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      OLSC France fête ses 21 ans !!!   14/04/2024

      OLSC France dit Liverpool France... SAVE THE DATE !!! Bonjour Kopites, Nous vivons une fin de saison absolument exceptionnelle avec nos Reds. OLSC France compte actuellement 1153 membres 2023-24 qui ne cessent de vibrer à chaque match. Aussi, pour immortaliser ce moment, le bureau a décidé qu'un évènement important devait marquer cette année.  C'est pour cela OLSC France organise la fête de ses 21 ans, le samedi 16 novembre 2024 en région parisienne. Note bien cette date sur ton agenda pour faire partie de la fête. Tous les détails seront communiqués très bientôt par ici sur le forum : Cette soirée permettra de nous retrouver en grand nombre autour de notre passion. Des cadeaux, des invités surprises, de la musique, à boire et à manger feront de cette fête un moment inoubliable de la vie de notre  belle association. A très bientôt, YNWA Le bureau OLSC France

Tout ce que vous avez voulu savoir sur la Liverpool Way sans jamais oser le demander...


rafalabamba

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Le changement de manager devenant plus fréquent que la parution de la NL, je me permets de "recycler" quelques projets d'articles dans différentes rubriques du forum. Celui-concerne la Liverpool Way et a été rédigé à l'été 2011 :

La « Liverpool Way » est-elle encore possible dans le football moderne ?

Le renvoi de Sammy Lee, grand serviteur du club, au coeur de l'été, dans des conditions relativement troubles (déménagement de ses affaires aux aurores, mention de deux lignes deux jours après sur le site internet du club) a confirmé certains supporters du club dans leur sentiment que la « Liverpool Way » se perdait du côté de la Mersey...

Tout d'abord, il convient de s'interroger sur ce qu'est réellement cette fameuse « Liverpool Way » ? Est-ce un style de jeu fondé sur le pass and move, un jeu d'attaque privilégiant le collectif au talent individuel ? Est-ce une relation privilégiée entre le manager, les joueurs et les supporters ? Est-ce tout simplement une éthique amenant notamment à « laver son linge sale en famille » ?

La « Liverpool Way » est, en effet, une expression reprise à de nombreuses occasions qui peut, à force, sonner creux voire pire relever d'une simple logique marketing. Dès lors, on est en droit de se poser la question : La « Liverpool Way » existe-t-elle encore au Liverpool Football Club ? Est-elle conciliable avec un football moderne régi par la sainte trinité de l'argent, des droits télé et du merchandising ?

Il est donc nécessaire de s'arrêter, dans un premier temps, sur les manifestations concrètes de cette façon spéciale de faire propre à Liverpool :

- Elle constitue, d'abord, une attente supérieure à un club ordinaire, où le manager et les joueurs doivent non seulement avoir de bons résultats sportifs mais surtout représenter les valeurs du club et se révéler dignes de la passion et du dévouement des supporters. En contrepartie, si l'équipe faiblit ou un joueur est en difficulté, les encouragements doivent redoubler...

- Elle repose sur une grande connaissance du jeu, qui permet d'analyser finement tant les performances de son équipe et de ses joueurs que celles de ses adversaires et ainsi être en mesure de les relativiser,

- Elle s'alimente d'une sportivité exemplaire, basée sur l'encouragement de son équipe mais également des joueurs adverses. Peu de publics, en Angleterre ou en Europe, peuvent, en effet, se targuer d'avoir applaudi l'équipe qui vient de les priver du titre de champion (Arsenal en 1989 avec leur victoire 2-0 à Anfield). Ce fair-play peut également inspirer les joueurs en rouge, comme cela a été le cas pour Robbie Fowler refusant le bénéfice d'un pénalty toujours contre Arsenal finalement accordé par l'arbitre et marqué,

- La Liverpool Way s'inspire également de cette capacité à s'inscrire dans une lignée, une histoire, en quelque sorte la famille des joueurs ou entraîneurs ayant, dans le passé ou le présent, servi le club. Ainsi, lors de la saison dernière, le nom de Gérard Houllier, même s'il a pu laisser un souvenir contrasté chez certains supporters à la fin de son règne, a été chanté et applaudi à Anfield suite aux nouveaux problèmes de santé rencontrés par le manager d'Aston Villa de l'époque. C'est évidemment aussi l'accueil chaleureux et émouvant de Rafael Benitez lors de la 21ème commémoration de la tragédie d'Hillsborough. Ce poids de l'histoire n'est pas nouveau à Liverpool, où, pour le dernier jour du Kop, Joe Fagan était arrivé sur le terrain, entouré de deux vénérables veuves, Mrs Shankly et Paisley. Quel contraste avec le traitement réservé en France, dans certains clubs, à certains serviteurs fidèles comme Robert Herbin à Saint-Etienne ou plus récemment Jean Tigana à Bordeaux...

- Elle s'irrigue d'une promotion interne continuelle, symbolisée par le fameux « Boot Room, où chacun exerce différentes fonctions (à l'instar de Bob Paisley tour à tour joueur, entraîneur de la réserve, préparateur physique, assistant puis manager, directeur et vice-président) avant d'arriver au poste suprême de manager dans la continuité du grand Bill Shankly (Bob Paisley, Joe Fagan, Kenny Dalglish première version d'une certaine façon puis Roy Evans).

- Elle sait donner du temps à un manager ou un joueur pour s'imposer, attitude confortée par un scouting performant en amont visant à s'assurer que l'intéressé dispose de la bonne attitude pour intégrer les standards de la Liverpool Way.

Au final, cette Liverpool Way se caractérise par une sorte d'éthique, de morale qui amène à surpasser les valeurs usuelles du monde du football mais a-t-elle vraiment été respectée par le Liverpool Football Club au cours de ces vingt dernières années ?

- Les erreurs de recrutement s'accumulent depuis l'ère Souness (Piechnik, Phil Babb, Dundee, Diouf, Traore ou Aquilani...). De plus, il devient rare que les joueurs recrutés s'améliorent durant leur passage à Liverpool, entraînant d'ailleurs souvent une moins-value à la revente, lorsqu'ils ne sont pas payés pour partir... Mieux encadré, Stan Collymore aurait pu devenir réellement « the Man » sous un maillot rouge...

- Les divergences entre dirigeants, managers et supporters s'étalent désormais au grand jour : Cela a pu être le combat quotidien de Rafa Benitez contre les propriétaires américains ou le directeur général Rick Parry. Les derniers mois de Gérard Houllier ont été émaillés de graffitis hostiles à Melwood ou Anfield. De même, l'équipe a pu être huée par ses propres supporters...

- Le summum a évidemment été atteint avec les duettistes Hicks et Gillett, se chamaillant entre eux tandis que le fils Hicks, alors directeur, insultait un supporter par courriel. Hicks s'est tout particulièrement signalé par la recherche à peine cachée d'un nouvel entraîneur (Klinsmann) alors que Benitez était en place ou la demande de démission de Rick Parry...

- Liverpool congédie ses entraîneurs comme n'importe quel autre club que cela ait été avec Souness (trop dur), Evans (trop mou), Houllier (trop défensif), Benitez (trop tactique) ou Hodgson (trop nul)...Anfield est devenue désormais une place risquée pour un entraîneur.

- Contrairement aux trente glorieuses, Liverpool n'a plus anticipé les évolutions du monde du football et a raté, au contraire de son voisin mancunien, le tournant marketing du début des années 90. D'une manière générale, le manque de leadership et de vision a pu conduire à des solutions souvent ridicules voire catastrophiques, comme a pu l'être le joint-management entre Roy Evans et Gérard Houllier ou la recherche d'investisseurs au cours de ces dix dernières années...

Face à un tel constat, on peut tout simplement se demander si les valeurs portées par la Liverpool Way peuvent-elles encore s'inscrire dans un univers footballistique centré sur la loi de l'argent et du court terme ?

- Comment intégrer certaines valeurs à un groupe cosmopolite dont le quart ou le tiers sera renouvelé chaque année, où certains joueurs jugent plus confortables de rester un an ou deux sur le banc pour des raisons salariales à moins que le club ne consente de les payer pour jouer pour une autre équipe (cf. notre mercato estival) ?

- A l'heure des retransmissions TV continuelles, de l'internet, de la consommation de masse, le public est-il vraiment un public de connaisseurs ou de consommateurs, venant se faire photographier dans le stade en attendant la victoire et des buts ?

- Le long terme maintenant se réduit à six mois, comme a pu le montrer l'expérience malheureuse de Roy Hodgson, entraîneur qui s'est d'ailleurs plaint du manque de soutien du public, contraire, selon lui, à la Liverpool Way...

- Le football et notamment les derbys sont désormais ponctués de provocations et d'échanges verbaux acrimonieux sans réelle sportivité de la part des deux camps.

En conclusion, la Liverpool Way reste donc une flamme fragile à entretenir quotidiennement par des rappels des bonnes pratiques, que les anciens doivent faire découvrir aux nouveaux.

Elle paraît reposer aussi sur une culture de la gagne qui apparaît comme une conséquence logique de l'application de ses règles de fonctionnement. Alors, rendez-vous en 2012 à Wembley pour retrouver la Liverpool Way grâce à son héritier naturel, the King Kenny ?

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Ca fait un moment que je réflechis aussi au Liverpool Way, parce que j'ai un peu ma vision. Je pense surtout qu'on pourra lui faire dire ce qu'on veut et que cela dépend de l'interlocuteur ou de l'histoire du supporter (Kop, Main Stand, OOT, OOC, qui a vu Shankly, qui préfère Torres...)

Sinon, je rejoins une partie de ce qui est écrit par Rafa ci-dessus, notamment:

- Elle constitue, d'abord, une attente supérieure à un club ordinaire, où le manager et les joueurs doivent non seulement avoir de bons résultats sportifs mais surtout représenter les valeurs du club et se révéler dignes de la passion et du dévouement des supporters. En contrepartie, si l'équipe faiblit ou un joueur est en difficulté, les encouragements doivent redoubler...

- Elle repose sur une grande connaissance du jeu, qui permet d'analyser finement tant les performances de son équipe et de ses joueurs que celles de ses adversaires et ainsi être en mesure de les relativiser,

Et sur le premier point, je prendrai une phrase qui me semble avoir été à la base du Liverpool Way: Ambition to be the best and a plan to achieve it, ou comme l'a dit l'autre: ‘If you are first you are first. If you are second you are nothing.’

Le reste, encore, je pense qu'il ne dépend que des supporters et de leurs visions.

:lfcfan:

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Pass & Move

Sobriété

Respect (des anciens et des présents)

Fair-play

Boot-Room (renouvellement par l'intérieur)

Patience

Ambition

Nombreux sont les clubs à partager certaines de ces valeurs. Toutefois, peu ont réussi à les conjuguer ensemble comme LFC dans le passé.

Modifié par Brittanyred
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