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KOP CUP Samedi 5 juillet 2025 ×

rafalabamba

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Tout ce qui a été posté par rafalabamba

  1. rafalabamba

    Jürgen Klopp

    Toujours la même question... Il est toujours présent sur l'Offal (pour des raisons contractuelles ?) et sa photo apparaît même dans un récent courriel de A. "The Brain" Ventre...
  2. Pour les abonnés, la fonction téléchargement fonctionne-elle ? Cela ne marchait pas, pour ma part, mais je me suis rappelé que je ne m'étais pas réabonné à la version digitale... C'est fait depuis hier mais sans amélioration aujourd'hui pour le download...
  3. Poulain initial : Allemagne Nouveau poulain : Croatie Belgique 4 - 2 Angleterre France 1 - 1 Croatie
  4. Poulain : Allemagne Nouveau poulain ? : Non France 3 - 2 Belgique Angleterre 2-1 Croatie
  5. Poulain initial : Allemagne Nouveau poulain : Croatie Uruguay 2-1 France Bresil 4-2 Belgique Russie 0-1 Croatie Suède 2-1 Angleterre
  6. Avec un peu de retard... (de toute façon, je voyais plutôt l'Argentine et l'Espagne...) Huitièmes de finales : Poulain : Allemagne Nouveau poulain ? : Croatie France N - N Argentine Uruguay N - N Portugal Espagne N - N Russie Croatie 3 - 0 Danemark Brésil 2 - 1 Mexique Suède 0 - 1 Suisse Belgique 4 - 0 Japon Colombie 2 - 4 Angleterre
  7. Présent également ce WE surtout que j'avais acheté (mais pas encore lu) sa bio "Supersub"... Y a-t-il besoin de donner un "coup de main" le samedi matin (si ce n'est pas le cas, allant voir Maiden le vendredi soir, je passerai plutôt dans l'après-midi...) ?
  8. 3eme match de poule Poulain : Allemagne Uruguay - Russie Arabie Saoudite - Egypte Iran - Portugal Espagne - Maroc Danemark - France Australie - Pérou Islande - Croatie Nigéria - Argentine Corée du Sud - Allemagne Mexique - Suède Serbie - Brésil Suisse - Costa Rica Japon - Pologne Sénégal - Colombie Panama - Tunisie Angleterre - Belgique
  9. rafalabamba

    Fiches de lecture

    Les entraîneurs révolutionnaires du football L'équipe des cahiers du football consacre un ouvrage aux entraîneurs révolutionnaires de football (7 portraits répartis sur différentes décennies). Si aucun manager de Liverpool ne fait parti des sept élus (Jürgen Klopp abondamment cité pour son gegenpressing pâtissant de la concurrence, sur la même époque, de Guardiola), ils sont pourtant fréquemment cités au cours de l'ouvrage : Dès l'introduction, la définition du rôle de l'entraîneur par Bill Shankly (ainsi que, plus tard, son pass and move, qui a permis aux Reds de partir à la conquête de l'Europe) est mise en exerge. Apparaissent également, outre Jürgen Klopp à de nombreuses reprises, Rafael Benitez ou Brendan Rodgers. De manière plus surprenante, Roy Hodgson ou Gérard Houllier ne sont pas considérés comme des entraîneurs révolutionnaires... Le rôle d'entraîneur a considérablement évolué en un siècle passant d'un rôle subalterne en comparaison des dirigeants, qui faisaient souvent la composition de l'équipe, et des capitaines, qui assuraient la tactique, à l'ère des super-entraîneurs, personnalités médiatiques à part entière. Comme le résume Eddie Howe, « les supporteurs veulent que leur entraîneur leur donne des émotions ». L'importance de l'humain, de la confiance, que pouvait inspirer des managers comme Brian Clough ou Bill Shankly, apparaît désormais primordiale. « Elaborer une tactique n'est pas très compliqué ; le plus difficile est de la transmettre » souligne notamment Carlo Ancelotti. Le caractère révolutionnaire d'un entraîneur est défini par le recours systématique à l'expérimentation : D'autres ont pu expérimenter un nouveau système avant lui, l'entraîneur révolutionnaire lui en fait une règle. Quelques mots sur les sept entraîneurs présentés : G. SEBES, entraîneur de la grande équipe de Hongrie de l'après-guerre : « Peu importe le nombre de buts que concède mon équipe, l'essentiel est qu'elle en marque un plus ». Son équipe de Hongrie alignait, en effet, une moyenne de quatre buts par match... Communiste convaincu (il était également vice-ministre des sports), son « football socialiste » fut le préfigurateur du football total de l'Ajax...Il introduisit également le concept de faux numéro 9. Vainqueur des jeux olympiques en 1952, de l'équipe d'Angleterre à Wembley, il rata la dernière marche en finale de la coupe du monde en 1954 contre une équipe d'Allemagne, que certains ont soupçonné de bénéficier de l'aide de produits « vivifiants »... Sebes fut, en quelque sorte, le précurseur du gegen pressing de Klopp avec une volonté d'être actif défensivement. H. HERRERA Sa priorité consiste, au contraire, d'encaisser moins de buts (ou aussi peu) que son adversaire. Il mit à l'honneur le rôle du libéro et un football « vertical » à grande vitesse, en contre-attaque. On pourra se rappeler néanmoins que la seule équipe à infliger trois buts à l'Inter de Herrera en C1 fut le Liverpool de Shankly, malheureusement éliminé au retour à San Siro dans des conditions d'arbitrage douteuses... Sans hésitation, Mourinho s'impose comme l'héritier d'Herrera dans le foot moderne... R. MICHELS C'est l'entraîneur qui a promu le football total tant en club (Ajax) qu'en sélection. V. LOBANOVSKI Synthèse du football total et du catenaccio, Lobanovski, ingénieur en chauffage de formation, préférait parler de « polyvalence sage ». Il sut mettre en place un « pass and move » avec une intensité folle, qu'aurait apprécié Jürgen Klopp. Sa volonté de maîtriser les phases de transition est aussi à souligner : « Le plus important dans le football, c'est ce que fait un joueur sur le terrain quand il n'a pas le ballon » avait-il l'habitude de dire. Il réussit également à bâtir 3 générations d'équipes fabuleuses autour de Blokhine dans les 70's (quels souvenirs que ce quart de finale contre les verts en 1976 !!!), Belanov dans les 80's (quelle démonstration de force que fut la victoire contre l'atletico madrid en finale de la C2 en 1986) et de Chvetchenko dans les 90's... Lippi fut son héritier dans le football moderne. A signaler également le nombre de ses anciens joueurs à être devenus entraîneurs. A. SACCHI L'utilisation de la zone et du hors-jeu fut son apport primordial avec l'importance dans son système de Baresi qui avait pour mission de faire monter le bloc. D'une certaine manière, la confrontation tactique entre Cruyff et Sacchi fut les prémices des batailles tactiques entre Klopp et Guardiola... Klopp s'inspire, en effet, de Sacchi en souhaitant profiter au maximum des situations de désorganisation chez l'équipe adverse lors des phases de transition. La condition physique, permise par le football moderne, reste évidemment primordiale dans cette approche. J. CRUYFF Il fut le fils « tactique » de R. Michels. P. GUARDIOLA Il remet à l'honneur le jeu de position et l'importance de la vitesse (« la vitesse est la chose la plus difficile à défendre » dit-il) En conclusion, les auteurs pensent, qu'à l'avenir, les entraîneurs vont devenir avant tout des spécialistes du management, les autres décisions (santé, tactique) relevant des statistiques produites par les ordinateurs...
  10. Poulain : Allemagne Russie - Egypte Portugal - Maroc Uruguay - Arabie Saoudite Iran - Espagne Danemark - Australie France - Pérou Argentine - Croatie Brésil - Costa Rica Nigéria - Islande Serbie - Suisse Belgique - Tunisie Corée du Sud - Mexique Allemagne - Suède Angleterre - Panama Japon - Sénégal Pologne - Colombie
  11. On a des nouvelles d'Alex Ferguson depuis son accident cérébral ?
  12. POULAIN DÉSIGNÉ : Allemagne Matchs : Russie - Arabie Saoudite Egypte - Uruguay Maroc - Iran Portugal - Espagne France - Australie Argentine - Islande Pérou - Danemark Croatie - Nigéria Costa Rica - Serbie Allemagne - Mexique Brésil - Suisse Suède - Corée du Sud Belgique - Panama Tunisie - Angleterre Colombie - Japon Pologne - Sénégal Classement des matchs de poule : 1er Groupe A : Uruguay 2eme Groupe A : Egypte 1er Groupe B : Espagne 2eme Groupe B : Portugal 1er Groupe C : France 2eme Groupe C : Danemark 1er Groupe D : Croatie 2eme Groupe D : Argentine 1er Groupe E : Brésil 2eme Groupe E : Serbie 1er Groupe F : Allemagne 2eme Groupe F : Mexique 1er Groupe G : Belgique 2eme Groupe G : Angleterre 1er Groupe H : Pologne 2eme Groupe H : Colombie
  13. Pour ceux qui seraient intéressés par le dernier fanzine existant sur LFC : Red All Over The Land : Morning Everyone I'm in the process of trying to spread the word about RED ALL OVER THE LAND to try and increase the numbers of subscribers. I've published a digital newsletter which I hope to follow up once the European final is out the way and already the tension is building.Some current subscribers will have already received this and hopefully via the digital world all of our subscribers will now see it. It will go around the globe via twitter and although I've tried this before maybe now is the right time to bring it back. It's also free.If you are a previous subscriber, we'd like to try and tempt you back to the fold. Subscriptions are a valued part of the Fanzine world and without them it would be hard to survive. We did have problems previously, but I've worked hard to eliminate them and that has meant trying to come to terms with several forms of modern technology. We have a very supportive group of subscribers but the target is to at least double the number and to do that we need to get the word back on the streets [or wherever] that RED ALL OVER THE LAND is still around. If you subscribe, let others know about us, if you want to see what the Fanzine is about just try a single copy and then you can decide. Subscriptions rates. are below.We also have several dedicated contributors who write about all things Liverpool be it the current team, the past teams or even the teams from the very beginning. You could join in, you don't have to be a professional writer in some cases it's just putting your thoughts down on paper [or on a PC]. The more varied the articles, the better. Over the coming weeks I will be trying to promote RED ALL OVER THE LAND on Facebook and via Twitter and you could help by doing likewise. The cost will be 10 Issues for £20; 5 Issues for £12.To subscribe via PAYPAL visit www.redallovertheland.comTo do a bank transfer the account details are:Sort Code 40-30-24Account Number 22629321Should you prefer to pay by cheque the address isRAOTL527 NEW ASHBY ROADLOUGHBOROUGHLE11 4EX The cost for European subscriptions is 10 Issues for £30Rest of the World The cost will be 10 Issues for £37; To subscribe via PAYPAL visit www.redallovertheland.com To do a bank transfer the account details are:International Bank Account Number:GB30HBUK40302422629321 The link to ZINESCENE is https://issuu.com/redallovertheland/docs/zinescene If I have sent you this in error, I apologise and should you wish me to remove you from my mailing list just let me know and it will be done. Kind Regards and here's to the weekend turning out to be special.
  14. rafalabamba

    Pound

    Dans le même registre, changement des billets de 10£ : Je me suis fait refiler un vieux billet de 10£ (Darwin en filigrane) lors de mon dernier séjour à Liverpool... Peut-on le changer ailleurs qu'à Londres auprès de la banque d'angleterre ? Notamment à Manchester mardi ?
  15. Visitant Anfield depuis pratiquement 20 ans (mon premier match en 1999 fut le dernier de Steve Mc Manaman sous un maillot rouge avec une victoire 3 à 0 contre Wimbledon), j'ai constaté une lente évolution, qui s'est progressivement accélérée au cours de ces deux dernières années, faisant ressembler de plus en plus Anfield à un gigantesque centre commercial footballistique, un « Tesco stadium » officieux en quelque sorte sans les droits liés au « naming » associés... En effet, lors de ma dernière visite à Liverpool en mars 2018, j'ai été surpris par le changement d'ambiance intervenu en un an. Déjà le spectateur, arrivant dans le quartier, constate que la rue d'Anfield est désormais fermée à la circulation les jours de match, ce qui contraste avec le joyeux folklore qui caractérisait les abords du stade auparavant... De même, avant d'arriver à Anfield, le spectateur peut désormais profiter de différents bandeaux publicitaires vantant les qualités de lieu de naissance du club pour un célèbre pub des environs, alors qu'avant la simple transmission orale de l'histoire du club permettait à ceux qui s'y intéressaient de connaître ce « lieu de mémoire » lié à la riche histoire du Liverpool Football Club... Avant d'entrer dans le stade, le spectateur pourra enfin constater que la construction d'un hôtel à deux pas d'Anfield est annoncée (on peut enfin apercevoir, dans le quartier, un Paisley Hotel sans affichage d'un lien de parenté explicite avec l'oncle Bob...). Et le projet de régénération du quartier d'Anfield va se poursuivre, comme l'illustre le nombre de maisons condamnées dans les abords du stade... Après cette première approche, une fois entré dans le stade, la première surprise provient de la fermeture du traditionnel « store », d'autant plus surprenante un jour de match... En marchant un peu et constatant une file de personnes devant une grande enceinte, je découvre le nouveau store encore plus grand que le précédent, où le spectateur devenu consommateur peut profiter sur deux étages de tous les produits dérivés du club... Le paradoxe avec les quatre stores que j'ai visités lors de mon WE à Liverpool (Anfield, Liverpool One, centre de Liverpool et Chester) est de rester sur sa faim en tant que consommateur potentiel, les deux produits que je convoitais (le maillot originel en bleu et blanc et le kit d'entraînement) n'étant plus disponibles que dans des tailles junior dans un cas ou XXL dans l'autre... En plus de ce nouveau store, l'impression donnée de « centre commercial » est renforcée par les grandes baies vitrées de la Main Stand dévoilant un certain nombre de consommateurs-supporters se distrayant ou se restaurant avant le match... Un autre signe de l'anesthésie « consumiériste » souhaitée par les promoteurs du football-business intervint au début du match. Placé dans le Kop, une agréable surprise m'attendait pourtant puisqu'une large majorité des spectateurs faisait le choix de rester debout pour mieux encourager son équipe, ce qui déclencha l'intervention des stadiers priant les spectateurs de s'asseoir, ce qu'ils firent progressivement, le niveau sonore diminuant d'autant malgré la succession de buts... Traditionnel débat entre le club et les fans, cette question reste toutefois prégnante malgré les différentes initiatives lancées au fil des années par les associations de supporters. Le regroupement des supporters les plus motivés, avec la possibilité de rester debout durant toute la durée du match, permettrait, sans nul doute, de renforcer l'ambiance et peut-être même de créer un effet d'entraînement auprès des autres spectateurs pouvant alors pleinement profiter de l'expérience d'Anfield... A la sortie du match, les spectateurs peuvent enfin trouver un certain nombre de bus pour faciliter le retour en centre-ville, indice, une nouvelle fois, de la volonté de faciliter le séjour à Anfield du spectateur-consommateur venu assister au match.Quel contraste avec mes premières visites à Anfield où le moyen le plus rapide pour rejoindre le centre-ville résidait dans la marche à pied même sous la pluie... En conclusion, cette marchandisation du stade d'Anfield et de ses alentours, outre l'influence évidente des promoteurs du football-business, n'est-elle pas aussi le reflet d'une certaine boboisation de Liverpool, ville dynamique et « rénovée » ayant réussi son passage vers une économie tertiaire après la crise des années 80 ? Faut-il, dès lors, se résigner à une condition de touriste « footballistique » à Liverpool, ville certes très agréable à visiter, et aller rechercher l'ambiance propre aux enceintes footballistiques lors des déplacements dans les parcages away ?
  16. rafalabamba

    Que lisez-vous ?

    P. Kerr La feinte de l'attaquant (traduction française de "False Nine"...) Dernier tome de la trilogie consacré à Scott Manson, ancien joueur / manager et détective amateur. Moins aimé cette enquête assez classique et peu liée au monde du football (quelques considérations générales intéressantes : "C'est le dernier baston du tribalisme dans un monde civilisé"). L'auteur a l'air de peu apprécier la Guadeloupe et les touristes français "trop minables pour aller à St-Barth"... Une erreur factuelle également à signaler : Il est, un moment, précisé que si Liverpool avait gagné à Crystal Palace en 2014, le titre de champion lui serait revenu, ce qui est malheureusement inexact la différence de but étant favorable à Manchester City...
  17. L'article sur la dépendance aux anti-inflammatoires dans le dernier So Foot illustré par Dejan Lovren (cf 4-1 contre les Spurs à Wembley) et Daniel Agger, qui a connu la même mésaventure lors d'un match contre Copenhague en 2015 avec Brondby (mélange d'anti-inflammatoires avec des boissons énergisantes, désorientation sur le terrain et remplacement à la 29ème minute...). Comme il le dit lui-même, "J'ai pris trop d'anti-inflammatoires dans ma carrière. Je le sais trop bien et ça craint" et rappelle le soulagement de son épouse à l'annonce de sa retraite "car j'avais trop souffert et pris trop de choses pour simplement tenir debout".
  18. rafalabamba

    Fiches de lecture

    A signaler l'excellent portrait d'Howard Gayle, premier joueur de couleur noire à porter le maillot des Reds, dans le dernier So foot (Ruffin-Ben arfa en couv) par Rico Rizzitelli, qui s'appuie notamment sur l'autobiographie du joueur "61 minutes à Munich" : - Gamin défavorisé né dans Liverpool 8, le quartier noir de la ville, avec un père absent et une mère décédée d'un cancer, souffrant du racisme "ordinaire" et victime d'une agression sexuelle de la part d'un de ses éducateurs à l'école, Howard Gayle sombra dans la délinquance (vols, hooliganisme...). - On y apprend l'existence du Boy's Pen, une tribune réservée aux "ados énervés et parfois aux nouveaux venus, sorte de purgatoire avant de mériter le paradis, le Kop d'Anfield" (dixit Peter Hooton). - Il sort de la délinquance grâce au foot, intégrant fin 1977 Liverpool avec un contrat de stagiaire pro où il se fit une place au sein de l'équipe réserve (62 buts en 4 saisons) avec des coéquipiers tels que Ian Rush, David Fairclough ou Sammy Lee, trustant les titres de champion des réserves professionnelles. - Il est confronté au racisme des joueurs de l'équipe première avec, par exemple, lors d'une fête dans un club, la prestation d'une strip-teaseuse couverte de poudre blanche entraînant la remarque "Essaie donc de marcher à Toxteth maintenant" suivie des rires gras de ses coéquipiers...Il dut également affronter les commentaires racistes d'un Tommy Smith sur le déclin, pourtant un héros de sa jeunesse, qu'il recadra de manière "musclée" (Souness, capitaine, le soutint jugeant que Smith l'avait bien cherché). Bob Paisley lui demanda également plusieurs fois de déménager de son quartier natal, conseil qu'il n'adressa pas à d'autres joueurs... - L'article rappelle que ce racisme larvé s'inscrit dans les gènes de Liverpool, port négrier au XVIIIème siècle, ayant soutenu les Etats du Sud lors de la guerre de sécession... - Il fit ses débuts avec l'équipe pro à 22 ans contre Manchester city et connut son heure de gloire en remplaçant Kenny Dalglish dans la demi-finale retour contre le Bayern en C1 en 1981 (entrée à la 7ème minute et sortie à la 68ème par Paisley craignant l'expulsion du joueur). Il inscrit, peu après, son seul but pour les Reds contre les Spurs lors d'un de ses 4 matchs en championnat puis fut prêté à Newcastle avant de poursuivre une honnête carrière dans différents clubs, dont Birmingham, Stoke ou Dallas. - Pour Rogan Taylor, universitaire, Gayle aurait été victime de sa couleur de peau et des préjugés sociaux le cataloguant comme un joueur ayant une mauvais attitude... - Retraité, il s'occupa des jeunes de Tranmere et de Liverpool 8 et surtout milita dans une association anti-raciste Show Racism the red card, raison pour laquelle il fut proposé à l'ordre de l'empire britannique pour ses activités d'éducateur et de militant anti-raciste, décoration qu'il refusa....
  19. rafalabamba

    Fiches de lecture

    A priori, cela date du retour d'Heynckes au Bayern (celui de 2011...) et du redressement des Bavarois qui s'en suivit. A la suite de l'élimination de Dortmund par le Bayern en quart de finale de la coupe d'allemagne en 2013, Klopp, lors d'une conférence de presse, compara le Bayern aux chinois dans l'industrie : "ils regardent ce que font les autres et le copient. Ainsi, ils peuvent suivre le même plan avec plus d'argent et d'autres joueurs". Pour l'auteur de la biographie, la référence à l'espionnage industriel pouvait parler dans une région comme la Ruhr, qui avait souffert de la concurrence internationale. Pour les observateurs "neutres", Klopp a pu être considéré comme un mauvais perdant, n'acceptant pas la nouvelle domination du Bayern. Heynckes répondit par un conseil plus que par la polémique : "Si Jurgen a la chance d'entraîner un jour une équipe comme le Bayern ou le Real, il réalisera que c'est un monde complètement différent. Je pense qu'il se serait exprimé autrement s'il avait cette expérience". A signaler la sortie d'une nouvelle bio sur Klopp : "Bring the noise" par Raphael Honigstein.
  20. rafalabamba

    Fiches de lecture

    This is Anfield Dans cette période de fêtes, où les « beaux livres » sont traditionnellement à l’honneur, « This is Anfield » constitue un très beau cadeau pour tout supporter des Reds s’intéressant à l’histoire du club… Cet ouvrage permet, en effet, de se replonger, à partir de photos ou plans d’archives, dans la riche histoire du Liverpool Football Club à travers les évolutions de son stade… On accède, dès le début de l’ouvrage, à une photo impressionnante de la masse des supporters regroupés dans la tribune du kop en 1914, même si les auteurs rappellent que, pour le premier match en 1892, seuls 300 scousers avaient poussé les portes d’Anfield… Le lecteur peut ensuite retrouver la première photo d’une équipe de LFC en 1892 ou celle du « season-ticket » pour la saison 1892-93 avec une couverture rouge prémonitoire… Les différents travaux d’agrandissement du stade sont largement détaillés. On apprend que le terme de Spion Kop fut, la première fois, employé en 1904 à Woolwich Arsenal. En 1906, Tom Watson, le manager, et les directeurs du club ont même participé aux travaux de rénovation. L’architecte écossais Archibald LETCH fut, quelque part, le « père » d’Anfield, lui ayant donné ses principales fondations. Il a travaillé également sur d’autres stades comme Goodison park, Old Trafford, Highbury ou Stamford bridge… Un chapitre (assez traditionnel) est consacré aux supporters, où leur sportivité « légendaire » est rappelée (notamment pour applaudir les champions « couronnés » à Anfield comme Leeds ou Arsenal). La photo de l’extravagant Dr Fun (et de sa poupée) est également reprise au sein de chapitre. Les auteurs rappellent les « usages détournés » d’Anfield, qui a accueilli des combats de boxe dans les années 30-40 dont 2 championnats du monde…Une exhibition de tennis avec Fred Perry fut également organisée en 1937. Le record de fréquentation fut atteint le 2 février 1952 avec 61.905 spectateurs pour un 4ème tour de FA CUP contre Wolverhampton. Ce record sera peut-être battu un jour si les travaux d’agrandissement du stade se poursuivent... La période de Shankly, qui surnomma Anfield « the biggest toilet in Liverpool » (en raison notamment de l’absence d’eau courante dans les vestiaires) et du boot room est aussi mise à l’honneur. Les parcours exemplaires d’un Tom Williams (qui fut à l’origine du Boot Room, de Melwood et de l’arrivée de Shankly) ou d’un Peter Robinson, secrétaire du club pendant ses décennies glorieuses, sont également mis en exergue. Shankly s’opposa à un projet de stade partagé avec Everton à Aintree, idée qui ressurgit à la fin des années 1990 heureusement avec le même succès…. Avant de conclure sur le renouveau d’Anfield grâce aux propriétaires américains (passage obligé dans un ouvrage « officiel»), le livre revient également sur le mythique « Boot-room », moment privilégié entre quelques happy few le dimanche matin autour d’un thé, auquel les joueurs n’étaient pas autorisés à participer… Bref, un « must-read » pour tout supporter de LFC !!!
  21. J. Klopp The biography par E. Neveling Une biographie assez moyenne sans véritable analyse de fond sur le parcours de notre actuel manager. On peut en retenir que : Il a entraîné Voronin (aka « pony-tail ») lorsqu’il était à Mainz ; Sa prise de fonctions à Dortmund a été assez similaire à celle connue à Liverpool avec une rapide adhésion des fans à un système où le manager est rapidement devenue la star grâce à son charisme et sa répartie, L’ouvrage donne assez peu d’indications sur les principes défensifs inspirant Klopp, qui a pu toutefois se reposer à Dortmund sur la charnière centrale composée de Hummels et Subotic. L’auteur constate toutefois que des problèmes défensifs sont apparus lors de la deuxième année, où Dortmund fut champion consécutivement, passant de 25 buts encaissés en 2011 à 42 en 2012… J. Klopp a accusé de plagiat le Bayern de Heynckes en 2013 pour la copie de son « gegenpressing » ; Il avait déjà connu des renversements stupéfiants en coupe d’europe avec notamment deux buts inscrits dans les dernières minutes pour se qualifier en ligue des champions 2013 contre Malaga, Il fut un consultant très apprécié des médias, activité qu’il arrêta en 2008 lorsque sa carrière de manager « décolla » ; Il dispose d’un palmarès indiscutable : Champion d’Allemagne en 2011 et 2012, Coupe d’allemagne en 2012 et deux finales perdues, une finale de C1 en 2013 et deux titres de Manager de l’année en 2011 et 2012. Reste désormais à enrichir ce palmarès à Liverpool.
  22. Intéressant port-folio dans le dernier So Foot sur les "branleurs" se baladant dans les rues avec le kit complet de leur équipe préférée : Liverpool y est bien représenté (avec 7 supporters sur 28 si mes comptes sont bons...). Dans ce numéro anniversaire (n°150) consacré à l'amour du foot, des témoignages intéressants dont celui d'un écrivain italien A. PIPERNO (fan de la Lazio) : "Les seuls moments où ma bestialité s'expriment sont des moments de foot" / "Le stade est le seul endroit où un sociopathe misanthrope comme moi arrive à sociabiliser". Enfin, un reportage instructif sur le club amateur de Glasgow Queen's Park FC, où Alex Ferguson et notre recrue de l'été Andrew Robertson ont débuté...
  23. “You're always living in the past” entend-on, venant du parcage visiteurs, dans les tribunes d'Anfield ou d'Old Trafford parmi d'autres anathèmes. La participation de Stevie G ou de Carra, joueurs retraités, à un match amical de l'équipe (normalement) première à la fin de saison dernière en Australie ou la commémoration, que certains ont pu juger excessive, des dix ans d'Istanbul peuvent illustrer cette nostalgie de l'âge d'or. Pareillement, certains managers ont pu invoquer l'influence des anciens joueurs et le poids de l'histoire pour justifier leurs échecs en raison de la pression supportée par leurs joueurs. Est-il donc une bonne chose de vivre dans le passé pour un supporter de Liverpool ? Sans nul doute, un supporter de Liverpool (certes désormais un peu âgé) sera plus enclin que d'autres à se réfugier dans le passé pour différentes raisons : La première évidemment concerne les résultats. Les plus anciens se rappelleront que, dans les années 70 ou 80, le titre de champion d'Angleterre était quasiment assuré une année sur deux et souvent accompagné d'une coupe qu'elle soit européenne ou nationale. Depuis le début des années 90, la conquête de titres majeurs s'est révélée beaucoup plus problématique avec une disette en championnnat depuis près de trente ans et une seule victoire dans une compétition majeure, la ligue des champions en 2005 un peu miraculeuse au regard de la qualité de l'équipe (Djimi Traoré dans l'équipe débutant la finale...) certes magnifiée par le talent tactique de son manager... La deuxième a trait à “l'environnement” footballistique. A la lecture de la biographie d'anciens joueurs des années 70 ou 80, on ne peut que regretter l'époque où les négociations salariales se jouaient à une dizaine de livres et que les contrats signés (ou non dans le cas de Shankly) avaient une valeur... Désormais, suite à l'arrêt Bosman, l'explosion des droits TV et l'émergence d'investisseurs privés, russes, chinois ou arabes, le marché des transferts s'emballe, comme l'ont prouvé les transferts de cet été atteignant de nouveaux records proches de l'indécence où le bon joueur, sans être exceptionnel, n'est abordable qu'à partir de 40-50 M€... A ce titre, Liverpool fait partie de la dizaine de grandes formations européennes monopolisant les 2/3 des achats mais ne réalisant qu'un tiers des ventes. Triste illustration, les “feuilletons de l'été” (Coutinho ou VvD dans le sens départ ou arrivée...) se succèdent e polluent désormais la préparation estivale et même le début de saison. D'une manière générale, l'omniprésence de l'argent dans le foot moderne contribue à décourager la ferveur du fan de base, qui doit plus souvent lire la presse économique que sportive...Dans le classement des 32 clubs les plus riches du monde, réalisé par KPMG, 13 sont, en effet, côtés en bourse (dont MU, la Roma, Benfica, Arsenal, la Juve, Dortmund ou l’OL), avec parfois des expériences mitigées en raison de cotations stagnantes. Les trois clubs les plus riches du monde (MU, Real et Barca), suivant des périmètres incluant le profit, la popularité, le potentiel sportif, les droits télé et la propriété du stade, représentent 30% du total tandis que le top 10 (auquel Liverpool, huitième, appartient avec Manchester City, Arsenal, Chelsea et les Spurs) concentre plus des 2/3 du total. La dernière raison susceptible d'être invoquée concernera la richesse de l'histoire du club. Quel plaisir de se replonger dans 125 ans d'histoire et de retrouver des figures telles que John Houlding, John Mc Kenna, Tom Watson, Alex Raisbeck, Elisha Scott, Billy Liddell, Bill Shankly, Bob Paisley, John Smith, Peter Robinson, Emlyn Hugues, Ian Callaghan, Roger Hunt, Alan Hansen, Kenny Dalglish ou Steven Gerrard... A ces personnages emblématiques sont associés le souvenir de matchs mémorables, de renversements de situation comme à l'occasion des fameuses nuits européennes d'Anfield (Inter 1965, Saint-Etienne 1977, Olympiakos 2005 ou Dortmund 2016) qui amènent à se souvenir avec ferveur et à commémorer parfois, quitte à susciter les quolibets des fans adverses... « Vivre dans le passé » peut donc se révéler positif à condition de savoir en sortir et de ne pas s'enfermer dans un conservatisme autarcique incapable de prendre en compte les innovations extérieures nécessaires. Liverpool, longtemps précurseur dans le domaine des transferts ou des techniques d'entraînement, a ainsi vraisemblablement raté le coche de l'arrêt Bosman au début des années 90, n'étant pas en mesure de capitaliser sur le renom de sa « marque » pour conquérir les ressources indispensables au succès dans ce nouvel environnement économico-sportif. Au contraire, son voisin mancunien, sous la férule d'Alex Ferguson, a su réconcilier histoire, ferveur populaire et succès sportifs avec des ressources économiques accrues basées sur les droits télé, le merchandising et la billeterie... « Vivre dans le passé » nécessite aussi, pour être viable dans la durée, d'être en capacité d'envisager un avenir prometteur. Se réfugier dans le passé, en l'absence de succès dans le présent, ne peut être éternel, la « flamme historique » nécessitant d'être régulièrement réactivée...A Jurgen Klopp, qui sait mobiliser les énergies, de retrouver le succès sportif, dans un contexte économique délirant, sans trop dégrader les valeurs « historiques » du club...
  24. Profitant d'un séjour sur la côte Est américaine, j'ai eu la chance d'assister à un match télévisé de Liverpool à 7H30 du matin, heure locale... L'horaire matinal, certes pour un match à enjeu à l'Ethiad stadium contre Manchester City, n'avait pas dissuadé près de 80 supporters des Reds de se réunir dans un bar de la 11ème rue à New York... Ce pub, siège de la branche des supporters des Reds à New York, s'inscrit dans toute sa longueur avec quatre écrans, dont un dans une sorte de salon, dans lequel sont encadrés différents maillots, bannières ou écharpes de Liverpool. L'ambiance y est sympathique avec des encouragements (notamment à l'occasion des tentatives (vaines) de Simon Mignolet d'éviter le 5-0) mais pas de chants. Le responsable de la branche (le « Ant » local avec quelques inchs en moins...) intervint à la mi-temps pour présenter la branche, les possibilités d'adhésion à prix réduit et leur merchandising. Bonne expérience que ce « Premier League morning », du nom de l'émission de TV américaine, qui permet de rendre hommage aux supporters des Reds transatlantiques ou asiatiques qui doivent s'adapter à des horaires incongrus pour pouvoir regarder les Reds en direct... La visite d'un stade de base-ball (celui des Mets à Brooklyn près de Flushing Meadows) permit aussi de mieux comprendre le modèle « économico-sportif » de nos propriétaires américains successifs. Le stade, généralement assez excentré, constitue le point névralgique, où les supporters, revêtus de leurs maillots et casquettes, convergent pour aller consommer dans les restaurants et magasins prévus à cet effet. Il a été également troublant de retrouver l'inscription dans les dalles à proximité du stade du nom des supporters à l'occasion d'un fait sportif marquant, pratique désormais importée au Royaume-Uni et notamment à Anfield... Pour finir ce tour d'horizon des pratiques américaines, la participation de Peter Moore, notre nouveau directeur général, qui tweete également beaucoup, à une émission de divertissement sportif cherchant à déterminer les meilleurs attaquants à la pointe des Reds de ces vingt dernières années, peut être relatée. Quel contraste avec un Peter Robinson, secrétaire du club dans sa période dorée, dont le visage resta inconnu d'une large majorité des supporters des Reds !!! A l'heure du sport-business, le modèle américain risque encore d'inspirer pendant longtemps la vieille Europe footballistique...Il sera toutefois intéressant d'observer s'il sera en mesure un jour d'imposer son système de franchises, de ligues fermées et de salary cap...
  25. De l'histoire du Liverpool Football Club au cours de ces vingt dernières années, force est de constater que la spécificité du club (en quelque sorte la “Liverpool way”) s'est progressivement diluée dans l'environnement marketing de la Premier League et du sport-business d'une manière générale avec l'explosion des indemnités de transfert et des salaires suite à l'arrêt Bosman et le poids du merchandising et des droits TV. Sur le plan de la gouvernance, le club, propriété historique de la famille Moores, a, en dix ans, connu trois propriétaires différents avec David Moores (qui fut un des rares à tirer profit de la vente d'un club de football...), les escrocs texans Hicks et Gills, qui faillirent saborder le club en le lestant de leurs dettes et le consortium de Boston mené par John W. Henry, composé de gestionnaires “prudents” ayant réussi à développer la “marque” Liverpool et à engager le chantier de rénovation du stade. Les managers sont aussi particulièrement impactés par ce nouvel environnement : la tradition du boot-room (ou sa version intermédiaire avec Dalglish en 1986) est abandonnée au profit du recrutement de managers étrangers (Houllier, Benitez ou Klopp) ou extérieurs au club (Hodgson ou Rodgers), parenthèse Dalglish de 2011-2012 mise à part, les managers peuvent être désormais débarqués alors que Liverpool avait traditionnellement la réputation de ne pas licencier son entraîneur (ce qui a sûrement conduit à l'hasardeux binôme Houllier-Evans) après un temps légitime (Houllier, Benitez) ou de manière plus abrupte (Hodgson, Dalglish ou Rodgers), le licenciement de Dalglish fut, à ce titre, particulièrement symbolique : Son statut iconique au sein du club et des résultats globalement satisfaisants (avec une remise à niveau de l'équipe suite au passage désastreux d'Hodgson et un bon parcours en coupe avec une victoire en coupe de la ligue et une finale de Cup) n'ont pu effacer un parcours décevant en championnat et un recrutement contrasté (Suarez et Henderson contrebalancés par Carroll ou Downing). Au niveau des résultats, malgré des coups d'éclat dont évidemment la miraculeuse victoire en ligue des champions en 2005 et, à moindre titre, le treble de 2001 accompagné d'un ballon d'or pour Michael Owen ou la victoire en Cup en 2006, Liverpool n'a jamais pu retrouver sa place prédominante des années 70-80 face au renouveau d'adversaires historiques (le Manchester United de Ferguson ou l'Arsenal de Wenger) et l'émergence de nouveaux concurrents bénéficiant d'un “dumping” de la part de leurs propriétaires (Chelsea ou Manchester City). Durant cette période, Liverpool n'a pu atteindre que trois fois la place de dauphin en 2002, 2009 et 2014, ne jouant d'ailleurs véritablement la “gagne” qu'en 2014 avec une “balle de match” perdue contre Chelsea à trois journées de la fin....Les autres années, Liverpool a alterné le bon et le moins bon mais étant progressivement déporté, au fil des années, du Top 4 vers le Top 6 voire le Top 8 après l'éviction de Benitez... Le seul domaine où Liverpool a retrouvé son lustre d'antan a été l'Europe particulièrement sous Benitez avec, en ligue des champions, une victoire en 2005, une finale en 2007, une demi-finale en 2008, un quart en 2009 et une demi-finale de Ligue Europa en 2010 positionnant clairement Liverpool sur le podium européen (voire la 1ère marche) ces années-là. Les contributions de Houllier (Coupe de l'UEFA en 2001, quart de finale en ligue des champions en 2002) et de Klopp (finale d'Europa League en 2016) ne doivent pas être non plus oubliées... Autre trait distinctif de cette époque, sûrement d'ailleurs en lien avec l'insuccès rencontré en championnat, est le manque d'équilibre de l'équipe entre des formations très bien organisées défensivement sous Houllier ou Benitez, s'appuyant sur des charnières centrales d'exception comme Henchoz-Hyppia ou Carragher-Agger, mais parfois en difficulté pour marquer le but, qui fait la différence entre le 1er et le 2ème sur la durée d'un championnat, et des équipes flamboyantes offensivement grâce à un homme (Suarez appuyé de Sturridge en 2013-14 sous Rodgers) ou une philosophie de jeu sous Klopp mais dont la défense peut prendre un but à tout moment (point inutile à développer depuis quelques années...). Avec le recul de ces vingts dernières années, l'équipe de Benitez en 2009 semble la plus forte et la plus équilibrée avec une colonne vertébrale impressionnante composée de Reina, Carragher, Mascherano, Alonso, Gerrard et Torres... La chasse au n°19 reste donc ouverte, étant rappelé que Liverpool ne fait pas partie des deux derniers clubs, dont le nom commence par un L, ayant remporté le championnat...
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