J'ignore de quel tabloid venait les ragots concernant la sortie arrosée de Rooney, sûrement du plus pourri d'entre eux, celui que l'on ne nomme plus depuis Hillsborough. C'est la réaction de Jurgen Klopp qui m'intéressait, pour faire remarquer aux hypocrites qu'il y a encore vingt ans, tout le monde se foutait qu'un footballeur aussi génial que Paul Gascoigne soit un alcoolo, du moment qu'il nous régale sur le terrain. Aujourd'hui, les joueurs pros se doivent d'être irréprochables et politiquement correctes, sinon les médias les clouent au pilori. Personnellement, j'apprécie les joueurs qui cultivent un côté rock star un peu borderline. Je me souviens avoir explosé de rire lorsque Robbie Fowler fit semblant de sniffer un rail de coke avec la craie délimitant les lignes du terrain, après que la presse à scandale ait révélé qu'il consommait de la drogue. Sa réaction avait encore plus choqué que les rumeurs le décrivant comme drogué, et je l'ai adoré encore davantage après ça, le Robbie.