 2012 de leur joueur puis manager légendaire par les nouveaux propriétaires américains après une saison moyenne en championnat mais ponctuée d’une coupe de la ligue et d’une finale de cup…

Parmi les « impasses » relevées, le rachat du club par la désastreuse paire Hicks/Gillett n’est pas, non plus, abordé alors qu’un supporter mentionne que le manque de puissance commerciale n’a pas permis à Rafa Benitez de véritablement lutter avec les équipes de Sir Alex notamment durant la saison 2008/09.

D’une manière générale, au regard de ces trente années d’attente totalement inimaginables pour un suiveur du football anglais dans les années 70 ou 80, le documentaire aurait pu chercher à explorer les raisons du décrochage de Liverpool face à Manchester United au moment crucial de l’émergence du foot-business avec le développement des droits TV et du merchandising…L’inertie rencontrée pour l’agrandissement d’Anfield ou la construction d’un nouveau stade aurait pu également faire réagir les supporters interviewés.

Par ailleurs, la vision de ce football en période de Covid sans supporters aurait pu être approfondie : La joie « anonyme » de ce titre de champion n’a t-elle pas été un peu altérée par le contexte sanitaire ? Les supporters souhaitent-ils surtout repartir sur une nouvelle saison sans (ou avec très peu…) public dans les stades ?

Tout évidemment n’est pas à jeter dans ce documentaire : Cela fait toujours plaisir de voir des images de la ville de Liverpool ou des matchs de foot avec du public (ainsi que Mo Salah sans barbe avec Chelsea en 2014…). De même, les passages liés à Hillsborough apportent une vraie émotion avec ce supporter gardant précieusement sur lui le verdict de la commission…

Toutefois, à l’instar de la musique de Phil Collins à la fin du documentaire, l’ensemble reste, pour moi, trop « commercial » utilisant parfois les ficelles du mélodrame (la fameuse glissade de Stevie G, les larmes de Suarez contre Palace…) pour véritablement satisfaire pleinement un supporter des Reds…A titre de comparaison, les 10 minutes de « Tribunes libres » sur Arte, consacrées à Liverpool et Jamie Webster m’ont paru plus intéressantes…

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  • 1 month later...

Les grands drames du sport : Le Heysel

Un documentaire un peu ancien mais intéressant, dans la série des grands drames du sport diffusée sur RMC Sport, consacré au Heysel.

Le documentaire présente l’avantage de regrouper les témoignages de nombreux acteurs de ce terrible drame : les forces de police (gendarmerie, le commissaire de Bruxelles), la Croix-rouge, des supporters français de la Juve venus en famille au match, des joueurs (Paolo Rossi ou Bruce Groobelaar) et même notre « Jean-Mimi national », qui avait commenté le match pour la télévision…

Les dysfonctionnements des forces de l’ordre, peu habitués à ce type d’évènements, sont rapidement mis en exergue. Le « patron » des gendarmes  reconnaît lui-même qu’il ne connaissait pas le monde du football et qu’il avait été désigné 48 heures avant le match car le « titulaire », initialement prévu, avait réussi à obtenir une place pour le match…

La chronologie des faits est bien restituée. Les premiers supporters ivres (plutôt anglais…) sont signalés dans l’après-midi avec quelques bagarres et « passages en force » au stade en cas de recherche infructueuse de billets…

Les premiers incidents interviennent avec l’envoi de de fusées en direction des tribunes italiennes (que, selon certains témoins, Dalglish et Groobelaar auraient applaudi), un drapeau italien brûlé et une rumeur (non-confirmée) d’attaques de supporters anglais…Pendant ce temps, les forces de gendarmerie sont occupées par une affaire de vol dans une friterie à l’extérieur du stade…

Le mot d’ordre devient rapidement « Se battre ou se sauver » quand une trentaine d’anglais « chargent » dans le bloc « neutre » 2 puis quand une cohorte, cette fois plus nombreuse, de 400 anglais s’attaque aux gendarmes…Il est surprenant de constater que les policiers ou les journalistes, dans leurs témoignages, indiquent ne pas avoir perçu la gravité de la situation jusqu’à l’effondrement du mur (Bruce Groobelaar entendit un sinistre crac…). Les joueurs de la Juve ne disposent d’aucune information alors que les joueurs de Liverpool, plus proches du bloc 2, commencent à comprendre l’ampleur du drame ; Groobelaar et Fagan distribuant d’ailleurs des serviettes aux personnes blessées…

Comme le résume Jean-Michel Larqué, la situation devient un « b*** sans nom » tandis que d’autres témoins parlent de médecine de guerre…Le témoignage du père d’une supportrice de la Juve, morte à 17 ans au stade, est particulièrement poignant…

Dans ce chaos, les supporters de Liverpool attendent que le match commence (une très large majorité seront sous le choc lorsqu’ils apprendront le nombre des morts et blessés)…Comme le résume un des supporters de Liverpool interviewé, il s’agissait d’une ambiance « normale de bagarre » comme on en voyait souvent dans le football anglais des années 80 miné par le hooliganisme…

Pour des raisons d’ordre public et éviter de nouveaux incidents à la sortie du stade, le bourgmestre de Bruxelles prit la décision de jouer le match alors que les capitaines des deux équipes sont invités à calmer leurs supporters (ce qui n’empêcha pas Groobelaar de trouver deux couteaux dans sa surface de réparation…).

Le documentaire revient sur la polémique liée à l’exultation de Platini lors de son pénalty puis le tour d’honneur de la Juve suite à sa victoire. Ce dernier a été néanmoins demandé par la police pour que les supporters de la Juve restent dans le stade…

26 supporters anglais, l’UEFA et le commissaire de police seront poursuivis mais sans réelles condamnations pour quatorze hooligans, dont les peines ne seront jamais exécutées…De manière similaire, le capitaine de gendarmerie sera condamné à 9 mois de prison avec sursis mais continuera sa carrière dans les forces de l’ordre…

Comme conclut Jean-Michel Larqué, « il me reste un peu de honte ». C’est malheureusement le sentiment que tout supporter des Reds doit ressentir devant cette « page noire » de l’histoire du Liverpool Football Club…

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  • 7 months later...

Parmi les différents documentaires qui ont relaté la quête du 19ème titre de champion d’angleterre après trente ans d’attente, « The end of the storm », réalisé par J. ERSKINE, se détache largement de ses concurrents.

 

Il a bénéficié, il est vrai, de moyens supérieurs (les fans de LFC sont ainsi filmés sur place à Calcutta (au sein d’une famille indienne à la ferveur « footballistique » quasi-religieuse, dont le paternel s’inspirera de Thierry Roland lors du sacre : J’ai vu LFC soulever la coupe je peux mourir heureux !!!), en Nouvelle-Zélande (où les matchs sont traditionnellement suivis à 6 heures du matin) aux Etats-Unis, en Egypte et même en Chine à Wuhan…) et surtout a pu s’appuyer sur un partenariat avec le club, permettant l’accès à des images d’archives de Klopp, Hendo ou TAA, des entraînements ou de l’intérieur du stade.

 

Reposant sur une approche chronologique, sans originalité mais efficace, toute les épisodes de la saison 2019/2020 défilent sous les yeux des téléspectateurs ébahis de voir des matchs de foot avec du public dans les stades…On revoit ainsi défiler la blessure d’Alisson lors le match d’ouverture, les matchs contre Manchester, Leicester, la coupe du monde des clubs à Doha ou la première défaite à Watford…

 

Le documentaire permet aussi de profiter de quelques anecdotes notamment sur le manager allemand. Klopp s’était ainsi plaint en 2015, lors de son premier match, des tenues d’entraînement de ses joueurs, qu’il comparait aux costumes dans Star Trek…

 

Le manager allemand se livre, de façon plus personnelle, sur ses relations compliquées avec son père, qui a failli devenir joueur professionnel à Kaiserlautern mais qui semblait s’inscrire plus dans le registre des critiques que des encouragements. Klopp fut le premier de sa famille à faire des études (de sport) et regrette que son paternel n’ait pu suivre son parcours d’entraîneur.

 

Au regard du déroulé de la saison 2020/2021, on ne peut également qu’approuver le constat fait par Klopp sur l’importance de la défense, de l’organisation dans l’équilibre générale de l’équipe. Citant un proverbe footballistique « les attaques gagnent les matchs, les défenses gagnent les championnats », le manager allemand souligne qu’une équipe de football est libre uniquement si elle est protégée…

 

Bien évidemment, la seconde partie du documentaire est tournée vers la crise sanitaire, avec le témoignage émouvant d’un fan de Wuhan, pour qui, pendant la période de confinement « strict », les matchs de Liverpool constituaient le seul échappatoire…

 

On voit la crise monter avec la réponse agacée de Klopp à la question d’un journaliste argentin, venu de Madrid sur le confinement décrété dans la capitale espagnole, qui n’avait d’ailleurs pas empêché le déplacement de 3.000 madrilènes à Anfield…On peut aussi découvrir, à l’occasion d’une vidéo de promotion des gestes-barrières, qu’Alisson est ambassadeur de l’OMS.

 

Le documentaire permet, par ailleurs, de faire partager le quotidien des joueurs, lors de cette crise sanitaire, par visio à l’occasion des entraînements « en distanciel » ou lors de l’anniversaire de Sadio Mané. Un faible respect des gestes-barrières est constaté lorsque les joueurs assistent ensemble au match du titre après le 2ème but de Chelsea contre City…Les « campione » dans le vestiaire, à l’issue du match de la remise du trophée contre Chelsea, permettent enfin de clore la saison ainsi que le documentaire, qui se termine par une version du YNWA de Lana Del Rey (moins rock’n’roll que celle des Dropkick Murphys…) et les photos de différents clubs de supporters de LFC…

 

Un autre documentaire « Klopp The inside story » peut être aussi signalé même s’il reste un peu décousu, oscillant entre le parcours du manager allemand et la quête du 19ème titre de champion d’angleterre.

 

On a toutefois le plaisir d’y retrouver Raphael Honigstein, l’un des biographes de Klopp, Klinsmann (qui serait originaire du même coin de la forêt noire), Stevie G (qui, a priori, a passé son premier confinement à Liverpool puisqu’il voyait Klopp partir faire son jogging et qu’il avait été invité à assister au Chelsea-City avec les joueurs), John Barnes (avec moins de cheveux et plus de bide qu’à la grande époque), James Pearce ou Steve Mc Manaman (qui avait trouvé le limogeage de Rodgers injuste…).

Ce documentaire a, au moins, le mérite de replonger le téléspectateur dans l’histoire du club avec des archives de Shankly en shirt ou de Paisley en survet (démodé). Le King rappelle, quant à lui, que le secret de LFC est juste de « faire le boulot » (sic)…

 

Pour justifier son titre, le documentaire relate aussi quelques moments marquants du manager allemand comme ses adieux émouvants à Mayence ou sa participation à une sorte d’ersatz du « qui veut gagner des millions ? » teuton…

 

Un documentaire distrayant mais pas franchement inoubliable…

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  • 6 months later...

Même pour un supporter des Reds, le documentaire, que consacre Jason Ferguson à son père, permet de mieux saisir l'intimité de la carrière de « Sir Alex ».

 

Le documentaire s'ouvre d'ailleurs avec l'accident de santé (une hémorragie cérébrale avec 80% de chances d'en mourir...) qui a failli coûter la vie à Alex Ferguson en 2018 et qui sert de fil-conducteur pour revisiter les riches épisodes de l'existence de l'entraîneur écossais. On pourra ainsi admirer une radio du cerveau de Fergie au cours du documentaire.

 

Ses origines ouvrières (sa famille habite à 200 mètres du stade des Rangers), son caractère vite affirmé de leader (et de protecteur de son petit frère) sont bien soulignés dès le début du documentaire. Ses démarrages difficiles en tant que footballeur sont aussi détaillés. Jouant peu en réserve, il perd peu à peu les pédales, suivant son expression, et se fâche avec son père, à qui il ne parlera pas pendant deux ans. Il envisage même d'émigrer au Canada.

 

Le déclic viendra à l'occasion d'un hat-trick réalisé contre les Rangers, qui lancera effectivement sa carrière d'attaquant et amènera même les dirigeants d'Ibrox Park à le recruter.

 

Paradoxalement, ce choix pour son « club de coeur » se révéla dramatique en raison des tensions religieuses qui secouaient la capitale écossaise. Même si la famille de Ferguson est protestante, sa (ravissante) épouse Cathy est catholique. Interrogé sur ce sujet par la direction des Rangers, le fait que son mariage fut uniquement civil et non religieux lui sauva temporairement la mise...

 

Toutefois, une déroute 4-0 contre le Celtic en finale de la coupe d'Ecosse fut son dernier match sous le maillot des Rangers avant d'être « relégué » à Falkirk. La confession catholique de sa femme en a fait le bouc-émissaire idéal aux yeux des supporters protestants des Rangers...

 

L'importance de son épouse Cathy, après plus de cinquante années de mariage, est particulièrement mise en exergue dans ce documentaire (réalisé certes par un de ses fils). Ce bourreau de travail reconnaît avoir négligé l'éducation de ses enfants (dont l'un deviendra d'ailleurs un agent travaillant parfois avec MU...). Ce sera elle qu'il recherchera du regard dans les tribunes du Camp Nou suite à la victoire historique en finale de ligue des champions en 1999.

 

Après sa carrière de joueur, il devint entraîneur à St-Mirren puis à Aberdeen, où les joueurs ne disposaient même pas de terrain d'entraînement...On perçoit, à travers le documentaire, comment une équipe se construit pour devenir la meilleure d'Ecosse et une des meilleures d'Europe...

 

Ses joueurs d'alors témoignent aussi que le coach est particulièrement motivé pour les matchs contre les Rangers, fruit d'une vieille inimitié...D'ailleurs, lorsque les joueurs célèbrent un nul contre les Rangers, Fergie leur passe une soufflante...

 

Puis le succès vint avec un titre de champion d'Ecosse et une épopée européenne en coupe des vainqueurs de coupe en 1983, Aberdeen, dans une ambiance de folie, éliminant successivement le Bayern puis battant le Real, coaché par Di Stefano, en finale.

 

Il reçut, à cette occasion, de nombreux messages de félicitations dont celui de Bob Paisley (« on est fier de vous »). Son triomphe cette année-là fut complété par une victoire contre les Rangers en finale de coupe d'Ecosse. Il reconnaît devant la caméra que la « vengeance » contre les Rangers fut encore plus savoureuse que la victoire...

La suite du documentaire, consacrée à son long passage à Manchester United, est plus convenue et connue. On y apprend néanmoins que :

  • Lors de son arrivée à Manchester, il prend l'habitude d'aller voir la réserve et étoffe la cellule de recruteurs, limitée à 2 personnes (il supervisera notamment le jeune Giggs) ;

  • Pendant les premières années difficiles à la tête du club, les supporters reprenaient « Fergie Out » pendant les matchs. Certains crétins (ça existait donc même avant les réseaux dits sociaux) adressèrent même des lettres anonymes ou des appels téléphoniques menaçants, conduisant ses fils à lui demander de quitter la tête du club ;

  • Pour sortir de cette période difficile, il dût sacrifier son gardien-fétiche d'Aberdeen, Jim Leighton, qu'il avait fait venir à Manchester United ;

  • Le recrutement de Cantona lui a été conseillé par Platini, assisté d'Houllier.

 

Le documentaire s'attarde également sur son plus beau souvenir en tant qu'entraîneur, la finale de ligue des champions de 1999 contre le Bayern avec une prise de vue spécifique sur le banc des entraîneurs.

 

Pour Ferguson, ce match est l'illustration de sa devise « ne lâchez rien », que ses joueurs ont parfaitement mises en oeuvre. On aperçoit également trois-quatre joueurs du Bayern écroulés dans la surface suite au 2ème but (ce dont je ne me souvenais pas, ayant éteint de dépit mon poste TV immédiatement après le but...).

 

Tout au long de ce documentaire, Ferguson apparaît comme un homme passionné, un écorché-vif (pour reprendre les propos de Gordon Strachan) tout en conservant la réputation d'un personnage terrifiant, capable d'en venir presque aux mains avec certains de ses joueurs.

 

Le documentaire se conclut par une cérémonie d'hommage à Old Trafford, où même un fan de Liverpool doit s'incliner devant la richesse de son palmarès...

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  • 4 weeks later...

Le documentaire que consacre Canal+ à notre voisin préféré « The United Way » est un peu déroutant car, au final, ce documentaire semble plutôt se focaliser sur la « guest-star » Cantona (avec des commentaires de l’intéressé tout du long particulièrement « grandiloquents ») que véritablement retracer l’histoire du club mancunien.

A travers des images d’archives, on comprend néanmoins, comme pour Liverpool, l’importance de la communauté, de la famille même si les « clichés » sur la ville ouvrière (qui abrite quand même deux des clubs les plus riches du monde…) ou rebelle alourdissent le discours d’ensemble. Les ravages de la crise sociale des 70-80’s et du hooliganisme sont évidemment aussi rappelés.

La première partie du documentaire, plus historique, permet de se souvenir du rôle-clé de Matt Busby, un écossais, fils de mineur, qui resta 25 ans au club et forma de nombreuses générations glorieuses évoluant à Old Trafford.

Il est difficile de rester insensible au récit du crash de 1958, qui coûta la vie à 8 joueurs, avec notamment le témoignage d'une hôtesse survivante de la catastrophe. United dut pourtant rejouer une dizaine de jours après ce drame.

Le documentaire passe ensuite sur une page plus réjouissante du club avec la première victoire en coupe d'europe des clubs champions en 1968 à Wembley contre Benfica, alors qu'étonnament les Reds Devils jouaient avec un maillot bleu...

La période post-Busby fut plus compliquée avec une succession d'entraîneurs virés (dont l'un parce qu'il trompait sa femme avec celle du kiné...), couplée avec le déclin de Georges Best, qui conduisirent à une relégation puis à un retour en 1ère division sans véritablement pouvoir jouer les premiers rôles (curieusement le « rouleau-compresseur » Liverpool n'est évoqué qu'à la 40ème minute du documentaire...).

Des victoires en coupe d'angleterre furent les seuls satisfactions des années de « Big » Ron Atkinson, manager de MU dans le début des années 80, qui conseillait à ses joueurs d'aller au pub. D'ailleurs, le jour où il se fit virer par le board, il organisa une fiesta chez lui avec les joueurs...

Vint évidemment le retour du succès avec Ferguson même si la réussite ne fut pas immédiatement au rendez-vous avec trois années difficiles et des appels fréquents à la démission avant une victoire en coupe d'angleterre en 1990, en coupe d'europe des vainqueurs de coupe en 1991 puis, après un échec contre le Leeds de Cantona, enfin le titre de champion, qui ouvrit (malheureusement) la voie à beaucoup d'autres (Giggs reconnaît, dans le documentaire, que les joueurs de Manchester United étaient devenus « assez arrogants »...).

La seconde partie du documentaire devient alors décevante car trop centrée sur le passage et la personnalité de Cantona à MU (plus de temps est consacré au coup de pied « kung-fu » à Crystal Palace qu'à la catastrophe de Munich...).

On rit toutefois un peu jaune quand on revoit le commentaire de Phil Thompson lors de l'arrivée de Cantona : S'appuyant sur son passage dans un 8ème club, le futur entraîneur adjoint des Reds pronostique qu'« il ne fait pas l’affaire »...

Le documentaire se conclut sur le triomphe des « Fergie Boys » lors du treble de la saison 99. Je ne me souvenais d'ailleurs pas que lors de la finale, le Bayern avait touché un poteau alors qu'il menait 1-0...

Comme le symbolise le générique de fin, reprenant encore des anecdotes autour de Cantona, ce documentaire reste en-deça des attentes car il se focalise trop sur un joueur alors que pour un grand club, comme Liverpool ou Manchester, aucun joueur ne doit être au-dessus de lui...

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La série documentaire, consacrée aux débuts de la Premier League, est particulièrement intéressante pour un nostalgique des années 80-90's car elle permet de comprendre comment le football est devenu un business en une trentaine d'années.

 

Comme le rappelle le documentaire en introduction, le football était perçu, dans les années 80's, comme un sport des « bas quartiers » en Angleterre avec notamment la montée du hooliganisme.

 

Un cartel officieux, composé de Manchester United, des deux clubs de Liverpool, d'Arsenal et des Spurs, chercha donc à créer une nouvelle ligue, ce qui coïncida avec la volonté du propriétaire de Sky Rupert Murdoch de trouver un produit-phare pour convaincre les téléspectateurs de s'abonner.

 

De ce pacte avec le diable, on perçoit clairement qu'il a particulièrement bien fonctionné pour Manchester United, qui devient le club de référence tant sportif qu'économique, au détriment notamment des deux clubs de Liverpool, qui ne surent ou purent s'appuyer sur leurs succès sportifs des années 80...

 

Le documentaire sur les premières années de la PL se concentre ainsi sur une série de rivalités de Manchester United avec Blackburn (avec le premier « nouveau riche » en la personne de Jack Walker, qui fit venir Kenny Dalglish comme entraîneur ou Alan Shearer et remporta un titre de champion malgré une défaite lors de la dernière journée à Liverpool alors que les Reds souhaitaient les voir gagner pour empêcher Manchester d'être champions...), le Newcastle de Keegan ou l'Arsenal de Wenger (Ferguson avait l'habitude de prendre le café avec tous les managers adverses sauf avec le français...).

 

Le documentaire retrace également toutes les tares du football moderne. Les équipes marketing de Sky s'inspiraient du modèle des sports américains dès les années 90's et ont donc introduit les « Monday night » ainsi que des « pom-pom girls » les « Sky Strikers »...Il est réjouissant d'entendre la réaction des fans pendant la mi-temps « what are you doing ??? » qui a conduit (heureusement) à supprimer ces attractions (dont des combats de mannequins) grotesques....

 

Le succès fut pourtant au rendez-vous tant pour Sky, qui conquit 1 million d'abonnés grâce au foot, que pour Manchester United, dont la valeur passa, grâce aux droits télé et au merchandising, comme le rappelle son président de l'époque Martin Edwards ,de 2,5 millions à 1 milliard en vingt ans...La billeterie ne doit pas être non plus négligée : les abonnements augmentèrent de 70% en quatre ans....

 

C'est à cette période que les footballeurs devinrent des « stars » invités des émissions télé comme David Ginola ou devenant mannequin comme David James. Ce dernier confia d'ailleurs qu'il avait l'habitude pour se consoler d'une défaite d'acheter une voiture ou une montre. Au regard du nombre de « boulettes » de « Calamity James », on peut penser que sa collection est fournie...

 

La contrepartie devint évidemment que ragots et informations sportives se confondirent rapidement : rumeurs d'homosexualité de Graeme Le Saux, addictions de Paul Merson ou séance de kung-fu d'Eric Cantona (à laquelle le « quotidien de référence » que constitue le Sun consacra dix pages...). Comme le montre l'exemple du « bon client » qu'est Cantona, le cercle vicieux s'installe entre revenus élevés des footballeurs, médiatisation et recherche de scoops...On voit d'ailleurs, dans le documentaire, la génération des Fergie Boys se former à la prise de parole en public...

 

Un exemple malheureux de ce nouveau statut des footballeurs fut Keith Gillespie, ailier prometteur formé à MU puis transféré à Newcastle dans le cadre de l'arrivée d'Andy Cole, qui devint accro aux paris chez les bookmarkers. Pariant sur un match dans lequel il évoluait, il reconnaît avoir ralenti le jeu pour ne pas faciliter un nouveau but de Newcastle qui finalement fut marqué et lui fit perdre plus de 60.000 livres...Il fut déclaré insolvable en 2010...

 

La question du racisme reste aussi prégnante comme le démontre la personnalité du supporter de Crystal Palace, agressé par Canto, qui n'était pas qu'une victime.... M. Simmons représente malheureusement le cliché du supporter violent, raciste et bigot, qui fréquentait trop souvent les tribunes dans le foot de la fin du siècle dernier. On peut même partager, dans une certaine mesure, l'avis de Cantona, qui regrette, dans le documentaire, de ne pas l'avoir plus frappé...

Toutefois, comme le souligne Les Ferdinand attaquant noir de Newcastle, la sanction aurait sûrement été plus lourde (prison) pour Canto s'il avait été noir. A une époque où John Barnes recevait des bananes, Ferdinand se souvient de s'être fait insulter par son entraîneur car cela le préparait aux conditions réelles de match...

 

Même si une campagne publicitaire associant Cantona et Ferdinand a été faite par Nike contre le racisme, le sentiment de l'ex-joueur de Newcastle est désabusé devant le peu de progrès réalisé au regard de la situation actuelle.

 

Ces années-là furent cependant aussi celles d'une certaine résistance à la montée en puissance du foot-business avec notamment le blocage de la tentative de rachat par Rupert Murdoch, lors de l'année du Treble, de Manchester United. La mobilisation des fans, qui bénéficièrent de l'aide financière de Roger Taylor le batteur de Queen pour l'organisation de réunions, contribua à la décision du gouvernement de suspendre ce rachat.

 

Dernier apport du documentaire, il a réussi à me rendre Cantona plutôt sympathique. Outre les éclaircissements apportés sur l'agression de Selhurst park, il livre un commentaire très juste sur la question de l'argent dans le foot : « Ce sont eux (les médias, les journalistes » qui ont crée ce système ».

 

 

 

 

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  • 2 weeks later...

Après Liverpool et l'attente du 19ème titre de champion, Manchester United centré sur Cantona, Canal + se consacre à un autre grand club anglais avec un documentaire de C. Jeanpierre  sur la saison des "invincibles" d'Arsenal, qui permet de dresser un portrait "intimiste" de leur manager emblématique Arsène Wenger.

A l'image d'Arsène Wenger, le documentaire s'inscrit dans un rythme "mesuré" permettant de revenir sur son enfance alsacienne, sa passion du foot (faute de moyens, il ne connut pas d'entraîneur dans ses équipes de jeunes avant ses 19 ans), ses expériences à Monaco ou au Japon.

Ayant fait la connaissance de David Dein, par l'intermédiaire de son épouse, le documentaire détaille ses débuts difficiles dans le championnat anglais (le fameux "Arsène Who ?" tandis qu'Ian Wright le surnomme "Clouseau" en raison de son look de "prof", les rumeurs totalement infondées des tabloïds sur sa vie privée...) qui se conclut pourtant par un succès éclatant avec un doublé coupe-championnat grâce à un recrutement exceptionnel (Petit, Viera, Anelka, Overmars venant renforcer la vielle garde anglaise en défense et Bergkamp) et une remise en ordre "diététique" (outre la boisson, Wenger prit une colère quand il surprit ses joueurs mangeant une barre chocolatée juste avant un match...).

Pour Wenger, être entraîneur c'est confier son métier dans la main des autres et le vivre positivement. "L'équipe doit parler pour vous". Il confie toutefois l'amertume de la défaite et les nuits blanches qui peuvent succéder à un mauvais résultat...Pour Emmanuel Petit, la grande qualité de Wenger consiste à cerner les qualités chez les autres et de pleinement les exploiter..

La rivalité avec Manchester United fait également l'objet de plusieurs séquences lors du documentaire. En 1999, Arsenal aurait pu entraver le "treble" des mancuniens luttant avec eux pour le titre jusqu'à la fameuse demi-finale de Cup perdue après avoir raté un pénalty...Alex Ferguson apparaît plusieurs fois dans le documentaire et est plutôt louangeur pour son confrère français (responsable de la transformation d'Henry, perfectionniste, exploit incomparable de rester invaincu une saison) alors qu'il était de notoriété publique qu'ils se détestaient cordialement...

Lors de la saison des "invincibles", le déplacement à Old Trafford en début de saison constitue évidemment un moment fort avec l'expulsion de Viera, le pénalty raté en fin de match de Van Nistelrooy (qui recevra, "en récompense", un coup de coude et les quolibets des joueurs d'Arsenal particulièrement remontés) qui garantit le maintien de l'invincibilité des gunners (avec un nul 0-0).

Lors de cette fameuse saison, Wenger revient sur la semaine où Arsenal aurait pu tout perdre après une élimination par MU en Cup, par Chelsea en Ligue des champions avant de rencontrer Liverpool à Highbury qui mène 2 à 1 à la mi-temps...Face à un vestiaire abattu, Wenger secoue ses troupes ("L'invincibilité c'est une résilience"), ce qui permettra, grâce notamment à un superbe but d'Henry, aux gunners de remporter le match 4 à 2...Ce sera le dernier obstacle avant d'être sacré champion à Tottenham et finir la saison invaincu avec 26 victoires et 12 nuls (ce qui placerait Arsenal assez loin des standards de City ou Liverpool de ces dernières années....).

Dans ce documentaire, Wenger, comme je présume beaucoup de fans d'Arsenal, s'avère nostalgique d'Highbury où la petitesse du couloir d'entrée des joueurs permettait déjà d'impressionner l'équipe adverse...Si le choix de la construction d'un nouveau stade était économiquement rationnel (David Dein rappelle qu'il y avait une liste d'attente de 50.000 personnes...), il sera, comme le résume Wenger, le début des ennuis pour Arsenal, couplé avec le départ de David Dein, avec un doublement du coût de sa construction, qui plombera les gunners sur le marché des transferts pendant de nombreuses années...

Même s'il déclare que 2006-15 est la période dont il est le plus fier en raison de la modestie de ses moyens face à ses concurrents plus riches (MU, Chelsea puis City), une certaine amertume est ressentie symbolisée par la claque 6-0 contre Chelsea (avec le 1er but de Mo Salah en Angleterre...) pour son 1.000 ème match. Pour Viera, Wenger n'a pas bénéficié d'une sortie digne malgré les hommages reçus à l'Emirates pour son dernier match.

En conclusion, il s'agit d'u documentaire de Canal+ sur le foot anglais que j'ai préféré avec le portrait d'un homme droit et honnête (il reste filiforme à 70 ans passés) qui, sous un abord réservé, a su construire une équipe talentueuse de compétiteurs et guerriers, qui, vraisemblablement, comme le Liverpool de Klopp, n'aura pas remporté autant de trophées que son talent le méritait...

 

 

 

 

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  • 6 months later...

Blue Manchester

 

Canal + poursuit sa tournée des documentaires sur les clubs majeurs de la Premier League avec « Blue Manchester » un documentaire « fait maison », avec la participation d’ex-joueurs francophones comme Kompany, Nasri ou Gaël Clichy, sur la saison 2011-12, où les « voisins brillants » de Manchester ont remporté leur 1er titre de champion depuis 1968.

 

Le narratif reste très classique et retrace les principaux épisodes de la saison des Citizens avec un démarrage en trombe, symbolisé par le fameux 6 à 1 à Old Trafford et le fameux « Pourquoi toujours moi ? » de « Super/Crazy Mario », suivi d’une période plus difficile, à partir d’une défaite à Chelsea lors de la 15ème journée, qui voit les « Reds Devils » de Ferguson prendre huit points d’avance sur les « Blues » de Mancini.

 

Il est vrai que la saison des Citizens est émaillée d’incidents ou de scandales à répétition : embrouilles, dès le début de la saison, entre Mancini et Tevez, qui conduira à son exclusion du groupe avant sa réintégration, frictions entre les anciens et les « nouveaux riches » recrutés avec les salaires proposés par les émiratis, clash entre Kolarov et Balotelli, dispute entre Mancini et Nasri juste avant le match retour décisif contre MU (le joueur sera cependant réintégré à la demande du président). Comme le résument les intervenants, Manchester City est, cette saison, une équipe de caractère, qui s’exprime mieux dans la conflictualité avec à sa tête un entraîneur connu pour son caractère cyclique…

 

L’histoire se finit pourtant bien avec le but de Kompany contre MU à domicile (dans le même format que celui inscrit contre Leicester en 2019 qui priva Liverpool de la possibilité de remporter le titre) et surtout la remontée, lors de la dernière journée contre QPR (avec un but de Djibril Cissé) avec des réalisations à la 92ème et 94ème minutes (qui ont pu inspirer la remontée contre Villa cette année).

 

Bref, un documentaire plaisant (MU privé du titre à la dernière minute, James Milner avec un maillot bleu) mais loin d’être inoubliable…Un vrai sujet aurait pu être d’appréhender la réaction des supporters historiques du club face à ce rachat par un Etat, qui veut en faire une partie de sa vitrine diplomatique….

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  • 2 months later...

Liverpool Narcos

 

Un autre aspect de la ville de Liverpool, moins connue que les Beatles ou le football : le trafic de stupéfiants...

 

Le documentaire Liverpool Narcos consacre, en effet, trois volets respectivement au trafic d'héroïne, d'ectasy et de la cocaïne, qui se sont développés dans les années 80 au moment où Liverpool connaît une crise économique majeure sous le gouvernement Thatcher avec un taux de chômage de plus de 40%.... Liverpool, et surtout son port, constitue, en effet, un point d'entrée idéal pour le trafic des stupéfiants au Royaume-Uni.

 

Si les épisodes sur l'héroïne et la cocaïne restent assez « classiques » avec l'émergence d'un grand ponte qui contrôle le trafic, l'épisode sur l'ectasy revient sur la « guerre des portiers de boîtes de nuit », acteurs principaux de ce trafic. Dans les années 90, il y eut plus de 80 fusillades et 5 morts en 18 mois pour prendre le contrôle ou garder sa part dans ce trafic ciblé sur l'accès aux boîtes de nuit.

 

Comme le conclut le documentaire, le problème reste persistant en 2020, le Merseyside détenant le plus haut taux d'affaires de trafic de drogue du Royaume-Uni...

 

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  • 5 months later...

Haaland, le choix de la PL

Même si le sujet (choix du futur club d’Haaland) peut paraître assez convenu et « marketé », le documentaire, diffusé sur Canal +, permet de découvrir une partie de l’arrière du décor du monde merveilleux du foot-business moderne…

 

Le document présente la « Team Haaland », composée par, outre le vigoureux avant-centre norvégien, son père (ancien footballeur pro passé par Manchester City…), son agent, le « sulfureux » Mino Raiola (qui décèdera avant la réalisation du transfert) et 2-3 personnes en charge de la logistique du joueur (notamment la préparation de ses repas pour un amateur de cœur et de foie…).

 

Les critères du classement entre les clubs sont rapidement identifiés : la façon de jouer de l’équipe, l’histoire du club, l’ambiance du stade et le besoin d’un n°9. Curieusement, le critère de l’argent n’est pas présenté comme prépondérant (même si le joueur témoigne de sa volonté de vivre du foot…). De même, et surement de manière plus sincère, le critère de l’entraîneur n’apparaît pas primordial pour la bonne raison qu’un entraîneur peut changer rapidement (les supporters des Spurs ou des Blues ne contrediront pas ce point…).

 

Suivant cette grille d’analyse, Manchester City, sans grande surprise, constitue assez rapidement la cible privilégiée, suivie du Bayern (avec l’ambiguïté persistante sur l’avenir de Lewandowski), du Réal et du PSG. Le poids de l’histoire et l’exemple du paternel emporteront assez rapidement la décision.

 

Un parallèle étant établi avec le précédent transfert de Salzbourg à Dortmund, aucune mention de la possibilité de rejoindre Manchester United, fortement évoquée à l’époque, n’est faite. Il est vrai que les forts liens d’amitié du paternel avec Roy Keane ont vraisemblablement fait pencher la balance mancunienne en faveur du bleu plutôt que du rouge…

 

Enfin, à l’instar des clubs latins, le documentaire fait part de la présentation aux supporters d’Haaland et Alvarez, une pratique à laquelle on échappe encore sur les rives de la Mersey…

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Remontadas

Le documentaire, que consacre Canal + aux « remontadas », même s’il reste assez classique dans sa présentation, détaillant une petite dizaine de ces renversements de situation, permet de donner quelques clés pour la réussite de cette manœuvre improbable.

 

Il fait notamment la part belle au Liverpool Football Club, cité par deux fois pour le miracle d’Istanbul puis celui d’Anfield contre le Barca 14 ans plus tard….

 

Vladimir Smicer fait office de grand témoin pour le match contre Milan (ainsi, côté milanais, le malheureux Chevtchenko). Le joueur tchèque, en fin de contrat, ne pensait pas jouer cette finale si bien qu’il n’a pas demandé de places pour ses proches…Sans grand scoop, toutes les décisions de Rafa à la mi-temps (passage en 3/5/2 avec l’entrée de Didi Hamman) ainsi que le discours de Stevie G ont pu servir de catalyseur pour la remontée. Il porte l’accent sur le « YNWA » chanté, de manière différente, comme dans une église (la parade de Dudek, dans les prolongations, peut être aussi considérée comme quasi-miraculeuse…). Le milieu de terrain tchèque insiste sur l’énergie qui se dégage si prenante, qu’il ne célèbre quasiment pas son deuxième but…

 

Pour le match contre Barcelone, le précédent de la remontada de la Roma l’année précédente ne doit pas être négligé, puisqu’après une première mi-temps relativement tranquille, toute l’équipe barcelonaise se disloque après le doublé de Gigi Wijnaldum. Comme le met en exergue Denis Troch, devenu « coach mental », « la peur se propage comme la gangrène »…Les supporters barcelonais regretteront d’ailleurs le manque d’attention et de caractère de leurs joueurs sur le 4ème but, qui n’ont manifestement pas retenu la leçon romaine…

 

D’autres exemples sont relatés avec évidemment le parcours du Real en ligue des champions 2022 et l’importance historique de l’attaquant Juanito, à l’initiative de nombreux renversements de situation dans les années 80 pour la maison blanche…

 

L’OM-Montpellier de 1998 vaut quelques expressions « fleuries » de la part des protagonistes : Courbis parlant à la mi-temps d’un match de pétanque tandis que Loulou Nicollin reconnaîtra, à la fin du match, « ça c’est des c*** »). La ligue des champions de Chelsea en 2012, le France-Ukraine de 2013 ou le Monaco-Real ont également les honneurs ainsi que le Bordeaux-Milan AC (qui a commencé à faire aimer le football à Alain Juppé…), le Barcelone-Metz de 1984 (Bernd Schuster a finalement offert des jambons à tous les joueurs, suite à ses déclarations « moqueuses » de l’aller) ou évidemment le traumatique Barca-PSG.

 

Alors, au final, quelle est la recette pour une bonne remontada ?

 

  • L’importance du stade, du public : Certaine pour Anfield ou Geoffroy-Guichard (de l’époque), moins évidente pour les stades espagnols. Pour Jacques Vendroux, l’avant-match a une importance primordiale. Le public doit y croire comme les joueurs, qui doivent sentir qu’il va se passer quelque chose ;

 

  • Un état d’esprit conquérant : Il faut faire la première faute, remporter le premier contact et marquer rapidement, selon Luc Sonor ;

 

  • La nécessité d’avoir un leader type Benzema ou Drogba mais également disposer d’un héros improbable à la Origi ou Sakho (pour l’équipe de France ou Liverpool contre Dortmund) ;

 

  • La chance, comme la « passe décisive » de l’arbitre pour le 2ème but des girondins contre le Milan AC. Néanmoins, pour D. Troch, on ne peut travailler ou se focaliser uniquement sur la chance.

 

En conclusion, la gestion des émotions semble primordiale puisque le cerveau vit une situation traumatique (une « coquille vide » pour Christophe Jallet). Comme le distingue bien Habib Beye, on peut être mentalement fort mais ne pas savoir gérer ses émotions.

 

Le meilleur remède pour Drogba, pour qui le foot est l’école de la vie, est de battre les équipes qui vous ont traumatisé…Espérons que nos Reds appliquent ce judicieux conseil lors de la prochaine confrontation avec les Merengue…

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  • 10 months later...

Premier league stories

 

Dans un cadre très « marketé », typique des produits « Premier League », quelques portraits méritent une attention surtout quand ils ont trait à des joueurs ou anciens joueurs/entraîneurs de Liverpool....

 

Le reportage consacré à José Enrique est un des plus intéressants en raison du parcours mouvementé du joueur espagnol. Suite à une déchirure du ménisque, il ne retrouvera jamais son niveau. D’ailleurs, au premier entraînement dirigé par J. Klopp, il comprend rapidement qu’il doit quitter le club…La découverte d’une tumeur au cerveau bouleversera évidemment sa vie post-football, épisode malheureux qu’il arrivera à surmonter.

 

Dans les épisodes plus « cocasses » de sa carrière, le reportage revient sur son retour à St James Park, où il finira goal tout en étant chambré par ses anciens fans par un « We’re top six » (il avait motivé son départ pour Liverpool par la volonté de jouer pour un club du top 6, ce qu’était Newcastle le jour du match…). Par ailleurs, il reconnaît avoir volé les chaussures de Luis Suarez pour garder un souvenir de sa fantastique saison 2013/14….

 

L’épisode sur Djibril Cissé n’apporte pas d’éléments nouveaux par rapport à son passage à En aparté : ses blessures, son pénalty à Istanbul ou son but sous le maillot de QPR pour le match du titre de Manchester City…On apprend toutefois que Benitez le suivait dès Valence (on peut avoir quelques doutes…). De même, souhaitant marquer son 100ème but en Ligue 1, il est prêt à jouer gratuitement en plus de son activité de DJ…

 

Le portrait d’Alexis Mc Allister (dont le nom est d’origine irlandaise) rappelle le prisme familial avec trois frères footeux (dont deux s’affronteront en Europa League…), dont le club des débuts se dénomme d’ailleurs le Depertivo Mc Allister. Le reportage signale enfin son court passage de 6 mois à Boca Juniors.

 

Le reportage sur Dirk Kuyt permet de découvrir la tribune du stade à son nom de son club formateur. Sa baisse de forme lors de son passage à Liverpool aura été liée au décès de son père pêcheur. Enfin, le portrait rappelle qu’il finit sa carrière par deux titres de champion en Turquie et en Hollande (avec un but pour son club de cœur de Feyenoord lors de son dernier match…).

 

Le portrait sur Szoboszlai reste très classique : un père entraîneur, le spleen lors du passage au centre de formation de salzbourg puis l’inscription dans la filière red bull et l’ambition de devenir joueur pour un grand club et la Hongrie…

 

Enfin, last but not the least, le reportage sur Benitez n’apporte pas de scoops mais a le mérite de rappeler son passage dans de nombreux clubs anglais hors Liverpool : à Chelsea (mais pris en grippe par un certain nombre de « supporters ») ou à Newcastle (du temps d’Ashley) et Everton mais sans réels moyens financiers…Très classiquement, l’épisode revient sur le miracle d’Istanbul et la guerre « psychologique » avec Sir Alex…

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