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rafalabamba

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  1. En me baladant autour de Goodison, qu'Everton a eu la bonne idée d'agrémenter de panneaux didactiques sur l'histoire du club, on peut apprendre que Liverpool et Everton partagaient un programme de match commun de 1904 à 1935... Un prélude au partage du stade (aucune avancée pour les deux clubs n'étant perceptible depuis vingt ans...) ?
  2. Rush The Autobiography Même si l'autobiographie du plus célèbre attaquant gallois (n'en déplaise à Mark Hughes ou Gareth Bale…) se révèle un peu trop "sage" (femme merveilleuse, admonestation paternelle suite à un vol dans un magasin avec d'autres adolescents, absence de "piques" envers d'autres joueurs ou managers à l'exception de Mark Lawrenson…) et descriptive, respectant strictement la chronologie des différentes saisons, elle a néanmoins le mérite de nous replonger dans une époque relativement rafraîchissante où le football n'avait pas encore succombé à sa dérive commerciale : - les écharpes constituaient le seul signe de ralliement et de soutien ostensible à un club, - les effectifs des clubs étaient resserrés : Pour les 75 matchs de la saison 1983-84, seuls quinze joueurs ont été ainsi utilisés par LFC, - les sponsors-maillots étaient souvent proscrits lors des rares retransmissions télévisées (sic), - le contrat de diffusion des matchs télévisés signé par la ligue avec ITV ne lui rapportait, dans les années 80, annuellement que 11 M£ soit à peine le salaire annuel actuel d'un "top-player", - la prime de victoire pour un succès en coupe de la ligue s'élevait à 850 £. Les germes de cette "marchandisation" du football sont pourtant perceptibles dans l'ouvrage. Rush date, par exemple, du transfert de Souness à la Sampdoria la bascule du rapport de force entre le manager, qui décidait avant qui quittait ou non Liverpool, et les joueurs et leurs agents. En écho à l'arrêt Bosman, il souligne également que le Liverpool de 1985-86, qui avait remporté le doublé, ne contenait pas un seul joueur anglais (seul Mark Lawrenson était né à Preston mais d'un père irlandais) avec certes, en comparaison des années 2000, un large noyau issu des îles britanniques… L'autobiographie de Rush permet surtout de revivre une période footballistique où Liverpool était incontestablement la meilleure d'équipe d'Angleterre et sûrement d'Europe. A titre d'anecdote illustrant cette domination, de 1980 à 1987, Liverpool n’a jamais perdu un match où Ian Rush avait marqué (ce qui arrivait assez souvent…). Cette fabuleuse série de 145 matchs s'est malheureusement interrompue avec la défaite contre Arsenal lors de la finale de la coupe de la ligue. D'une manière générale, les joueurs de Liverpool, confiants dans leurs propres qualités même après des débuts de saison ratés, ne pensent jamais à leurs adversaires et procèdent régulièrement à des remontées fantastiques pour finir a minima dans le top two, agrémenté d'une ou deux coupes… Rush a pu bénéficier évidemment des conseils du légendaire "Boot Room". A son arrivée, Ronnie Moran l'accueille par ce judicieux conseil : « Tu rejoins le meilleur club au monde, fils. Joueurs, management, directeurs et les dizaines de milliers de supporters, nous sommes simplement une grande famille heureuse. Semblable à la tienne qui est plus petite ». Bob Paisley contribuera à façonner ses qualités de grand buteur en lui rappelant que « les deux ou trois yards (nécessaires au buteur) sont dans ta tête »…A propos de Paisley, Rush rapporte également un propos amusant d'Alan Hansen « Il est si modeste qu’il se citerait uniquement deux fois dans son autobiographie ». Sa fin de carrière coïncidera malheureusement avec le déclin du grand Liverpool, les supporters de Bristol résumant ce sentiment par un chant cruel "Liverpool, Liverpool, used to be good, used to be good"… Rush, nommé capitaine avant la saison 1993-94, fait aussi le constat de la dégradation progressive de l'ambiance dans le Kop avec la fin des terrasses et des ses fabuleuses vagues humaines. Une autre illustration de cette décrépitude de la Liverpool Way sera aussi Souness obligeant Barnes à présenter ses excuses dans le programme officiel du match, suite à des critiques formulées à son encontre dans la presse… Comme beaucoup de grands joueurs de LFC, Ian Rush supportait Everton dans sa jeunesse, au contraire de son paternel fidèle supporter des reds, tout simplement parce que les toffees étaient l'équipe qui avait le plus de succès sur les rives de la Mersey à l'époque…Il rapporte également une anecdote amusante racontée par le capitaine des blues en 1966. La princesse Margaret demande à ce dernier, lors de la finale de la Cup en 1966, où se situe exactement Everton et une fois le renseignement pris, se souvenant de la finale de l'année précédente remportée par Liverpool contre Leeds , lui rétorque : "Ah oui, nous avions votre équipe-première l'année dernière". Shankly a vraisemblablement adoré cette réplique… Au contraire d'Everton, le Gallois a eu plus de difficultés contre le rival mancunien qui l'avait d'ailleurs repéré quand il était un jeune joueur prometteur à Chester (on apprend aussi que Keegan aurait été en contacts avancés avec les Reds Devils lors de son retour en Angleterre avant de choisir Southampton). Rush revient aussi sur son année à la Juventus. Les clubs italiens cherchaient à le recruter depuis longtemps (offre de Naples à 4,5 M£ en 1984 avant de prendre Maradona, de la Roma à 4,5 M£ en 1985 et donc de la Juve à 3,2 M£ préférée à l'option barcelonaise à 4,3 M£). La perte de ressources due au bannissement des compétitions européennes a conduit le board de LFC à vendre le joueur quasiment contre son gré : il sera d'ailleurs prêté pendant un an à Liverpool avant d'attendre que la 2ème place de joueur étranger se libère à la retraite de Michel Platini, avec lequel d'ailleurs il entretient les meilleures relations suite à une victoire du Pays de Galles contre la France à Toulouse avant la coupe de monde de 1982. Son passage à la Juve ne restera pas un bon souvenir faute d'un milieu de terrain pourvoyeur de bons ballons (il marquera quand même 14 buts dont 7 en coupes) et d'une bonne ambiance dans le vestiaire (à l'opposé de la relation d'amitié développée avec certains supporters de la Vieille dame avec qui il buvait le café…). La fin de sa carrière à Liverpool coïncidera avec le début du déclin des Reds. Il n'est, à ce titre, pas trop sévère avec son ex-coéquipier Graeme Souness, qui, pour lui, a voulu faire trop de changements (légitimes au regard des standards du football moderne) en peu de temps, comme le prouvaient les nouveaux visages (et notamment l'ineffable I. Kosma venant de Bordeaux) croisés régulièrement dans les vestiaires… Fidèle à un seul club une grande partie de sa carrière, Rush bourlinguera à la fin de celle-ci à Leeds (avec des perspectives managériales avant le licenciement d'Howard), Newcastle (sous les ordres de Dalglish pour faire face à la blessure de Shearer) et même en Australie où il finira définitivement son périple de footballeur à Sydney en 1999-2000. Sa tentative de reconversion dans la sphère managériale rencontrera moins de succès. Une proposition de travailler avec Rafa Benitez lui est formulée mais Alex Miller fut finalement choisi. Auparavant, il a été, quelques mois, entraîneur des attaquants sous Houllier, sur le compte duquel il ne tarit pas d'éloges. Il aura aussi une courte expérience de coach à Chester, son club d'origine. Comme il le résume de manière humoristique, la différence entre un coach et un manager est que le coach ne remporte pas autant de matchs de golf contre les joueurs dont il a la charge… Même si cette autobiographie manque d'aspérités et d'anecdotes "vachardes", on apprend néanmoins qu'outre un fameux pub parisien (à vérifier néanmoins…), Ian Rush a un groupe (non pas canadien mais gallois indépendant) à son nom. De même, il apparaît qu'il est un grand fan de Bowie, qu'il cherchait à singer dans sa jeunesse sauf pour sa bisexualité…. Rush scored one, Rush scored two...
  3. BOSS n°13 Octobre 2012 Fanzine plus éclectique puisqu'il embrasse diverses actualités liées à la ville de Liverpool notamment musicales et pas uniquement en lien avec le foot… La lecture d'un nouveau magazine STAND (against modern football) est recommandée (www.standamf.tumblr.com/)/ Un article revient sur les implications du panel concernant Hillsborough et rappelle que 164 documents ont été falsifiés par la police elle-même. Il compare d'ailleurs justement ce drame à une tragédie aérienne dont les survivants seraient accusés… Un article décrit les deux tribus rouge et bleue composant Liverpool et appelle à un modèle apaisé à la milanaise… Un billet humoristique sur les grandes étapes de la vie d'un supporter : Je m'aperçois d'ailleurs que je suis dans la phase du "génial tacticien" qui connaît toutes les finesses du jeu et que je vais passer dans quelques années dans la période "tout était beaucoup mieux de mon temps" (il est vrai que, dans ma jeunesse, les Reds étaient régulièrement champions d'angleterre…) Des comptes-rendus de concerts dont Shellsuit au Zanzibar et le Sound island Festival Deux articles reviennent sur les mérites respectifs du sud et du nord de Liverpool notamment au niveau des parcs (on y apprend notamment que Skrtel promènerait son chien régulièrement à Stanley Park). Un encart reprend les 50 habits à ne pas porter à Liverpool dont le LFC Warrior gear… En conclusion, une lecture rafraîchissante et à prix modique (1 £) mais un fanzine assez dur à trouver hormis à la boutique magique du 351 Walton Breck Road…
  4. RAOTL se dématérialise !!! Un nouveau mag rétro "The Liverpudian" en cours d'élaboration Hi The Liverpool Fanzine ‘RED ALL OVER THE LAND’ is now available in digital format and can be purchased on the following. Android, IOS, Amazon Appstore and the web and the link is: http://www.magzter.com/GB/red-all-over-the-land/Red-All-Over-The-Land/Sports/15665 All that I ask is that you pass this information on to other Reds. Fanzines are an alternative to the official publications. We need your help to ensure they survive. If we can sell a few extra copies via this method then we can develop this further. Please respond to Redallovertheland@gmail.com Further details will be on our website at www.redallovertheland.com over the next few days. Coming soon: The Liverpudlian - A Retro Mag all about Liverpool FC also in digital format. If you have received more than one copy of this email I do aplogise. Regards John Pearman Editor Red All Over The Land
  5. Une bonne adresse à signaler pour ceux qui aiment les fanzines : la boutique "indépendante" située 371 Walton Breck Road (à 5 mn du stade) On y trouve les derniers exemplaires de RAOTL, Well Red et Boss... De plus, boutique officielle de SOS et beaucoup moins de monde que dans les magasins du club...
  6. Rafa, pardonne-leurs, ils ne te méritaient pas !!! Ai-je bien entendu pendant le match contre Wigan un chant en son honneur suivi d'un bon vieux "F*** off, Chelsea you've got no history !!!"
  7. RAOTL n°184 "Can the SAS (Suarez/Sturridge) save our season ?" en couverture Dans son édito, JJP critique la composition de B. Rodgers pour le match contre Oldham en Cup, cette dernière méritant plus de respect selon lui. Plusieurs articles reviennent d’ailleurs sur cette élimination en Cup fort mal ressentie par la communauté Reds. L'article-phare de ce numéro est bien évidemment le compte-rendu de son périple parisien où la French Branch, et surtout un de ses plus éminents membres Arnaud est à l'honneur. JJP indique ainsi avoir eu le privilège de voir le match contre MU au Rush Bar avec certains des plus passionnés supporters de Liverpool qu'il ait pu rencontrés, même si le prix d’une bière à Paris a pu l’effaroucher…Le savoir encyclopédique d'Arnaud sur Liverpool est, en tout cas, aussi apprécié que son plateau de fromages… Une bien belle publicité donc pour la French Branch, complétée par la reprise de « l'article-collector » de « Roger Milla » sur sa découverte du peuple rouge lors de la finale de C1 à Paris contre le Real. Un autre article revient sur la campagne que lance Spirit of Shankly pour lutter contre l'inflation croissante des prix des places pour les supporters away et revendiquer un prix forfaitaire de 25 £ au regard notamment des ressources procurées par le nouveau contrat TV aux clubs … La sortie d'un nouveau magazine généraliste, proche de l'esprit fanzine, "Late tackle" est signalée et sa lecture vivement conseillée pour ceux qui tomberaient sur un exemplaire. Un autre article relate l'historique des programmes du club. Il fallut attendre les années 80 pour que les programmes retrouvent le format étoffé connu avant-guerre…Certains programmes très rares (comme la saison 1939 interrompue par la deuxième guerre mondiale) peuvent monter jusqu'à 200 £…
  8. RAOTL n°183 Shankly en couverture "Get back to basics" Un bon numéro de RAOTL où John Pearman, outre son soutien réaffirmé à B. Rodgers, relate sa venue à Paris et au Rush Bar et remercie particulièrement la French Branch (notamment Arnaud et Ant) pour son accueil. Un article plus critique de Kopaholic, a priori nostalgique de Rafa (je ne serai donc pas le seul ?) sur B. Rodgers instruisant un dossier à charge contre notre manager (gestion d’Andy Carroll, Downing comme arrière gauche, éclosion des jeunes mais recrutés par Rafa) avec la conclusion que nous sommes devenus désormais une équipe de milieu de tableau. Une citation pertinente également de Thommo pour qui Liverpool doit recruter des joueurs pour évoluer à la place à laquelle le club aspire et non celle qu’il occupe actuellement… Un article « historique » sur le légendaire Elisha Scott, gardien de but ayant débuté en 1913 et qui fut le premier à avoir une chanson à son nom "Lish, Lish, Lish". Il joua 468 matchs pour Liverpool et fut, pour la première et dernière fois dans l'histoire du club, à l’occasion de son dernier match, autorisé et ainsi honoré à pouvoir s'adresser à la foule d'Anfield depuis la loge des directeurs… Un article nostalgique et assez émouvant de John Pearman sur la création en 1995 de RAOTL : On y apprend notamment qu'il a « débuté » dans un fanzine consacré à Bob Dylan et que le football moderne complique grandement la vie de ce type de publications (les abonnements ne représentent plus que le cinquième de ceux réalisés à la grande époque) Des articles classiques et un peu répétitifs sur Suarez et le mercato hivernal (sensiblement les mêmes dans le n°184)… Enfin, le match de Cup contre Oldham permet de mettre en valeur le parcours de David Ashworth, manager de Liverpool à partir de 1919 avec qui il a d’ailleurs remporté le titre avant de quitter les Reds pour rejoindre Oldham, équipe de bas de tableau…
  9. D’ou vient ma passion pour LFC ? me demande-t-on souvent interrogatif. Il est pourtant difficile de répondre à une telle question spontanément. Le plus facile, étant né à Saint-Etienne, serait de se réfugier derrière le quart de finale de coupe d’europe des clubs champions entre Reds et verts en 1977. Malheureusement, je n’avais que quatre ans à l’époque et je dois bien reconnaître que mes premiers souvenirs footballistiques remontent plutôt au début des années 80 avec le dernier titre de champion de France de l’ASSE en 1981 (alors que, paradoxalement, je ne garde aucune trace de la finale de C1 à Paris contre le Real Madrid). Pourtant, d’une manière quasi-innée, j’avais pris rapidement l’habitude de me précipiter le lundi chez ma grand-mère dans le journal local « Le progrès » pour consulter la rubrique parfois intermittente retraçant les résultats du championnat anglais du Week-end. Plus rarement, on avait la chance de voir un but de Liverpool dans la séquence des buts étrangers de Stade 2 du dimanche soir (j’ai notamment le souvenir d’un but de John Wark contre Ipswich). Pour les plus jeunes, il fut, en effet, une époque où le flux d’information sportive, en l’absence d’Internet et des chaînes payantes, était beaucoup plus réduit et sporadique. J’ai, ainsi, appris le 16ème titre de champion des Reds grâce à un but du King Kenny à Stamford Bridge le lendemain dans l’Equipe…De même, le premier match télévisé des Reds a été, pour moi, la finale de la coupe d’europe des clubs champions à Rome contre la Roma tandis que la vision du premier match en intégral des Reds en championnat n’est intervenue qu’à la fin des années 80 avec une victoire contre Arsenal à Anfield grâce à deux buts de Beardsley. Ensuite, l’essor de Canal +, et notamment de l’équipe du dimanche, relayé ensuite par Internet, a évidemment favorisé ma soif d’information des Reds et accentué la passion, que la découverte progressive des valeurs entourant le club, n’a fait que conforter. Cet attachement, trois fois décennal, a enfin trouvé physiquement sa concrétisation par un voyage à Liverpool en 1999 pour assister au dernier match de la saison contre Wimbledon, qui fut également le dernier match de Steve Mac Manaman sous un maillot rouge. Depuis, j’ai pris la bonne habitude de me déplacer, au moins une fois par an, à Anfield. La chance de disposer un temps d’un PTS (priority ticket scheme) puis d’appartenir à la French Branch m’a également permis d’assister aux affrontements des Reds contre tous les membres de l’historique big 4 (1 victoire et 1 défaite contre Man U, 1 victoire et 1 défaite contre Arsenal mais 2 défaites contre Chelsea) ainsi qu’à deux derbys de la Mersey soldés par deux victoires et des matchs à Anfield contre Manchester City, les Spurs, les Magpies et évidemment d’autres équipes de moyen ou bas de tableau. La création d’une branche française, rejointe en 2004, m’a permis de constater que cette maladie rouge n’était pas honteuse mais, au contraire, partagée par de nombreux autres, qui peuvent voir aussi leur humeur altérée suivant les résultats des Reds le week-end précédent. Mon appartenance à la branche française m’a également permis de côtoyer l’ambiance du travelling Kop dans des aways plus ou moins glorieux (la victoire à Bernabeu ou le 4-4 contre Chelsea en 2009 mais également la neige de Bucarest, Utrecht, Liège, Naples, Eindhoven, Marseille, Lisbonne, Braga, Lille ou Udine). Au final, je ne reste pas beaucoup plus avancé sur l’origine de ma passion pour LFC. Je serai ainsi tenté de reprendre, à mon compte, la citation de Bill Shankly « Liverpool was made for me and I was made for Liverpool ».
  10. La saison de Liverpool s’est donc terminée dès la fin du mois de février : - l'équipe, en championnat, après un départ difficile justifié, en partie, par un calendrier compliqué, n'est jamais parvenu à côtoyer le top 4 ni même le top 6, en raison notamment de son incapacité récurrente à battre des équipes de haut de tableau. L'objectif d'une 6ème place devant nos voisins d'Everton est devenu le plus réaliste avec, si possible, un total de points dépassant ceux obtenus les années précédentes… - l'équipe a été sortie des différentes coupes où elle était engagée sans gloire, ni panache (à l’exception certes du match retour contre le Zenith) : Dire que l'année dernière un entraîneur, avec quelques références au club, a été remercié pour une 8ème place en championnat malgré une victoire en Carling Cup et une finale en Cup… Cette nouvelle saison de transition peut-elle cependant être utile ? - Tout d’abord, il convient, en préalable, au regard notamment de ce qu'il reste de la « Liverpool Way », d’écarter tout débat concernant un éventuel changement d’entraîneur : Un choix d'un entraîneur jeune et à potentiel a été fait par l’équipe dirigeante après trois changements de managers en trois ans, instabilité aux antipodes des valeurs du club et des facteurs de réussite dans le sport. Il n’a donc pas vocation à être remis en cause à court terme. - Néanmoins, une nouvelle fois, la campagne de recrutement n’a pas été fameuse, ce qui peut d’ailleurs expliquer notre décrochage par rapport à des équipes de niveau « économique » équivalent comme les Spurs : les recrues de l'été se sont révélées décevantes (sans évidemment revenir sur la tragi-comédie du 31 août nous laissant avec deux attaquants pour la saison) que ce soient Allen, après un bon début, Sahin déjà reparti, Assidi ou Borini, qui semble prendre la succession de Fabio Aurielo comme « injury-prone » joueur. Le mercato d’hiver semble plus prometteur même si les bons débuts de Sturridge méritent d’être confirmés sur la durée ainsi que le potentiel annoncé de Coutinho… - L’inquiétant reste le nombre de postes à renforcer lors du prochain mercato d’été en fonction de la méforme persistante de certains (Reina, Skrtel), la retraite d’autres (Carra) : Toute une colonne défensive (gardien, défenseur central, milieu récupérateur) est à reconstruire tandis qu’un renfort offensif ne serait pas superflu… - Des progrès dans le jeu sont signalés par des observateurs, impartiaux ou non, soulignant qu’un système de jeu assimilé par les joueurs se met progressivement en place et produit déjà des résultats performants notamment contre les équipes de milieu ou bas de tableau. Deux ou trois joueurs (et notamment un milieu récupérateur à la « Mascherano ») sont encore à attendre pour que le système de jeu souhaité par Brendan Rodgers puisse être définitivement mis en place et être en mesure de s’adapter aux configurations adverses. Reste donc à réussir notre mercato d’été, ce qui changerait par rapport aux trois précédentes éditions. - Le principal problème semble résider dans le manque de gouvernance apparent du club, ce qui peut d’ailleurs expliquer certains déboires rencontrés sur les marchés des transferts. Nos propriétaires américains, qui sont loin d’être des spécialistes du « soccer », étaient censés s’appuyer initialement sur un « director of football », dont les performances en terme de recrutement et surtout de « moneyball », lui ont valu d’être remercié en moins d’un an sans être toutefois remplacé. Le « comité des transferts », promis après la débâcle d’août 2012, semble se limiter aux scouts débauchés de Manchester City, qui ne paraissent pas disposer de la visibilité médiatique susceptible d’alléger la pression pesant sur les épaules de notre jeune manager.. Pour que cette (nouvelle) saison de transition se révèle utile et que le club soit en mesure d’être compétitif la saison prochaine avec les clubs de son standard économique (Tottenham, Arsenal voire Everton) et non ceux bénéficiant d’un dumping économique artificiel (City, Chelsea), que les règles du fair-play financier sont toutefois censées atténuer, ou qui ont particulièrement réussi le passage au football moderne (MU), la principale recrue à attendre ne devrait-elle pas être un profil à la « David Dein » plutôt qu’à la « David Villa » pour participer à la lutte pour cette fameuse 4ème place et réussir un parcours valorisant dans une coupe ?
  11. Donc on se retrouve, de nouveau, avec un seul attaquant si jamais on arrivait à passer un tour supplémentaire en Europe
  12. rafalabamba

    Bob Paisley

    Je pense qu'il sera protégé par la forte mobilité des managers sur la rive rouge de la Mersey (j'en viens à envier Everton voire MU)depuis trois ans... Qu'on soit content ou pas, in Brendan we should trust !!!
  13. Survolant rapidement à nouveau sa bio, Carra (p 288) précise que c'est le savoir défensif de Benitez qui l'a le plus impressionné. Benitez a eu le plus d'influence sur Carragher le défenseur central et lui a permis de passer le niveau supérieur au bon défenseur de PL. Il a obtenu le meilleur de lui en lui permettant d'être reconnu sur la scène européenne. Il reconnaît qu'il a joué le meilleur football de sa carrière sous Rafa. Chaque session d'entraînement lui a appris comment améliorer son jeu. Rafa étant un entraîneur plutôt défensif, ce sont les entraîneurs qui bénéficient le plus de ses conseils, d'autant que ce dernier apprécie l'attitude "agressive" de Carra... Rien de vraiment nouveau sur son lien avec Stevie G (meilleur joueur avec lequel il a joué, seul capable de faire basculer un match et de garder ce niveau sur une saison...).
  14. Well Red n°18 L. Suarez with diabolic intent en couverture Découverte donc, sur les conseils de différents forumeurs, de ce "magazine indépendant" (avec photos couleur) qui lorgne vers le fanzine. Le 1er article revient sur le manque d'expérience à tous les niveaux du club, tant dans l'équipe première, où quelques joueurs expérimentés seraient les bienvenus (comme le détaille d'ailleurs le dernier article), et surtout dans l'équipe dirigeante, qui a reconnu son ignorance en la matière (l'article a également le mérite de dévoiler la composition du fameux comité des transferts mis en place suite à la débandade de fin août composé des deux scouts débauchés de City Dave Fallows et Barry Hunter ainsi que de Michael Edwards, le chef des analystes). Différents articles sur les joueurs (Suarez, Sturridge, Downing…), celui sur Allen montrant la trajectoire inversée avec celle d'Henderson, où les qualités du début de saison deviennent désormais des faiblesses… Un article "tactique" intéressant rappelant la difficulté de Liverpool dès que l'équipe perd le ballon en l'absence d'un pressing efficace : L'importance de joueurs comme Kuyt, Mascherano ou Sissoko sous l'ère Benitez est notamment soulignée… Dans la série sur les Cult's zeroes, un article sur Stan "The Man" Collymore qui avait pour surnom "Brouillard dans le tunnel" en raison de sa propension à arriver en retard à l'entraînement… Un article salutaire appelant les supporters des Reds à quelques règles de bon sens comme arrêter de se chamailler avec d'autres Reds, d'être plus "scouse" et de ne pas vivre dans le passé en regrettant des entraîneurs comme Benitez ou Dalglish (pas toujours si facile)… Un article aussi instructif sur John Henry, qui montre bien que sa priorité va au Boston Red Soxs, qui connaisse une saison cataclysmique (93 défaites en 162 matchs). La nécessité de recruter un véritable chef exécutif, basé à Liverpool et ayant déjà occupé des fonctions similaires, est mise en exergue. Un article recensant les célébrations (normalement limitées) de buts contre leurs anciens clubs de joueurs de L'Pool.
  15. rafalabamba

    Samed Yesil

    C'est quand même surprenant de ne rien voir sur l'Offal : C'est quand même un joueur prometteur et une info plus intéressante que la 243ème déclaration d'un joueur pour dire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes...
  16. Je viens de regarder le classement de la Bundesliga : Chapeau à Sami pour sa 3ème place à un point du champion Dortmund !!! Notre défense centrale du milieu des années 2000 ne va-t-elle pas donner un superbe duo d'entraîneurs ?
  17. De la part du bureau, quelques mots sur le concept de l'espace Liverpool Way : Face aux manifestations d'incivilités croissantes envers les modérateurs, le bureau, après avoir réaffirmé son plein soutien à ces membres bénévoles qui prennent de leur temps pour mieux organiser l'information disponible sur le forum pour le bien de tous, a décidé de différentes mesures pour contribuer à un meilleur fonctionnement du forum dont la création d'un espace "The Liverpool Way" réservé "en écriture" à quelques "belles plumes" du forum mais évidemment ouvert à tous en lecture pour permettre la tenue de débats au contenu qualitatif enrichi. A ce titre, il a été proposé à des forumeurs ou ex-forumeurs reconnus pour la qualité de leurs contributions de faire partager leurs grandes connaissances des valeurs et de l'histoire du club. Toute personne intéréssée pour rédiger quelques lignes argumentées sur différents sujets ayant trait à LFC peut donc proposer sa candidature au profil "Bureau French Branch". YNWA
  18. Anfield Roar n°6 (février) : B. Rodgers en couverture "The right manager" Rappel que ce e-fanzine est désormais disponible gratuitement sous réserve d'une inscription préalable : A consulter donc pour découvrir le concept de fanzine, même s'il reste un peu "dégradé" par rapport à TLW ou RAOTL... L'avantage de la dématérialisation est sans nul doute la réactivité puisque ce numéro intègre les analyses des matchs de la semaine dernière contre Arsenal ou City... Edito donc très optimiste laissant entrevoir une deuxième partie de saison prometteuse... Dans le courrier des lecteurs, l'objectif chiffré est fixé à 60 points, au regard de la saison calamiteuse de R. Benitez de 2009-2010 (63 pts), 2010-2011 (58 pts), 2011-2012 (52 pts). Cette impression très positive a été confirmée par un échange en décembre de B. Rodgers avec différents représentants de supporters et fanzines. Un article est consacré à l'augmentation du prix des billets, qui est, en moyenne, le double du Calcio et de la Bundesliga. Différents articles sont consacrés à Sturridge, Suarez et Downing. Outre le compte-rendu des matchs de l'équipe première, une très bonne initiative avec le report des matchs de l'Academy. Suite à l'élimination contre Oldham en Cup, un historique des éliminations en coupe contre des petites équipes... Enfin, une nouvelle rubrique "Best-of sur You tube". Le numéro de Janvier était consacré presque intégralement aux transferts. Rdv donc sur http://www.anfieldroar.com/
  19. rafalabamba

    La chute d'un roi

    "Kenny Dalglish est probablement l'homme le plus humble qui a été surnommé Roi mais il restera toujours King Kenny" (B. Brenner) « Si le King pense que c'est bon, c'est que c'est bon » entendait-on souvent en 2011 que ce soient en matière de recrutement ou de choix tactiques dans les travées d'Anfield depuis le retour de Kenny Dalglish en janvier à l'occasion d'un match de Cup à Old Trafford. Cette vague de « Kennylâtrie » déferlante put parfois donner envie d'en prendre le contre-pied et de jouer, avec forcément un peu de mauvaise foi au regard de la notable amélioration des résultats lors de la deuxième partie de saison 2010/2011 et de l'ambiance générale autour du club constatée depuis l'éviction des deux cow-boys, le rôle de procureur que reprendront d'ailleurs assez facilement les nouveaux propriétaires américains et une minorité de supporters quand les difficultés sportives ou extra-sportives s'accumuleront au cours de la saison 2011/2012…. Tout d'abord, il convient de se rappeler les débats entourant le choix du successeur de Rafael Benitez à l'été 2010. Dans la troïka des entraîneurs pressentis, Hodgson ou Pellegrini semblaient présenter plus de garanties footballistiques tandis que le retour du King relevait plus d'un certain romantisme et d'une nostalgie de l'âge d'or, où Liverpool était quasi-certain de remporter le titre au moins une fois tous les deux ans. Toutefois, la raison reprenait rapidement le dessus pour rappeler que le King avait arrêté sa carrière d'entraîneur il y a près de 20 ans dans un univers footballistique bien différent de celui que nous connaissons actuellement et que même ses dernières expériences, après des passages plus que réussis à Liverpool et Blackburn, à Newcastle et au Celtic comme directeur sportif (avec John Barnes comme entraîneur) avaient été plutôt mitigées... De même, si Kenny Dalglish était le dernier entraîneur à conduire une équipe de Liverpool au titre de champion d'Angleterre, il avait laissé une équipe vieillissante, dont les derniers recrutements, à l'instar de David Speedie par exemple, pouvaient difficilement rivaliser avec ceux des débuts et notamment de 1987 avec la triplette magique composée de Barnes, Beardsley et Aldridge. Malgré toute l'incertitude entourant l'option Dalglish, il apparaissait toutefois difficile de nier la charge émotionnelle associée à son retour surtout dans l'antre du voisin mancunien. Alors, King Kenny une nouvelle fois sauveur du peuple rouge ? Les progrès sportifs furent indéniables au cours du 1er semestre de l'année 2011 notamment en contraste du bilan catastrophique d'Oncle Roy mais restèrent néanmoins assez similaires en terme de résultats à la dernière saison de Rafael Benitez jugée calamiteuse par certains. Les deux dernières défaites lors de la saison 2010-2011 ont rappelé le chemin à parcourir pour atteindre à nouveau le big four. Après un bon démarrage en 2011-2012, les défaites à Stoke et à White Hart Lane ont vite annihilé tout espoir, un moment entrevu par les plus fervents, de participer à la lutte pour le titre et confirmé que la lutte pour la 4ème place constituait un objectif plus raisonnable du moins jusqu'au printemps 2012… Ce redressement sportif, même limité, s'est déroulé dans un contexte institutionnel pacifié suite au départ de H et G et leur remplacement par un conglomérat d'hommes d'affaires américains de la côte Est, semblant mieux maîtriser les fondamentaux du sport-business. Fenway Sport Group (FSG) a ainsi assuré des enveloppes de recrutement conséquentes tant au mercato d'hiver, où l'intégralité des fonds issus de la vente de Torres a été réinvesti, que pour la campagne de recrutement d'été. Sur le plan technique, le King a bénéficié de l'apport de Steve Clarke, ex-n°2 du Mou à Chelski, et du sens du recrutement de Damien Comolli, même si ses résultats ont pu être parfois contrastés tant à Saint-Etienne qu'à Tottenham après un passage réussi à Arsenal en tant que scout. Une seule saison aura néanmoins suffi pour mettre à plat ce dispositif, les principaux protagonistes ayant été depuis invités à exercer leurs talents au-delà des rives de la Mersey… Qu'est-il donc reproché à Kenny Dalglish par les propriétaires américains ? - une saison sportive en demi-teinte avec une catastrophique huitième place en championnat (classement le plus médiocre des Reds en Premier League) ponctuée d'un désagréable sentiment de laisser-aller généralisé (du au lâchage de l'entraîneur par les joueurs ?) suite à la défaite à domicile contre Arsenal en mars, qui contraste avec un parcours réussi dans les coupes, permettant de tenir la comparaison avec tous les cadors du football anglais, et récompensé par deux finales à Wembley dont une malheureusement perdue. De l'avis général, ce bilan certes perfectible pouvait permettre à Dalglish de prétendre à prolonger son bail d'au moins une saison supplémentaire, - un bilan plus que contrasté en terme de recrutement où la cible "anglaise" a plutôt déçu (Carroll, Henderson et surtout Downing) et qui finalement est apparu assez peu conforme aux principes du "Moneyball" visant à recruter prioritairement des jeunes espoirs laissant augurer une future plus-value significative pour le club. Seul Suarez, et à un moindre degré, Bellamy ou Enrique, peuvent être portés au crédit de la paire Dalglish/Comolli. Clairement, le rapport sur investissement a été défaillant en terme de recrutement ces dix-huit derniers mois. - la gestion désastreuse des "affaires Suarez" où la bataille de la communication a été perdue face au voisin mancunien. Son entraîneur reconnaîtra d'ailleurs à l'été que les remous causés par les relations conflictuelles entre El Pistolero et un joueur qui n'est pas descendu du car ont pu motiver l'éviction de Dalglish. Chacun est évidemment libre d'apprécier la pertinence du licenciement de Dalglish au regard du bilan sportif de la saison 2011/2012. Pour ma part, il me semblait légitime d'accorder une "seconde chance" à ce grand serviteur du club. Comment une saison décevante peut faire oublier 515 apparitions sous le maillot rouge, 172 buts, 9 titres de champion, 3 C1, 3 coupes, 5 coupes de la ligue comme joueur ou entraîneur mais surtout son aura dans les moments les plus sombres du club comme Hillsborough et, évidemment dans une moindre mesure, la fin de l'ère HG et amener à congédier comme un vulgaire valet un tel seigneur ? Cet épisode aura au moins le mérite de confirmer que les temps changent à Liverpool : Quatre entraîneurs en deux ans ne paraît pas vraiment conforme aux principes de la Liverpool Way visant notamment à donner du temps pour mettre en place une politique riche de succès sur le long terme… Le licenciement de Dalglish révèle aussi un déficit de gouvernance de la part des actuels propriétaires. Si leur vision, tout à fait légitime, était de confier les clés de l'équipe à un jeune entraîneur prometteur (accompagné, il est vrai un temps, d'un directeur sportif expérimenté) conformément aux principes du Moneyball, pourquoi choisir une icône comme Dalglish comme "caretaker" en janvier 2011 et non pas une solution de transition comme Sammy Lee par exemple ? Ce choix devient d'autant plus incohérent quand on confie à Dalglish une enveloppe de recrutement conséquente alors qu'il ne s'inscrit pas, au vu de son âge, dans le moule du manager souhaité à moyen terme… Le chantier de la reconstruction repart donc, une nouvelle fois, de zéro depuis le départ de Rafael Benitez. Bien évidemment, et comme l'a rappelé avec sa classe légendaire Kenny Dalglish (qui l'aurait d'ailleurs incité à refuser toute indemnité de licenciement), il convient désormais d'apporter tout son soutien au nouveau successeur de Shankly ou Paisley. Come on Brendan !!!
  20. Pour lancer la rubrique, un petit hommage à Carragold : Carra – My autobiography Genre souvent formaté, l'autobiographie de Carragher ressemble au personnage, sincère, « brut de décoffrage » et donc très agréable à lire... Comme le rappelle Dalglish dans la préface de l’ouvrage, sa première vision de Jamie remonte à un match de scolaires où il a découvert un ailier prometteur revêtu du maillot bleu d'Everton floqué Graeme Sharp. On apprendra plus loin que ce même Dalglish a dû subir les foudres du père de Carragher, dans un match opposant leurs deux fils, où ce dernier l'apostrophe d'un sympathique « Fermes ta gueule Dalglish, tu dois bien savoir ce qu'est un penalty douteux vu le nombre que tu obtiens à Anfield chaque saison !!! ». Inutile donc de chercher d’où tient Jamie Carragher son caractère passionné et aussi un certain culte de l'excellence (même si son père fera plus tard de la prison en raison d’une fraude fiscale…). Et pourtant, Jamie faillit ne jamais voir le jour, une possible malformation de la moelle épinière ayant été distinguée par le corps médical durant la grossesse de sa mère, qui refusa cependant d'avorter en raison de ses convictions religieuses. Jamie ne cache pas que lui et sa famille furent longtemps des « toffees », faisant même les aways (d'où d’ailleurs son souci de remercier systématiquement ceux qui font l'effort de se déplacer pour suivre leur équipe en Europe) avec la grande équipe d'Everton de la première moitié des années 80. Sa rupture définitive avec les « bitters » viendra, à la suite d'un match perdu en Cup contre Manchester United à la dernière minute en 1999 après avoir longtemps mené grâce à un but d'Owen, où il fut traité comme un "dirty kopite" dans son pub habituel, alors qu’il cherchait juste un peu de réconfort auprès de ses potes suite à une défaite particulièrement frustrante. Jamie, souvent considéré comme l'âme de Liverpool alors que Stevie G en serait le cœur, revient sur la Liverpool Way et sa progressive déliquescence. Il cite, à juste propos, pour tenter d’illustrer cette fameuse Liverpool Way John Smith, le dernier grand président de Liverpool dans les années 80 « Nous sommes un club modeste à Liverpool. On ne parle pas. On ne se vante pas mais nous sommes très professionnels ». Cette Liverpool Way a ainsi pu conduire à tenir des conférences de presse avec les entraîneurs dont on venait de se séparer par accord mutuel bien sûr (Evans ou Houllier notamment). Bien évidemment, il était conseillé de ne pas "laver son linge sale en public", sage tradition qui s'est malheureusement perdue avec les deux cow-boys… Il date la fin du "bootroom" et d'une certain vision de la Liverpool Way du départ de Roy Evans. Les joueurs, à l'instar de Stan Collymore par exemple, ont commencé à perdre les valeurs qui faisaient la richesse de notre club. Il revient aussi sur la culture de l'alcool en Angleterre : Les grandes équipes de Liverpool produisaient du bon football malgré une forte consommation similaire à celle de leurs adversaires, ce qui n’est plus le cas dans le football moderne…Liverpool a mis trop de temps pour changer cette culture de l'alcool avant qu'Houllier n'y mette légitimement le hola, se confrontant d’ailleurs à l’occasion au jeune Jamie... Bien naturellement, l’ouvrage constitue l’occasion de dresser quelques portraits savoureux des joueurs ou entraîneurs qu'il a pu côtoyer au cours de sa longue carrière au club. En revanche, le chapitre sur l’équipe d’Angleterre, où il ne fut jamais un premier choix sous la conduite de sélectionneurs souvent médiocres, se caractérise par sa brièveté, sa fidélité allant évidemment au Liverbird plutôt qu’aux trois lions. Une majorité de ses entraîneurs trouve grâce à ses yeux. Il signale, tout d’abord, le rôle de Steve Heighway dans l'éclosion de jeunes prometteurs dans un contexte difficile de rivalité croissante entre Melwood et l'Academy et la concurrence due au recrutement de joueurs étrangers souvent moyens, symbolisée, par exemple, par le départ de Stephen Wright remplacé par Abel Xavier... Roy Evans, comme souvent avec ses anciens joueurs, est plutôt encensé, ses équipes n’ayant jamais finies au-delà du top 4, démentant notamment sa supposée faiblesse envers les joueurs. Houllier est considéré comme son manager le plus anglais avec lequel il partage une philosophie du jeu commune même s'il doit reconnaître certaines erreurs de recrutement ou tactiques comme l'achat de Salilf Diao sur les conseils, paraît-il, de Michel Platini ou sa volonté de faire jouer Igor Biscan comme défenseur central. En terme de recrutement, il dresse d’ailleurs une comparaison particulièrement éclairante, en notre défaveur avec Arsène Wenger puisque, pour un même montant de transfert, Liverpool et Arsenal recrutaient respectivement Heskey et Henry, Barmby et Pirès ou Kolo Touré et Djimi Traoré. Parmi ses assistants, il manifeste un très grand respect pour Patrice Bergues (même s'il le soupçonne d'avoir conseillé l’achat de Diouf en tant que directeur sportif de Lens) tandis que les jugements sur Crevoisier ou Damiano sont plus mitigés. Sur Houllier, il fait également ressortir un « avant / après » son accident cardiaque de l’automne 2001. Après son retour, « le boss » ne sera plus le même et demandera notamment, de plus en plus souvent, l’avis d’Owen ou Gerrard pour composer ses équipes. Néanmoins, son bilan reste largement positif avec une sous-estimation, que regrette Jamie, de l’équipe de 2001, qui avait réalisé le triplé et qu’il considère comme la meilleure équipe dans laquelle il a évolué (l’ouvrage datant de 2008, il ne pouvait pas prendre en compte l’équipe de 2008-2009 tout aussi voire plus impressionnante). En raison d’un agent, partagé avec Bruno Cheyrou, il est également fait mention que Mourinho aurait bien été un supporter de Liverpool ayant le logo du club comme fond d’écran sur son mobile avant son arrivée à Chelsea… Son appréciation de Rafael Benitez est également positive même si la dimension humaine est moins présente qu’avec Houllier avec lequel il était possible de parler d’autre chose que de football. Rafa a l’avantage de savoir reconnaître ses erreurs de recrutement et de séparer rapidement des joueurs décevants. Il a également des techniques de management assez originales puisqu’il confie à Carragher, sur le ton de la plaisanterie ou par prosélytisme, qu’à Valence il laissait les joueurs argentins « bastonner » sous la douche ceux qui ne faisaient pas assez d’efforts sur le terrain. On découvre, enfin, que Sammy Lee aurait un côté artiste puisque ce dernier assurait régulièrement la décoration des murs de Melwood ou d’Anfield, inspiré par les plus grands succès de LFC… Côté joueurs, il a, par contre, des têtes de turc comme Westerveld ou plutôt sa femme qui aurait des talents d’entraîneur cachés puisqu’elle l’apostrophe, après un match perdu contre United, jugeant sa prestation honteuse et lui prédisant qu’il ne sera plus dans l’équipe… Si Diouf fut une déception, Diao fut une catastrophe. Il lui conseillera d’ailleurs de signer à Everton, lui assurant que le public ne lui en voudra pas en cas de départ chez les blues… D’une manière générale, les plus arrogants étaient les joueurs français sous Houllier, qui faisaient alors table à part. Il aura plus de sympathie avec les joueurs anglais et notamment Michael Owen, dont la personnalité mériterait d’être, selon lui, mieux connue du public, même s’il reconnaît que la priorité de Mickey allait à l’équipe d’angleterre ainsi qu’à la découverte d’un grand club européen. Emile Heskey, quant à lui, avait les qualités pour être un joueur de Liverpool mais pas la mentalité. En conclusion, Carra livre quelques pistes quant à son avenir et reconnaît envisager de postuler à une fonction d’assistant-manager à moyen terme mais uniquement dans le nord-ouest de l’Angleterre. Il souhaite poursuivre sa carrière le plus longtemps possible mais refuse de devenir un squad-player, ce qui pourrait alors l’amener à émigrer comme footballeur ailleurs que sur les bords de la Mersey. Même si Carra a réussi à s’imposer comme titulaire indiscutable dans la défense des Reds pendant près de dix ans, le temps semble être venu que « l’équipe des Carragher » s’exile donc temporairement, à moins qu’il ne passe directement vers la case management.
  21. The Liverpool Way n°86 B. Rodgers en couverture Comme à l’habitude, un excellent numéro de TLW centré sur notre nouveau manager. . L'édito de D. Usher montre un certain optimisme, le club allant dans la bonne direction pour lui avec B. Rodgers. Suivant son analyse, le principal manque dans l’équipe n'est pas un attaquant ou un défenseur central mais plutôt un milieu récupérateur dans le moule de Mascherano pour protéger la défense. Il regrette aussi notre incapacité à battre des équipes du haut de tableau limitant de fait notre prétention à une hypothétique quatrième place… Dans un "quatre pages", Dave Usher revient sur les premiers mois de B. Rodgers à Liverpool. Il perçoit un style de jeu où les joueurs semblent savoir quoi faire sur le terrain même si l'équipe manque cruellement de matchswinners…A titre anecdotique, on apprend également que Liverpool aurait débauché des scouts de Manchester City (pas sûr qu'ils disposent des mêmes moyens cependant…). Pour lui, l'objectif le plus réaliste reste la 6ème place, une ou deux places au-dessus constituant un réel bonus. La deuxième partie de la saison doit confirmer les progrès entrevus. Le manager a encore besoin de deux ou trois joueurs adaptés à son système de jeu pour que l'équipe redevienne véritablement compétitive… . Dans le diary, il est mentionné l'exil de Fellaini vers Manchester car ce dernier serait harcelé par la gent féminine "scouse". Est-ce la même raison qui a motivé l'exil français de notre président ? . Un compte-rendu de l'autobiographie de Rob Jones, brillant arrière droit du début des 90's dont la carrière prometteuse a été, trop tôt, arrêtée par des blessures... On y apprend notamment que son grand-père Bill avait remporté le championnat avec Liverpool en 1947 et que Ryan Giggs le considère comme son adversaire le plus difficile. Rob Jones s'est depuis brillamment reconverti avec une chaîne de crèches s'exportant même au Moyen-Orient… . Un premier bilan à mi-saison de la performance des joueurs est effectué. Les bons élèves sont B. Jones, G. Johnson, J. Enrique, J. Carragher et bien évidemment L. Suarez tandis que F. Borini (à cause de sa blessure principalement), Sahin et Downing (en raison de son chambrage du Kop suite à son but) sont au piquet… . Un steward d’Anfield révèle les pires supporters "away" : nos amis les bitters en Angleterre et Marseille et Naples pour les compétitions européennes… . Dave Usher livre son meilleur XI de Liverpool de tous les temps adapté au système de Rodgers : Clemence, Johnson, Hansen, Carragher, Nicol, Souness, Molby, Gerrard, Lidell, Barnes, Fowler. . Le débat porte enfin sur la forme de Stevie G et sa capacité à atteindre 700 matchs. Le constat général est qu'il n'est plus le joueur qu'on a connu mais qu'il reste un top class footballer et que LFC aura du mal à faire sans lui…
  22. A signaler rétrospectivement le superbe "Our road to Istanbul" qui, à travers d'un carnet de voyages fourni en photographies, permet de se replonger parfaitement dans l'ambiance non sans émotion... A noter la bannière des supporters de la Juve "You are more ugly than Camilla"...
  23. RAOTL n°182 B. Rodgers en couverture Dans l'édito, est évoqué un projet d'e-retro magazine. Plus de précisions pour ceux qui ont eu la chance d'assister à la conférence de J. Pearman il y a trois semaines ? Plusieurs tributes à Phil Taylor, le plus ancien joueur de Liverpool, aussi capitaine et manager du club avant de laisser la place à Shanks... Un récit du déplacement à Udinese via Thomas Cook avec le constat un peu déprimant que le club n'existe plus pour gagner des trophées mais pour vendre des produits... Un article (d'adieu) sur Joe Cole où on apprend que le principal responsable de l'arrivée du joueur a été "the dealer expert" ie C. Purslow.
  24. Je regrette de ne pas être parmi vous demain pour cause de vacances N'ayant toujours pas reçu le dernier numéro (paru mi-décembre)et n'étant pas normalement à la fin de mon abonnement, serait-il possible éventuellement de récupérer un exemplaire de ce numéro ? Par ailleurs, pourrait-on interroger John Pearman sur son souhait d'une parution très régulière de RAOTL, au détriment (parfois) de la qualité des articles ? Profitez-bien !!!
  25. Dans le dernier So Foot et l'article sur Madchester Football Club, il est fait mention de "The End" le plus gros fanzine des supporters de LFC : Cela dit qqchose aux "historiques" ?
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