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      Dernier match LFC v Palace comment faire ?   28/03/2025

      AVIS AUX KOPITES ! Alors on sera nombreux à Liverpool pour la dernier match de la saions à Anfield avec les Reds et si vous avez envie de partager vos envies et bons plans sur place vous pouvez les noter sur le sujet de le déplacement sur le forum entre partants au bord de la Mersey ! Vous pouvez partager vos logements et trajets sur place et même les pubs/restos pour voir le match en centre ville ou autour d'Anfield si possible ensemble : https://www.liverpool-france.com/forum/topic/36406-lfc-v-palace-comment-faire-sur-place-2024-25/ Sans doute un parade prévu pour fêter la titre à Anfield avec Slot si les Reds sont CHAMPIONS d'Angleterre la fête sera encore plus beau à Liverpool le lundi suivant le match contre Crystal Palace dans l'après-midi. Attention, pas mal de pubs seront payent et vont demander de réserver votre place chez eux ! Si vous sera à Liverpool vous pouvez noter votre séjour pour aider et rencontrer d'autres qui seront sur place aussi. Les anciens membres peut suivre les informations sur le déplacement par ici : https://www.liverpool-france.com/forum/topic/36428-lfc-v-palace-à-anfield-pl-2024-25-déplacement/ Malheureusement, ce déplacement n'est pas ouvert aux nouveaux membres vue le nombreux membres déjà confirmé sur place pour le week-end. Merci pour votre support et solidarité. YNWA RAPPEL : Toute message niveau demande de places auprès d'OLSC France sera supprimé et notre déplacement pour le dernier match à Anfield pour les Reds n'est pas ouvert aux Nouveaux Membres OLSC France !

La liverpool way est-elle soluble dans le Coca-Cola ?


rafalabamba

Messages recommandés

Un peu de "réchauffé" mis à jour.

Si qqn a une maîtrise de l'anglais dépassant l'utilisation des logiciels de traduction, je serais preneur d'une traduction anglaise pour essayer de soumettre l'article à un fanzine.

Merci d'avance.

La « Liverpool Way » est-elle soluble dans le Coca-Cola ?

LFC bat sous pavillon américain depuis 7 ans. La fameuse « Liverpool Way », valeurs servant de colonne vertébrale au club, a-t-elle résisté aux pratiques managériales américaines de ses deux propriétaires successifs ?

Le bilan n’est pas forcément positif mais, quelle que soit la nationalité du propriétaire, il doit être nécessairement appréhendé dans le cadre d’un « football moderne » régi par la sainte trinité de l'argent, des droits télé et du merchandising.

Tout d'abord, il convient de s’entendre sur cette fameuse « Liverpool Way » ? Est-ce un style de jeu fondé sur le pass and move, un jeu d'attaque privilégiant le collectif au talent individuel ? Est-ce une relation privilégiée entre le manager, les joueurs et les supporters ? Est-ce tout simplement une éthique amenant notamment à « laver son linge sale en famille » ?

La « Liverpool Way » est, en effet, une expression reprise à de nombreuses occasions qui peut, à force, sonner creux voire pire relever d'une simple logique marketing. Il est donc nécessaire de s'arrêter, dans un premier temps, sur les caractéristiques principales de cette Liverpool Way :

- Elle constitue, d'abord, une attente supérieure à un club ordinaire, où le manager et les joueurs doivent non seulement avoir de bons résultats sportifs mais surtout représenter les valeurs du club et se révéler dignes de la passion et du dévouement des supporters. En contrepartie, si l'équipe faiblit ou un joueur est en difficulté, les encouragements doivent redoubler...

- Elle repose sur une grande connaissance du jeu, qui permet d'analyser finement tant les performances de son équipe et de ses joueurs que celles de ses adversaires et ainsi être en mesure de les relativiser,

- Elle s'alimente d'une sportivité exemplaire, basée sur l'encouragement de son équipe mais également des joueurs adverses. Peu de publics, en Angleterre ou en Europe, peuvent, en effet, se targuer d'avoir applaudi l'équipe qui vient de les priver du titre de champion (Arsenal en 1989 avec leur victoire 2-0 à Anfield). Ce fair-play peut également inspirer les joueurs en rouge, à l’instar de Robbie Fowler refusant le bénéfice d'un penalty toujours contre Arsenal finalement accordé par l'arbitre,

- La Liverpool Way s'inspire également de cette capacité à s'inscrire dans une lignée, une histoire de joueurs ou entraîneurs ayant, dans le passé ou le présent voire le future, servi le club. Ce poids de l'histoire n'est pas nouveau à Liverpool, où, pour le dernier jour du Kop, Joe Fagan était arrivé sur le terrain, entouré de deux vénérables veuves, Mrs Shankly et Paisley,

- Elle s'alimente d'une promotion interne, symbolisée par le fameux « Boot Room ». L’exemple le plus parlant est évidemment Bob Paisley tour à tour joueur, entraîneur de la réserve, préparateur physique, assistant puis manager, directeur et vice-président),

- Elle sait donner du temps à un manager ou un joueur pour s'imposer, attitude confortée par un scouting performant en amont visant à s'assurer que le joueur dispose de la bonne attitude pour intégrer les standards de la Liverpool Way.

La Liverpool Way paraît, avant tout, reposer sur une culture de la gagne qui apparaît comme une conséquence logique des préceptes précédemment décrits.

Au final, cette éthique, cette morale qui amène à surpasser les valeurs usuelles du monde du football a-t-elle vraiment été respectée depuis la prise de pourvoir par des propriétaires américains ?

- Depuis 7 ans, Liverpool s’est incontestablement banalisé tant sur le plan sportif que « moral ». Les résultats sportifs ont vite plongé, Liverpool sortant, depuis 4 ans, du big 4 anglais ainsi que de la scène européenne.

Les querelles entre entraîneurs et dirigeants sont désormais sur la place publique (Hicks vs Gillett, Benitez vs Purslow…) de même que les scandales affectant les joueurs (Luis Suarez et ses « égarements » symbolisant cette dérive) et donc l’image du club,

- Phénomène général à la Premier League, la génération « skysport » conduit à des comportements stéréotypés où le temps n’est plus donné à l’apprentissage des valeurs, comme le témoigne d’ailleurs l’affaiblissement de la qualité des chants en hommage des nouveaux joueurs qui peuvent s’attendre au mieux à un « There’s only one… ».

Anfield n’est plus une forteresse et les encouragements, même de la part des in-towners, viennent parfois à manquer face au kop visiteurs,

- Liverpool licencie ses entraîneurs comme n'importe quel autre club avec quatre entraîneurs en sept ans, soit un rythme effréné et jamais connu sur les bords de la Mersey alors que Liverpool pouvait historiquement se targuer de n’avoir pratiquement jamais congédié un entraîneur… Logiquement, chaque manager s’empresse alors de se débarrasser des recrues de son prédécesseur et d’investir dans les siennes,

- Les erreurs de recrutement se sont accumulées, symbolisées avec les moins-values réalisées sur les transferts de l’époque Dalglish-Comolli (Carroll, Downing…). Espérons que le comité des transferts mis en place en 2012 contribuera à améliorer le fonctionnement comme semblent le laisser espérer les recrutements de Sturridge et de Coutinho,

- La gouvernance du club ne s’est pas clarifiée avec un propriétaire et un président présents par intermittence sur les bords de la mersey. Qui dirige au quotidien à Anfield ? Le modèle « directeur de football / jeune manager » plébiscité par FSG est-il mort-né même s’il sembler réussir chez notre concurrent le plus semblable les Spurs ? La construction d’un nouveau stade, projet structurant pour l’avenir économique du club, a-t-elle connu des avancées depuis dix ans ?

Les américains, spécialistes du sport-business, ne portent cependant pas seuls la responsabilité de la déshérence de la Liverpool Way :

- Comment intégrer certaines valeurs à un groupe cosmopolite dont le quart ou le tiers sera renouvelé chaque année, où certains joueurs jugent plus confortables de rester un an ou deux sur le banc pour des raisons salariales à moins que le club ne consente de continuer à les payer pour jouer pour une autre équipe ?

- A l'heure des retransmissions TV continuelles, de l'internet, de la consommation de masse, le public est-il vraiment un public de connaisseurs ou de consommateurs, venant se faire photographier dans le stade en attendant la victoire et des buts parés de son maillot et de son écharpe « mixte » ?

- Le long terme se réduit maintenant à six mois, qu’on soit entraîneur ou joueur..

- Le football et notamment les derbys sont ponctués de provocations et d'échanges verbaux acrimonieux sans réelle sportivité de la part des deux camps.

La Liverpool Way reste donc une flamme fragile mais semble résister encore plus dans le cœur des supporters que des joueurs ou des dirigeants. Brendran Rodgers saura-t-il la ranimer dans la durée ?

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