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Rushie

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Tout ce qui a été posté par Rushie

  1. Excellent, je te le commanderais bien mais j'ai ni Paypal ni chéquier français (je vis en Angleterre)... Faut vraiment que je me mette à Paypal, je vais trouver une solution. Excellent ton site, comme j'aimerais pouvoir en faire un pareil ! (pour faire la pub de mon bouquin qui sortira en 2012 probablement, hopefully), mais je suis nul en informatique, je sais même pas mettre un message sur Facebook (check out la page Facebook de notre blog, Teenage kicks, le blog du foot anglais - c'est un autre rédacteur du TK qui met les messages, moi je sais pas trop comment ça marche). Bravo à toi, quand je m'inscrirai sur Paypal (bientôt, j'espère), je te le commanderai.
  2. Rushie

    Anfield - agrandissement.

    Effectivement, la bataille entre l'UEFA et Man City (et maintenant, Man City versus Les autres clubs) ne fait que commencer. Passage important dans l'article du Guardian : A significant part of the deal will go towards developing the Etihad Campus and, crucially, Uefa does not count money spent on improving infrastructure, regenerating surrounding areas and youth development when it comes to totting up losses. Although the club have not been willing to provide the media with the precise breakdown of where the money will be spread, they will present the figures to Uefa if necessary. Nonetheless, City face the possibility of other clubs raising the matter with Uefa. Arsenal's Supporters' Trust has already signalled its intention to ask the London club to request that Uefa look into it as a priority and deliver an early verdict. Tim Payton, the Trust spokesman, said: "The deal at Manchester City stretches credulity to the limit. The numbers just don't stack up." 2 points. 1) La stratégie de City est de noyer le poisson et d'incorporer dans leur deal avec Etihad des dépenses qui ne tombent pas directement sous le coup de la régulation UEFA ou qui sont borderline. A l'UEFA de faire le tri entre ce qui est "pertes réelles" et le reste. Et ben je leur souhaite bien du plaisir... 2) les autres clubs chouinent, évidemment. Ils voient que Man City utilisent les zones d'ombre de cette législation (pas encore officialisée) à leur profit et ça plaît pas aux autres, mais ces derniers feront la même chose de toute manière. "Ce deal est trop gros pour être vrai, les chiffres ne collent pas" déclare, visiblement agacé, Tom Payton, le porte-parole du Supporters' Trust d'Arsenal. Il a bien sûr raison, ce deal énormissime est une collusion manifeste entre Sheikh Mansour et Etihad (qui gonfle le truc afin de financer en douce le club et contourner ainsi la législation à venir), et il sera intéressant de voir comment l'UEFA va riposter... Probablement en faisant que dalle, ou au pire alors une amende pour la forme. On voit mal l'UEFA interdire à Man City de participer à la Champions' League. Impensable, il s'en suivrait une bataille juridique en millions de £ et que perdrait forcement l'UEFA car faire la part des comptes dans ce qui profite directement au club, ce qui est du domaine public, de la municipalité, etc. et de surcroît prouver une entente ou collusion entre Etihad et Mansour en s'immiscant dans le système des Emirats Arabes Unis s'avérera impossible. Donc l'UEFA ne fera rien, City le sait, ils ont bien l'intention de se foutre royalement ce cette législation et trouver un tas de stratagèmes pour contourner le bouzin. C'est Chelsea qui avait ouvert le bal, en 2009, en recapitalisant leur dettes en "equity". Quelques mois plus tard, City faisait la même chose. Moralité : cette législation va surtout affecter les petits ou moyens clubs. Les Gros trouveront toujours les solutions pour minimiser leurs dettes, et de toute manière l'UEFA n'aura jamais les moyens judiciaires (ou ne voudra pas les mettre) de les traîner devant un tribunal sportif.
  3. Rushie

    Anfield - agrandissement.

    Il existe souvent beaucoup plus d'obstacles que l'on imagine à l'agrandissement ou la reconstruction d'un stade sur le même site, cf l'affaire du nouveau stade de Tottenham (le Northumberland Development Project), dont j'ai longuement parlé dans les Cahiers du foot, en particulier en février et en juin (bilan Premier League club par club). Peut-être que le board de LFC a sous-estimé cet aspect des choses en Angleterre, par rapport au redéveloppement du stade de Baseball des Red Sox à Boston qui posa sûrement moins de problèmes. Si y'avait que l'aspect technique, ça irait, mais c'est tellement plus complex ; on doit bosser dans des espaces hyper réduits et, aussi, ce qui était administrativement possible y'a 20 ou 40 ans ne l'est plus. Une dimension politique supplémentaire est venue s'ajouter au débat, forcément, les villes veulent capitaliser sur la présence d'un club riche en leur sein. De plus en plus, les Conseils Municipaux veulent faire casquer les clubs (le projet nouveau stade doit souvent s'inscrire dans le cadre d'une "régénération" du quartier), y'a souvent des restrictions d'organismes style English Heritage ou National Trust (patrimoine), la voierie s'y met, les transports (comme à Tottenham avec Transport for London), la police objecte car les lieux sont pas forcément prévus pour recevoir bien plus de monde, les assos de riverains (surtout dans un espace urbain dense), etc. etc. Dans cette affaire du "nouveau stade", ou "near mythical stadium" comme on l'a appelé vers 2005 je me souviens (affaire qui dure quand même depuis 12 ans ! les premiers plans datent de 1999 si je ne m'abuse, quand Moores commença à penser à vendre le club), le nouvel élément clé si l'on peut dire, c'est que le board de LFC a forcément dû suivre de très près l'affaire des naming rights à Man City, et ce qui est devenu le "modèle" à suivre : un deal énorme, 400 millions de £ sur 10 ans !!! C'est énormissime pour un club comme City qui n'est pas "global" (fanbase limitée à Manchester), tellement énorme d'ailleurs que c'est de loin le plus important deal de naming righs au monde, voir : http://www.guardian.co.uk/football/2011/jul/08/manchester-city-deal-etihad-airways?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+theguardian%2Ffootball%2Frss+%28Football%29 Certes, ce deal est artificiellement gonflé (les liens entre la compagnie aérienne Etihad Airways et le proprio de Man City étant avérés) et fait pour contourner la future loi UEFA sur le financial fair play. Le "Control panel" de l'UEFA va enquêter, pour la forme, mais bien évidemment ils laisseront faire (voir article ci-dessus). Tout le monde a intérêt à que ce deal se fasse, et surtout la municipalité de Manchester, qui recevra pas mal d'argent aussi. Et dans le climat actuel de terrible austérité en Angleterre, on ne crache pas sur ce genre de coup de pouce, même s'il est largement douteux et enfreint la règulation a venir de l'UEFA sur les liens entre clubs et sponsors (qui stipulera que les sponsors qui ont des liens étroits avec le propriétaire du club doivent payer "le juste prix" - bonjour pour prouver et faire appliquer quoi que ce soit !!!). Mais ce deal a quand même dû faire réfléchir le board de LFC, s'ils arrivent à financer ne serait-ce que la moitié du nouveau stade grâce aux naming rights, c'est tout bénéf. Et la municipalité de Liverpool y trouvera certainement son compte aussi.
  4. Rushie

    LFC store

    Sympa ce t-shirt Liverpool d'un autre genre (sorry si vous connaissez déjà, je viens de le découvrir par hasard) : http://www.aliverpoolthing.com/2010/04/spreading-word-liverpools-best-eleven.html http://www.supermarkethq.com/product/elevens-liverpool-xi Il vient d'une ligne de vêtements et souvenirs exclusivement à la gloire du LFC : http://www.samdodds.com/
  5. Rushie

    Anfield - agrandissement.

    Dans The Independent d'aujourd'hui : http://www.independent.co.uk/sport/football/premier-league/liverpool-damaged-by-failure-to-build-new-stadium-says-ian-ayre-2304952.html
  6. Rushie

    Anfield - agrandissement.

    J'ai souvent parlé du "nouveau stade" dans les Cahiers du Football, notamment au moment du rachat du club. Depuis octobre 2010, à ma connaissance, on a pas avancé depuis les déclarations de John Henry a son arrivée(mais je me trompe peut-être), à savoir que Fenway veut agrandir Anfield, comme Henry l'avait fait à Boston avec ses Red Sox (y'a l'attachement à Anfield bien sûr mais c'est surtout, ama, que poursuivre l'option nouveau stade serait trop cher), et que la municipalité veut que LFC construise ce fameux nouveau stade dont les plans furent établis vers 1999-2000, et en plus participe à la régéneration du quartier d'Anfield, un peu comme le Borough de Haringey l'a exigé de Tottenham (ce qui explique en partie pourquoi Tottenham avait subitement décidé, en novembre 2010, de postuler pour le stade olympique).
  7. On est quatre passionnés de foot anglais et on écrit au rythme de notre disponibilité. Nous essayons de parler de foot anglais autrement. Quelques exemples d’articles publiés cette année : - l’étron de Robbie Savage à 60 000 € (voir lien 1 - des petits problèmes technique, méconnaissance de l'interface Wordpress, nous avait fait foiré la mise en page... mais c'est vraiment fun comme histoire) - les plus beaux ratés du foot anglais et mondial (en 3 parties, plein de clips et explications historiques, dont le plus célèbre, d’un joueur de Liverpool… lien 2) - des Crimewatch (avec un match mythique Andy Carroll v Paul Gascoigne lien 3, en 2 parties) - un article tordant sur un très insolite site internet de Fantasy football, qui fonctionne à l’envers et récompense les compétiteurs qui misent sur les plus mauvais joueurs… (à lire absolument, c’est franchement hilarant – lien 4) - plein d’articles sur la vie et l'histoire du foot en Angleterre, aussi sur Liverpool – Everton, la ville de Liverpool, etc., comme cet article en lien 5 1) http://cahiersdufootball.net/blogs/teenage-kicks/2010/11/24/ (désolé pour la piètre mise en page, nous commencions et nous ne savions pas bien se servir de l’interface mise à notre disposition…) 2) http://cahiersdufootball.net/blogs/teenage-kicks/2010/12/20/cadeaux-de-noel-13/ 3) http://cahiersdufootball.net/blogs/teenage-kicks/2010/12/11/crimewatch-3-1/ 4) http://cahiersdufootball.net/blogs/teenage-kicks/2010/12/03/fantasy-fkwit-le-site-qui-venere-les-nuls/ 5) http://cahiersdufootball.net/blogs/teenage-kicks/2011/02/02/ Vous pouvez nous suivre sur Facebook et sur le site. Liens ci-dessous. Merci d’avance. Bon, moi, faut que je me magne pour le match contre Wolves, il commence à 12:45, c'est toujours marrant de revoir notre ex manager Mick McCarthy, et sa désastreuse saison à la tête des Black Cats en 2005-2006 (15 points...). Remplacé par Roy Keane en mars 2006. McCarthy qui, ne l'oublions pas, fut recruté par Domenech à Lyon !
  8. Rushie

    Teenage Kicks

    Les articles qui paraissent sur le Teenage Kicks ne sont pas coupés, la rédaction des Cahiers nous donne totale carte blanche niveau longueur. Ce qui fut coupé l'été dernier (mais c'était prévu) c'était la saga que j'avais écrite sur Lee Sharpe, dont je parlais à Thommo (car il va voir les Grecians, et Sharpe joua à Exeter, saison 2002-2003, la plus mémorable saison de l'histoire du club ! Michael Jackson - yes, Jacko -, Uri Geller - le tordeur de petites cuillères, il vit dans le coin - David Blaine, et une belle paire d'escrocs, Russel et Lewis). Elle faisait 27 000 mots au départ (soit quasiment la moitié d'un roman standard - j'adore sa destinée, l'histoire de Lee Sharpe, c'est inouï) et les Cahiers avaient dû la porter à 9 000, obligations éditoriales, tout à fait compréhensible (c'était paru en 4 parties je crois).
  9. Rushie

    Teenage Kicks

    Merci Jules Verne. J'écris effectivement pas mal sur le TK (Founded October 2010) par plaisir, quand j'ai le temps, c'est très prenant (très chronophage !) mais on tente avec trois autres de faire partager notre passion du foot anglais. On essaie d'aborder (vraiment) toutes les facettes du foot anglais. A ce jour, on a sorti une bonne cinquantaine d'articles et de dossiers depuis 6 mois, dont une saga sur le rachat de LFC en octobre dernier, articles souvent longs (c'est parfois le reproche qu'on nous fait - enfin, surtout à moi - mais bon, difficile d'être complet sans faire long - et on peut pas contenter tout le monde !). Effectivement, je participe souvent au blog Drôles de Dames, on est un hard-core d'une cinquantaine ou centaine de passionné(e)s et beaucoup d'occasionnels, on discute, c'est sympa, on en apprend beaucoup sur le foot anglais. Beaucoup de supps Reds parmi les intervenants, et bizarrement, beaucoup de Magpies aussi ! (ou alors supportent-ils le club juste depuis que HBF a signé ?). Je les repère vite les Mags, je supporte Sunderland... Je veux pas pousser à la consommation, mais je conseille vivement le dernier article, sur un club impossiblement anglais, quasiment inconnu en France, et même injustement méconnu ici en Angleterre.
  10. Rushie

    Teenage Kicks

    La passion des Britanniques pour les stades n’a sans doute pas d’équivalent au monde. Et le mythique 92 Club, encore moins. Késaco ? Le Ninety-Two est un club de « ground-hoppers » (visiteurs acharnés de stades), club auquel l’adhésion n’est possible qu’à cette condition du genre bien corsée : avoir assisté à un match (compétitif) dans tous les stades de Premier League et Football League, soit 92… Yep, quatre-vingt-douze. Mais si ce n’était que ça… Découvrez en exclusivité ce club de doux givrés ici : http://cahiersdufootball.net/blogs/teenage-kicks/2011/05/09/le-mythique-ninety-two-club-22/
  11. Rushie

    Teenage Kicks

    Et t'as bien rudement bien fait !
  12. Et pour ceux qui se demandent pourquoi cette haine anti-Liverpool de la part du Sun ou d'autres torchons basés à Londres, cette ville a depuis plus de 30 ans une sale réputation, c'est bien connu en Angleterre. J'en avais parlé et donné les raisons principales dans cet article ci-dessous, paru en janvier 2011 dans Teenage Kicks, le blog du foot anglais (entrée du Samedi 15 et dimanche 16 janvier) : http://cahiersdufootball.net/blogs/teenage-kicks/2011/02/02/ Surtout ce passage : L’explication de cet étonnant rapprochement entre les deux clubs, réside dans l’image très négative qui colle à la peau de Liverpool à la fin de la décennie 70 et au début de la suivante. Emeutes de Toxteth (1981), grèves à répétition, chômage record, réputation de délinquance et gouvernement local en guerre contre Thatcher, Liverpool devient vite la paria de l’Angleterre, surtout de l’Angleterre du sud. Après la tragédie de Hillsborough, et ses longues séquelles (toujours d’actualité), certains journaux (dont The Sun) reprochent à la ville de ne pas « passer à autre chose ». Mais c’est surtout après l’affaire James Bulger que Liverpool acquiert nationalement le surnom de « Self-pity City » (expression détestable inventée par Jonathan Margolis, alors journaliste au Sunday Times), une ville peuplée de « whingeing and thieving Scousers » (locaux râleurs et voleurs) pour nombre de Britanniques, l’archétype même de la ville qui s’apitoie sur son sort en rejetant systématiquement la faute sur les autres. Comme un bras d’honneur à leurs détracteurs, c’est précisément dans les années 80 que les deux clubs connaissent leur « Golden era ». La ville de Liverpool est aujourd’hui la plus titrée d’Angleterre : 27 titres de D1 (18 pour LFC, 9 pour Everton), 12 FA Cups, 7 Coupes de la Ligue et 9 titres européens (8 pour les Reds, 1 pour les Toffees). Rien à voir avec Le Sun & co, mais dans cet article, lien au-dessus, j'avais aussi fait un passage sur El Hadji Diouf, ex Red bien sûr (et beau flop), où j'avais listé tous ses « écarts ». Impressionnant !
  13. Merci de ce message. Pour comprendre les aberrations de l’enquête, lisez : http://www.liverpool-france.com/forum/index.php?/topic/669-hillsborough-22-ans-aujourdhui-et-du-nouveau/ Une précision au sujet de ce McKenzie. Non seulement il ne s’est jamais personnellement excusé devant le peuple Red (il a seulement présenté ses excuses devant une commission parlementaire, en 1993) mais c’est bien pire. En 2006, ce McKenzie, toujours au Sun, mais en tant que columnist, écrivit cette horreur : « I was never sorry for them, and I’m not sorry now »
  14. Rushie

    Teenage Kicks

    Oui, Lewis, c’est ça, merci. J’avais parlé de ces 2 escrocs dans la saga Lee Sharpe sur les Cahiers, quand il signa chez tes Grecians l’été 2002 (Sharpe, l’ex beau gosse surdoué de Man United, ex idole d’Old Trafford qui se brûla les ailes si spectaculairement). [extrait : Exeter semble soudain disposer de pas mal d'argent, malgré les deux derniers exercices désastreux financièrement. Les nouveaux types en charge du club sont deux figures controversées et mégalos, John Russel et Mike Lewis] Si tu veux le texte in extenso sur cette invraisemblable saison 2002-2003 d'Exeter, dis-le moi, je l’ai en Word, je te l’emailerai (les Cahiers n’avait bien sûr fait paraître que la partie sur Sharpe). Les incroyables aventures de Lee Sharpe à Exeter (payé au match, 3 000 £), ce petit de D4 qui visait la Premier League, sans complexe... Mais qui finalement se retrouva en D5, exsangue et à la rue. Heureusement que les supps sauvèrent le club (et le Third Round de FA Cup contre Man U à Old Trafford, 0-0, janvier 2005 fut aussi salvateur, 650 000 £ dans les caisses rien que grâce à ce match-là). Uri Geller (et son fils !), Michael Jackson et David Blaine à Saint James Park, ça devrait t’intéresser : http://www.cahiersdufootball.net/article.php?id=3761 http://www.cahiersdufootball.net/article.php?id=3766 Cette saison restera comme un moment inouï du foot anglais, avec un Michael Jackson exhortant la foule et ordonnant aux 10 000 spectateurs du stade d’Exeter de se donner la main, de fraterniser et prier pour le club, etc. c’est dans le clip (lien ci-dessus).
  15. Rushie

    Teenage Kicks

    Je connais pas mal l'histoire récente d'Exeter, j'ai écrit la saga Lee Sharpe dans les Cahiers, en 5 parties, publiée l'été dernier (27 000 mots, qu'ils ont écourté en 9 000 mots, trop longue), je donnerai les liens demain si ça intéresse du monde ici, la saison de Lee Sharpe à Exeter (avec Uri Geller, et le Barnum Michael Jackson, David Blaine, etc.) fut un moment incroyable dans l'histoire du foot anglais... Malheureusement, l'effroyable gestion de Russell et son compère (dont le nom m'échappe) laissa 4,5M de £ à Exeter. Je suis justement en train de préparer un papier sur les "fan-owned clubs", dont Exeter, comme tu le soulignes. Y'a 4 ou 5 autres clubs pros en Angleterre qui appartiennent aux supps, à des degrés divers (Exeter qui fut donc repris par un Supporters Trust suite au désastre Uri Geller et des dettes effroyables, redressement judiciaire, etc. le club faillit bien disparaître). J'habite près de Newcastle depuis 10 ans. Avant ça, je vivais à Sheffield et dans le Yorkshire, pendant près de 10 ans aussi.
  16. Rushie

    Teenage Kicks

    Merci Thommo29, titinet, aurel, jepigepo, Titus et el-fantastik1392 ! (j’ai oublié personne j’espère…), ça me va droit au coeur. Suivez-nous sur Facebook (lien ci-dessous) et n’hésitez pas à laisser vos commentaires sous l’article, c’est sympa quand on engage un dialogue avec les lecteurs. Moi, j’écris pour m’amuser, c’est pas du tout mon métier (je suis enseignant), je cherche surtout à faire partager mon amour du foot anglais, que je cultive depuis l’âge de 10 ans, depuis que j’ai découvert Liverpool et un peu Leeds, et des clubs style QPR, Ipswich et Wimbledon FC (les Dons du début – milieu des années 80, c’est dingue ce truc, les mecs sont quasi amateurs, ils sont en D4 en 1982-1983, et montent en D1 trois ans plus tard ! (et battent Liverpool en 1988 en FA Cup final…). Thommo, tu écris : « Même si je connaissais déjà cette association, ça fait plaisir de suivre cette nouvelle aventure ». Je précise que je n’ai pas encore parlé de l’association Ninety-Two Club, c’est le prochain et dernier volet de cet article en 2 parties. Plus anglaise que cette asso, on fait pas ! J’ai écrit cet article en 2 parties pour une simple et bonne raison : pour moi, ce qu’on fait ces 4 gars, et cette fameuse asso Ninety-Two Club, c’est précisément ce genre d’exemple qui démarque le foot anglais du reste. Cet amour des stades, les déplacements démentiels des supps, même ceux de D3, par centaines ou milliers un lundi soir de décembre à se rendre à l’autre bout de l’Angleterre (style la Green Army de Plymouth), c’est ça le foot anglais, un dévouement qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. Certes, les ambiances sont bien meilleures dans beaucoup de pays (et oui, je m’emmerde souvent en allant voir Sunderland, pas de chants, peu d’ambiance, etc.). Mais le foot anglais à une dimension supérieure à tous les autres, dans sa profondeur, son enracinement. Tous les football du monde sont intéressants, il ne s’agit pas de les classer en ordre d'importance ou de prestige ou autre, mais le nôtre (l’anglais) est d’une richesse inégalée à mon sens.
  17. Rushie

    Teenage Kicks

    Je viens d'envoyer un article sur Teenage Kicks, le blog du foot anglais, qui pourrait intéresser le peuple Reds ici. C’est un article pour les amoureux des stades anglais. Il s'agit surtout d'une belle aventure, qui s’est déroulée il y a quelques jours (du 27 au 30 avril), entre 4 copains qui veulent sauver leur petit club et dont doivent collecter des fonds. Pour cela, ils tentent un défi démentiel : visiter les 92 stades de PL et Football League en moins de 92 heures. Pour authentifier leur exploit, Twitter, leur blog et des photos, qu’ils doivent prendre tout au long du parcours. Un seul club a refusé de les aider (ba***rds !), un seul, sur 92… Ce club leur a même interdit de prendre une photo du stade… Je vous donne un indice : c'est un gros club, londonien, qui, lors du dernier mercato d'hiver, a… (découvrez la suite dans l'article). Foin de long discours, dégustez ça vous-même : http://cahiersdufootball.net/blogs/teenage-kicks/2011/05/03/92-stades-en-92-heures-12/ Belle histoire, bien anglaise, comme on les aime. Vendredi ou samedi, je publierai la 2ème partie, sur le mythique Ninety-Two Club, encore un truc de ouf…
  18. "But the Barclays Premier League had a more even distribution between its clubs whilst Barcelona and Real accounted for nearly 80% of La Liga’s total" 80 % !!! Je savais que la Liga devenait de plus en plus comme la SPL, une ligue à 2 clubs, et quelques autres très bons (Valence, Villareal, etc) mais sans moyen et sans grosse base de supporters, mais à ce point-là, c'est effarant ! 80 % des dépenses merchandising d'Espagne se font sur ces 2 clubs, j'ai quand même du mal à le croire, qui des clubs de Séville, Valence, etc. ?
  19. Rushie

    Derby de la Merseyside

    @ Aurel, merci. Oui, c’est moi, je signe Kevin Quigagne. Je suis tombé dans le chaudron du foot anglais grâce à Kevin Keegan, et un peu Leeds (Bremner, etc.). Je vis en Angleterre depuis 20 ans et suis le foot anglais à la loupe depuis plus de trois décennies. J’ai fait des études d’anglais surtout histoire de mieux comprendre le foot anglais et venir vivre ici. J’essaie de souvent parler de Liverpool dans mes articles, même si j’écris sur tout ce qui touche le foot anglais, du mécanisme complexe des redressements judiciaires à Crawley Town, en passant par les frasques d’E-H Diouf ou la refonte à venir des centres de formation. @ Pitou, again, merci pour tes compliments. Je comprends ce que tu veux dire au niveau de la pub. Mais vu le mal que je me donne (mes dossiers font souvent + de 10 000 mots et me prennent des semaines, voire des mois, comme celui sur Man City – mon dernier dossier + de 20 000 mots, intitulé « Journal du foot anglais en février », en 4 parties), tu comprendras pourquoi je fais un peu de pub au blog TK. C’est plus pour partager mon amour du foot anglais qu’autre chose, je ne touche rien sur les revenus du site ! Au contraire, je perds de l’argent, je pourrais faire plein d’heures supps bien payées, et au lieu de ça, j’écris sur le foot anglais, par amour. J’ai même pris des années sabbatiques par le passé (salaire : zéro £) pour écrire sur le foot anglais (j’ai une partenaire très compréhensive). Je sais, y’en a pas assez d’articles… sorry, mais bon, je bosse 50 - 60 heures par semaine en ce moment, j’écris deux bouquins, etc. Si ça ne tenait qu’à moi, je passerais ma vie à écrire sur ma passion. @ Kopite & Juice & Rush86. Merci. Mon article parle plutôt des années 80 et du bref rapprochement entre les 2 clubs, face au barrage de saletés écrits sur cette ville pendant les années Thatcher. Je ne vivais pas en Angleterre a l’époque mais venais souvent ici, et la ville avait une sale réputation. Fin années 80 & début années 90 (post Hillsborough & affaire James Bulger), il y a eu une sorte d’union sacrée entre tous les habitants de Liverpool, éphémère certes, mais elle exista bien. J’ai un dossier là-dessus, sur le « Friendly Derby », paru dans un récent Four Four Two. Si vous le voulez (en pdf), courriélez-moi : kevinquigagne7@yahoo.com. Patientez quelques jours, j’attendrai d’avoir plusieurs amateurs pour envoyer le truc en courriel groupé. Mon dernier article « Février dans le foot anglais (1 / 4) » parle pas mal de Liverpool et des options tactiques très années 90 choisies par Kenny lors du Liverpool – Stoke et Chelsea Liverpool. Il parle aussi de tout ce qu’il s’est passé en février dans l’univers farfelu et souvent riche en émotions du foot anglais, à découvrir : http://cahiersdufootball.net/blogs/teenage-kicks/2011/02/25/fevrier-dans-le-foot-anglais-14/
  20. C'est inévitable que les entraîneurs défendent publiquement leurs joueurs, sinon, ils perdent vite le vestiaire. Regardez ce qui s'est passé dans le Blackburn Rovers - QPR avec El Hadji Diouf et Neil Warnock, j'en ai pas mal parlé dans cet article (Journal du foot anglais en janvier - je parle pas mal de Liverpool d'ailleurs) : http://cahiersdufootball.net/blogs/teenage-kicks/2011/01/30/janvier-dans-le-foot-anglais-13/ Un E-H Diouf inexcusable. Malgré cela, son club a refusé publiquement de le condamner, au nom de la sacro-sainte "Duty of Care" de l'employeur. Incroyable. Cela dit, quelques jours plus tard, ils l'exfiltraient en Ecosse ! J'ai mis le palmarès complet de l'ex Red Diouf dans cet article : http://cahiersdufootball.net/blogs/teenage-kicks/2011/02/02/janvier-dans-le-foot-anglais-23/ (entrée du Jeudi 13 janvier)
  21. Je sais pas si les supps Reds sont les meilleurs mais ce qu'on peut affirmer c'est que ceux de West Ham sont fidèles, patients, très patients, et toujours en nombre et vu ce qu'ils payent faut leur tirer un coup de chapeau... Les places à Upton Park sont les 2èmes au classement des stades anglais les + chers, prenant en compte les données suivantes : 1) l'abonnement le moins cher 2) le billet "match ordinaire" le moins cher 3) le billet "match Top category" le moins cher En entrant tout ça dans un ordi, on constate que West Ham est le 2ème + cher, 1) leur abonnement adulte le - cher est à 585 £ !!! (celui de Blackburn, 209 ; Wgian : 250 ; Newcastle : 330 ; Bolton : 339; etc.) 2) 36 £ (contre 17 a Blackburn, 20 a Aston Villa, Birmingham, Bolton, Wigan et Wolves ; 23 a Sunderland ; 25 a Fulham ; etc.) 3) 51 £ (contre 25 a Aston Villa ; 27 a Bolton et Manchester United ; 28 a Blackburn et Wigan ; 29 a Sunderland ; etc.)
  22. Salut à tous. Je voudrais vous signaler l'article suivant : http://cahiersdufootball.net/blogs/teenage-kicks/2011/02/02/janvier-dans-le-foot-anglais-23/ C'est le Journal du foot anglais en janvier, et à l'entrée 15-16 janvier, ça parle pas mal du derby de la Merseyside. C'est moi l'auteur de cet article, j'écris souvent dans les Cahiers, et parfois sur Liverpool. J'ai profité de ce 215ème derby pour faire un petit topo d'histoire. Everton 2 - 2 Liverpool, derby de la Merseyside, sous les yeux de John Henry, le propriétaire qui s’était déplacé des USA pour « une réunion de crise » avec Dalglish (Liverpool occupe la treizième place). C’était deux jours après ce même derby (mais en FA Cup, 4 - 4, à Goodison Park), vingt ans auparavant (février 1991) que Dalglish arrêta son long bout de chemin avec les Reds (quatorze ans). Liverpool occupait alors la tête du classement mais des problèmes de santé obligèrent King Kenny à passer la main (à Graeme Souness). Ce 215è derby semble indiquer un renouveau des Reds, combatifs et entreprenants (dix corners, seize occasions de buts, dont onze cadrées - contre quatre cadrées pour les Toffees). Arrêtons-nous un moment sur cet Everton - Liverpool, un derby vraiment pas comme les autres, entre deux clubs au destin parallèle. Ils connurent le succès avant la deuxième guerre mondiale (cinq titres pour Everton, quatre pour Liverpool), puis la descente en D2 au début des années 50 (1951 pour Everton, 1954 pour les Reds), et enfin la résurrection quelques années plus tard. Si ce derby n’a aujourd’hui rien d’amical, il était surnommé le « Friendly Derby » pendant les années 80, dans une sorte d’union sacrée des deux clubs, une communion des gens de Liverpool « against the world » (unis contre le sentiment anti-Liverpool dont les Liverpudliens se sentent toujours parfois la cible). Toutefois, certains historiens réfutent ce qu’ils appellent le « mythe du derby bon enfant » (d’autres soutiennent cependant le contraire), en précisant que cette fraternité n’aurait eu lieu brièvement qu’après la tragédie d’Hillsborough le 15 avril 1989. Il n’en est pas moins qu’il exista une certaine forme de solidarité entre les deux géants de la ville dans les années 80. Plusieurs fois, au cours des années 80, les supporters des deux clubs voyagèrent ensemble en train ou en autocar vers Wembley (pour des finales de coupe), en chantant « Merseyside, Merseyside ». L’explication de cet étonnant rapprochement entre les deux clubs, réside dans l’image très négative qui colle à la peau de Liverpool à la fin de la décennie 70 et au début de la suivante. Emeutes de Toxteth (1981), grèves à répétition, chômage record, réputation de délinquance et gouvernement local en guerre contre Thatcher, Liverpool devient vite la paria de l’Angleterre, surtout de l’Angleterre du sud. Après la tragédie de Hillsborough, et ses longues séquelles (toujours d’actualité), certains journaux (dont The Sun) reprochent à la ville de ne pas « passer à autre chose ». Mais c’est surtout après l’affaire James Bulger que Liverpool acquiert nationalement le surnom de « Self-pity City » (expression détestable inventée par Jonathan Margolis, alors journaliste au Sunday Times), une ville peuplée de « whingeing and thieving Scousers » (locaux râleurs et voleurs) pour nombre de Britanniques, l’archétype même de la ville qui s’apitoie sur son sort en rejetant systématiquement la faute sur les autres. Comme un bras d’honneur à leurs détracteurs, c’est précisément dans les années 80 que les deux clubs connaissent leur « Golden era ». La ville de Liverpool est aujourd’hui la plus titrée d’Angleterre : 27 titres de D1 (18 pour LFC, 9 pour Everton), 12 FA Cups, 7 Coupes de la Ligue et 9 titres européens (8 pour les Reds, 1 pour les Toffees).
  23. Petit trip down Memory Lane (j'avais mis ce post sur le forum anglais des Cahiers, je le mets ici, il y a encore plus sa place). Toxteth, Liverpool, après-midi du 16 avril 1960. Un jeune homme de 17 ans, apprenti plombier-chauffagiste, se pointe à un arrêt de bus de la ligne 27, celle qui relie le quartier de Toxteth (sud du centre-ville) au quartier d'Anfield (nord du centre-ville). La queue est interminable. Ce jeune semble nerveux, agité, comme s’il était en retard à un rendez-vous important. Il veut à tout prix monter. Le chauffeur lui fait signe que c'est impossible, le bus est archi-plein. Le jeune insiste : « Je suis un joueur de Liverpool, j’ai un match important, je suis un peu à la bourre, svp, laissez-moi monter » En trimballant un sac en plastique avec ses chaussures de foot dedans, il tente péniblement de gagner le deuxième étage du bus en se frayant un passage parmi les gens présents, quasiment tous des supps. C’est jour de match à Liverpool. Ce grand ado pressé, c’est Ian Callaghan. "Cally" (son surnom) est un jeune stagiaire fraîchement arrivé à Liverpool. Dans le Liverpool nouveau cru, celui de l’écossais Shankly, arrivé 5 mois plus tôt. Cally, ne se rend pas dans le Kop, mais bien dans les vestiaires d’Anfield. Il s’apprête à disputer son premier match avec les Reds, contre Bristol Rovers (il n’est au club que depuis 15 jours, et n’a disputé que 2 matchs avec la réserve). Liverpool est alors coincé en D2 depuis 1954 – et ne remontera parmi l’élite qu’en 1962. En 1964, les Reds remportent leur premier titre de D1 depuis presque 20 ans de famine (début d’une longue série qui s’interrompra brutalement en 1990). Liverpool bâtit sa légende par tranches de 20 ans. Le dernier titre d’avant 1947, c’était en 1923. Et le précédent, en 1906… Les Reds gagne 4-0 contre Bristol R, et Cally, milieu/ailier droit, sort un match monstrueux. Dans le tunnel, à la fin du match, même les joueurs de Bristol l’applaudissent. La légende Ian Callaghan vient de se mettre en marche. Contre l’avis de ses parents, qui rêvaient de le voir plombier-chauffagiste. Ce n’est que grâce à l’insistance de Shankly, qui débarque régulièrement dans l’HLM de ses parents à Toxteth au volant de sa Corsair, que Cally deviendra une légende de Liverpool, au même titre que Ron Yeats, Roger Hunt, Ian St John, Tommy Smith (joueurs mythiques de l’époque) ou Dalglish, Keegan et Rush plus tard. Le périple Red de Cally durera 18 ans (1960-1978). Commencé en D2 dans le terrain vague qu'est le Melwood de l'époque*, achevé dans une explosion de gloire européenne et de superlatifs (2ème titre européen en 78). (*un Melwood hyper basique, même pas de vestiaires, un robinet d’eau froide ; les joueurs se retrouvaient à Anfield avant l’entraînement pour se changer, etc. et prenaient ensuite le bus pour Melwood – et même chose dans le sens inverse après l’entraînement). Ce long voyage des ténèbres à la lumière, de la révolution Shankly à la consécration Paisley (l’ex allié de la Boot Room), en passant par les soirées contre l’Inter, St-Etienne, ou le Borussia Moenchenglabach, Callaghan est seul joueur de Liverpool a l’avoir vécu intégralement. En 1978, il part pour la Floride, rejoindre George Best et Gordon Banks (jouer aux USA était la mode de l’époque, les autres légendes Reds firent de même, Tommy Smith, Ron Yeats, etc.). Callaghan totalise 857 matchs pour les Reds, record du club (dont 640 en championnat – 637 titularisations, 3 comme remplaçant). Hormis Ian Callaghan, seuls sept joueurs en Angleterre ont passé la barrière des 640 matchs de championnat avec un seul club : Ron "Chopper" Harris (Chelsea), Billy Bonds (West Ham), Steve Perryman (Tottenham), Roy Sproson (Port Vale), Terry Paine (Southampton), Jimmy Dickinson (Portsmouth) et John McDermott (Grimsby). Cally aligna même près de 200 matchs consécutifs pour les Reds (peu, il est vrai, comparé à Harold Bell, qui aligna… 459 matchs consécutifs pour Tranmere Rovers de 1946 à 1955 ! Chez les Reds, Phil Neal se distingue : 366 matchs de suite entre 1974 et 1983). L’autobio de Ian Callaghan (aujourd’hui 68 ans) est récemment sortie, elle est intitulée "Cally on the ball". En ces mois de nostalgie Red sur fond de désastre, la presse commence à en parler. Parution du bouquin qui se fit dans l’indifférence générale en avril dernier (un véritable évènement Red malheureusement étouffé par la chape de doom & gloom recouvrant Anfield). Juste le Liverpool Daily Post & Echo pour faire un numéro collector en avril dernier et célébrer ainsi les 50 ans du début de Cally à Anfield, et Carragher pour organiser une interview avec la Liverpool Legend dans son resto du centre-ville (le Cafe Sports England), devant les caméras de Liverpool TV. Toutes ces anciennes gloires Ron Yeats, Callaghan, Ian St John, etc. ont maintenant leur loge à Anfield. On se souvient que vers 2003-2004, Houllier, exaspéré par les voix dissonantes, avait fait interdit de stade Ian St John (et il s’était dit que, dans un accès de pétage de plombs, il avait même rayé les noms de certains glorieux anciens sur les photos des Reds version 60's trônant fièrement sur les meubles et murs de son bureau !). Houllier détestait Ian St John, le chouchou de Shankly ; St John, en tant que consultant, avait émis des avis négatifs sur Houllier dans les médias, et ce dernier avait déclaré avoir « étudié » la carrière de manager de St John, et bien sûr il la trouvait mauvaise (ce qui est ridicule). Je ne vais pas exposer les détails de la carrière manageuriale de Ian St John, ça n'interesse probablement pas grand monde, mais comparer un management dans les années 70 à le management de clubs pro (dont Portsmouth) à Liverpool version années 2000 est risible de la part de Houllier. Quant St John reprit les rènes à Fratton Park en 1974, le club avait des dettes de 300 000 £ (et oui, déjà). En 3 ans 1/2 a Pompey, St John dépensa 5 000 £. En 6 ans à Liverpool, Houllier dépensa 133 millions de £. Rien que ces deux chiffres donnent la mesure de l'énorme difference entre ces époques. Y'en eu d'autres... Graeme Souness bien sûr, et Alan Kennedy, autre légende du Kop et consultant foot sur une radio locale ; pour avoir pas mal critiqué Houllier, Kennedy dut s'excuser lors d'une réunion avec Houllier et, sous la pression de la radio (qui craignait la fin des relations avec Anfield), Kennedy dut s'excuser aussi auprès des joueurs !
  24. Vu et lu sur un blog de foot anglais, un gros truc sur le rachat de LFC par Henry, du début à la fin, en 3 parties, instructif : http://cahiersdufootball.net/blogs/teenage-kicks/2010/10/16/liverpool-fc-retour-sur-la-derniere-quinzaine-de-folie-du-club-1/ http://cahiersdufootball.net/blogs/teenage-kicks/2010/10/16/liverpool-fc-quinze-jours-qui-changent-tout-2/ http://cahiersdufootball.net/blogs/teenage-kicks/2010/10/16/liverpool-fc-quinze-jours-qui-changent-tout-3/
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